16/05/2025
Diérèse n°91, revue

En exergue de la revue (page titre intérieure), Paul Valéry : « L’écrivain est celui qui n’a pas de mots. Alors il cherche. Et il trouve mieux. » Paradoxe apparent, mais les paradoxes interrogent le réel. Écrire n’est-ce pas tenter de nommer ce qui ne l’est pas encore, et de devoir affronter l’insuffisance du langage ? Sur la même page, comme marque iconique de la revue, le dessin d’un serpent lové sur lui-même en un beau cercle sombre. Représentation à interpréter, idée de profondeur, de retrait méditatif en soi, à la recherche des mots absents. Chaque exergue...