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”Le Maître de lumière”, livre de Jean-Luc Leguay, danseur chorégraphe devenu enlumineur initié…
20/04/2019 | Lien permanent
Noël… Sources, comparatisme, historicité, symboles. Lectures, parcours...
La note rituelle de Noël…Recherches, symboles, lectures diverses, historicité, sources. Cette année je mets l’accent, d’abord, sur Jésus vu par les trois religions du livre. Regards différents, portrait enrichi, questionnements, livres. Puis je note des pages et des dossiers trouvés autant sur wikipedia et L’Internaute que sur fabula.org ou le site de L’Agora. Mais j’ai relevé aussi (Parcours) un article d’Afrik.com (Noël au Maghreb), des échanges sur des forums (Algérie, humour), une page intéressante sur un site touristique – mais qui n’est pas que ça (Maroc), une vidéo (chant chrétien en Kabylie). Pour finir (mémoire) en gardant en tête les persécutions subies par de nombreux chrétiens dans le monde : carte créée par Libération (persécutions, pays), article du Monde (Centrafrique), Afrik.com (revue de pages : Chrétiens, Afrique…).
D’Edmond Fleg, « Jésus raconté par le Juif errant », première tentative d’aborder vraiment le Jésus chrétien à travers la pensée du judaïsme, 1933, 1953, 1993 (Albin Michel). Deux mythes se rencontrent et dialoguent… Recension, par un chrétien orthodoxe : http://bit.ly/1l97xEx Page de librairie.
« Un certain Juif : Jésus. Les données de l’histoire », de John Paul Meier, éd. du Cerf, 2004 : http://bit.ly/1kyXQl3(« Croyants ou agnostiques trouveront ici la grande encyclopédie moderne sur ce juif singulier que fut le Jésus de l'histoire. Conduite rigoureusement suivant les sciences historiques de notre temps, elle est reconnue comme œuvre de référence par l'exégèse biblique actuelle. »)
Autre approche, même sujet. Parution récente, août 2013. « Le Christ juif. A la recherche des origines », de Daniel Boyarin, préface du cardinal Ph. Barbarin, éd. du Cerf. Recension sur chretiensdelamediterranee.com : http://bit.ly/19Hff6W (« Séparés depuis 20 siècles, Juifs et chrétiens ont fini par se voir comme étrangers ; longtemps ils ont pensé leurs religions en opposition. Actuellement, beaucoup d’auteurs chrétiens recherchent les sources juives du christianisme ; il est remarquable que ce soit un rabbin, juif orthodoxe, qui s’en charge. / Le propos de l’ouvrage n’est pas la judéité du fils du charpentier. Il est ici question de savoir si la notion de « Messie (Christ), associé du Dieu – père, offrant sa souffrance pour sauver le monde » est une innovation des disciples de Jésus élaborée après sa résurrection, ou si elle existait déjà dans la pensée juive des temps bibliques. »). Autre recension, sur harissa.com (citations et commentaire) : http://bit.ly/1c070Tb
« Jésus vu par un musulman », d’Amadou Hampâté Bâ, éd. Stock : http://bit.ly/1ezDnMS (« …Ouvrage, qui reproduit d'abord une conférence donnée à Niamey, en 1975, devant la "Commission épiscopale des relations avec l'Islam". L'auteur y rappelle - on ne le sait pas toujours - la place éminente occupée par " Jésus fils de Marie " dans la révélation coranique et dans la vénération des musulmans. Puis le texte d'une deuxième conférence établit un parallèle étonnant entre le Pater chrétien et la Fatiha musulmane. Enfin, en postface, des propos d'Hampâté Bâ sur le dialogue religieux illustrent l'enseignement de cet homme imprégné de tolérance, convaincu de l'importance du respect mutuel et de l'écoute d'autrui. Un ouvrage de fraternité, aujourd'hui plus que jamais nécessaire. »)
Vie de Jésus en BD : http://vie-de-jesus-illustree.com/
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Même thématique. L’interreligieux : Jésus vu par...
