Quelque part dans Paris, une gare et des fils. On entre par le regard dans l'abstraction d'une géométrie qui dessine un alphabet formel. Le tableau abstrait que je crée en cadrant est quand même ancré dans la ville. Des bâtiments sont là. L'essentiel reste cependant une écriture dont le rêve est matériel mais dont le sens autre est à déchiffrer, comme si le graphisme s'inscrivait à l'envers au-delà d'un miroir. L'âme collective de la ville parle un langage hors langue que seule, je crois, la photographie peut saisir. .............................................................
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28/07/2017
Kamel Daoud, lire et relire...
Kamel Daoud est primé pour une reconnaissance de son oeuvre de chroniqueur engagé pour les droits humains. Lui préfère se dire « concerné », et, oui, il l’est. Oeuvre marquée par la publication d’un choix, ample, de ses textes dans « Mes indépendances », livre publié par Actes Sud. Superbe. Que ses chroniques soient lues abondamment, elles qui mettent en scène, en quelque sorte, le...
Avant que tu rentres dans ta tombe, n’oublie pas de m’écrire une lettre avec les cendres de tes os, et de me laisser ton adresse dans le néant obscur. Liu Xiaobo, poème, cité par...
15/07/2017