Wikipedia (historicité, points de vue religieux, mythe):
Jésus, historicité : http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9sus_de_Nazareth
Wikipedia. Point de vue du judaïsme sur Jésus : http://bit.ly/JX12cR
Wiki. Îsâ, Jésus dans l’islam : http://bit.ly/1jylyjp
Le mythe de Shingo : http://bit.ly/1cpCG78 …………………………………………………………………………………………………………………………………………
.........Deux dossiers.........
Fabula.org :
« Le cadeau de Noël - Histoire d’une invention ». M. Perrot , fabula.org: http://bit.ly/1e4arYP
Représentation de Noël dans la littérature de jeunesse, fabula.org : http://bit.ly/1fT4Ypq
« Noël chez Eckhart et les mystiques rhénans », fabula.org : http://bit.ly/J7Uk2J
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L’Internaute:
« Sur les traces de Jésus de Nazareth ». La personne, le symbole, le mythe. Enquête historique et belle iconographie : http://bit.ly/JTuShw
Les personnages de Noël (et sommaire complémentaire sur les autres éléments portant sens symbolique: la date, les décorations, le repas, etc.) : http://bit.ly/1e4aFz9
Origines et traditions de Noël : http://bit.ly/1fT5hRe
Entretien avec Michel Dousse (historien des religions) sur Christianisme et Islam (Jésus et Marie dans les Evangiles et dans le Coran). Ample et passionnant : http://bit.ly/1kxGkxG
23/12/2013 | Lien permanent
Claude Cailleau, Un parcours littéraire atypique, Encres vives
Le silence est celui d’où viennent les poèmes et il est aussi celui d’une interruption de 27 ans, puis celui d’une décision de clore le domaine poétique, pour écrire autrement. Pourtant prose et vers se croisent en poésie dans ces publications. Ce n’est pas le fait d’aller à la ligne qui fait le poème. Pour Claude Cailleau ce serait être dans ce 'Je' qui dit "habiter ma langue", qui vient de l’enfance et se prolonge, dans un présent qui pense "demain". Ce serait aussi inscrire ses textes dans l’espace d’un dialogue intérieur, intime, avec ceux qu’il lit. Mallarmé, Aragon, Jaccotet, pour ne citer que trois noms qui font écho pour lui.
Quels sont les titres sur lesquels je suis revenue plus longtemps, plus intriguée, plus questionnée ? Cheminement (2002), Pour une heure incertaine (2005), Traces (2011), Crépuscules (2015), Je, tu, il… (2016).
Avec Cheminement, Claude Cailleau, dit, dans Encres vives, citant un texte, Énigme du poème, qu’il lui semble "avoir déjà tout dit". C’est vrai que, dans ce poème, on trouve plusieurs de ses mots clés, et la présence de la "pierre", dont il écrit ailleurs qu’il a un lien avec le minéral. (Et, dans son Anthologie, "les pierres seules se souviennent"). Pierre, densité, et silence. Dans ce recueil les poèmes sont commentés par une prose brève, pour situer le contexte de leur écriture. Et là je me souviens de Lamartine, ses commentaires suivant les poèmes des Méditations poétiques. Parfois un paragraphe, parfois plusieurs pages.
La page, écrit Claude Cailleau, "sonderait le silence". Voilà qui éclaire sa démarche. Chercher ce qui se cache dans un silence qui est de la mémoire, les souvenirs enfuis, visages et choses du passé, soi passé, enfance notamment.
Le temps n’est pas que celui qui s’enfuit, il est aussi ce qui précède l’écriture. Et l’horizon lointain d’une lecture. "J’écris pour le futur", "contre l’oubli".
Mais le temps qu’il écrit est troublant. Particulièrement dans un fragment en prose, qui accompagne un poème publié en 2004 par Encres vives. Un jour ou bien une nuit. On le retrouve dans ce numéro de 2016. Ce texte-poème en prose est très beau. Je cite un peu.
"Je parle d’une grande maison assise dans la nuit. Où la vie sommeillait, en attente d’âmes." (Enfance, mémoire, livre…). Et… (…) "Demain encore je parlais." (…) "Un message se tait, enfermé dans le temps."
Dans la page d’Encres vives il explique la structure. Une page de "proses serrées", et, en face, autre page, des vers, dit-il, parlant du recueil. Structure qui peut correspondre à cette déchirure du temps paradoxal qu’il déroule. L’imparfait devient un futur. La parole passée rêvant son prolongement dans le futur de lecteurs. Qui fera du futur… archive du passé. Alors que la mémoire est "entre des murs de vent".
Traces est une opération étonnante, comme un exercice sur le temps, justement. Le même poème repris trois autres fois, avec des variantes correspondant à des perceptions différentes suivant les âges de la vie. On peut y voir aussi des hésitations sur ce que perçoit de vrai la conscience. Cette "voix" qui "rampe dans la nuit", "ensanglante la nuit", y "sanglote", puis "pleure". Comme si elle se cherchait, doutant, errant.
Dans un passage de Pour une heure incertaine, repris dans Encres vives, page 7, c’est l’enfant qui "errait", "ombre fragile, enveloppée d’obscur, engluée dans un temps qui ne veut pas sombrer". Même page, évocation d’un livre d’artiste, pour le poème Avec le temps. Ces pages préparent celle sur Traces, qui suit, un peu plus loin. Le temps, encore. Et le désir d’expliquer sa méthode de travail. "Et j’ai voulu faire apparaître ce qui était caché derrière les mots." Il insiste, autre page, sur le fait que ses livres ne sont pas des recueils, mais "d’abord pensés dans leur totalité", livres composés. Les poèmes s’écrivent ensuite. (Dans L’Anthologie il dit le poème "écrit avant que d’être", et l’écriture "une longue patience").
De Crépuscules, poème d’une seule phrase de 30 pages il dit que c’est son 'Coup de dés' (écho mallarméen…). Il n’en dit pas plus dans ce numéro. mais dans L’Anthologie on peut en lire quatre proses, plus un condensé de la phrase et voir la reproduction de deux pages du livre.
Je, tu, il.. est paru la même année que ce numéro d’Encres vives, qui ne le mentionne donc pas. Dans son Anthologie de 2019 il dit le considérer comme "testamentaire" en poésie. Mais déjà, page 16 d’Encres vives, en 2016, il notait son intention de cesser la poésie. Dans Je, tu, il… ce sont des proses brèves. Toujours le temps. (Mais c'est présent dès ses premiers textes publiés par Michel Cosem, et dans plusieurs titres). Et la nuit, du vent, des arbres, des questions, l’écriture. Ce que ce volume éclaire ici.
En conclusion je relève, dans l’Anthologie poétique, une phrase d’un texte de 2003, Habiter la langue. "La poésie serait donc un moyen de communiquer avec l’invisible qui parfois est en soi, parfois dans l’autre, dans l’arbre, le caillou du chemin." Et ceci. "La pierre, c’est le temps arrêté, figé presque. Je serais tenté de dire qu’elle est la négation du temps."
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Recension © MC San Juan / Trames nomades
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LIENS…
Claude Cailleau. Blog (toujours lisible, même s’il n’est plus enrichi de notes depuis 2019, car remplacé par un autre, ci-dessous)… http://clcailleau.unblog.fr
Entre blog et revue, Les amis de la rue Ventura… https://les-amis-de-la-rue-ventura.over-blog.com/archive/...
Page. Claude Cailleau sur le site d’Auteurs du Maine…http://www.auteursdumaine.net/index.php/claude-cailleau-4...
Encres vives, Michel Cosem… https://encresvives.wixsite.com/michelcosem/edition
31/07/2021 | Lien permanent
POÉSIE. Revue Saraswati. Lecture des numéros 10, 13 et 15...
10/05/2020 | Lien permanent | Commentaires (1)
17 octobre 61, suite. « FLN, censure intestine », un article du Monde des livres
Voilà un article (et la postface d’un livre) qui donnent des clés précieuses pour comprendre un moment historique, ses suites, et de complexes réalités politiques…
« FLN, censure intestine », Le Monde des livres, daté 14-10-2011. Par Catherine Simon http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/10/13/fln-censure-intestine_1586849_3260.html#xtor=EPR-32280229-[NL_Titresdujour]-20111014-[player_evenement] :
"Marcel et Paulette Péju (soutiens inconditionnels du FLN pendant les années 60…) avaient fini de rédiger leur livre sur le 17 octobre 1961 en 1962. Ils voulaient le publier ( il ne sera publié que maintenant, donc des années après, à l’initiative de l’historien Gilles Manceron, qui l’enrichit d’une postface expliquant l’étrange histoire de cet ouvrage…). Le livre, qui voulait témoigner et dénoncer un crime (celui de Maurice Papon et de l’Etat français) fut censuré… par le FLN (Ordre de Houari Boumédiène et Ahmed Ben Bella...). Cette censure émanait de la ligne du FLN qui avait pris le pouvoir en éliminant politiquement et physiquement ceux qui ne partageaient pas sa vision de l’Algérie à construire - fondée sur une conception ethnique et religieuse de l’appartenance nationale… (Il ne fallait pas, pour cette ligne du FLN, risquer de mettre en avant un courant qu’on voulait repousser dans l’ombre - et qui avait été l’initiateur de la manifestation du 17 octobre. Plutôt sacrifier la mémoire des victimes."
( Parenthèse Trames nomades)... Habituelle méthode des pouvoirs : la France fait pareil avec les 26 mars et 5 juillet 62, pour ne parler que de deux dates de la même histoire algérienne –auxquelles on peut ajouter l’attentat du Milk Bar à Alger – dont les victimes doivent supporter de voir la télévision française rendre hommage aux terroristes qui posèrent les bombes – cause de morts et d’immenses catastrophes personnelles pour les victimes survivantes, méconnues).
"Le couple Péju obéit à ses maîtres idéologiques, et le livre ne parut pas, silence qui contribua à la chappe de plomb posée sur les morts du 17 octobre 1961. (Jacques Vergès, qui dément, bien sûr, aurait joué un rôle dans cette occultation, d’après Gilles Manceron). Les victimes l’auront été doublement : effacées par les luttes internes du FLN et les « faiblesses » du PCF et des partis politiques français."
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Le LIVRE : "Le 17 octobre des Algériens", de Marcel et Paulette Péju, suivi de "La triple occultation d'un massacre", postface de Gilles Manceron. Ed. La Découverte.
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A lire : « Pour une reconnaissance, pas une repentance ». Entretien avec Qassa Aïssi, Le Point, 17-10-2011 : http://www.lepoint.fr/monde/france-algerie-17-octobre-1961-pour-une-reconnaissance-pas-une-repentance-17-10-2011-1385700_24.php
Et j’ajoute (mise à jour) un titre suggéré par un internaute : " Les ratonnades d'octobre". Par Michel Levine, Editions Jean-Claude Gawsewitch, 2011. Il est d’ailleurs mentionné dans une liste de titres proposés par El Watan : http://www.djazairess.com/fr/elwatan/343617
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NOTE antérieure, du 18-10-2011 http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2011/10/18/le...
09/11/2011 | Lien permanent | Commentaires (1)
Contempler la terreur en soi... ou être (tenter d'être?) et agir.
Terrorisme, terreur, nuit qui obscurcit aussi le regard qu’on porte sur le réel. Il y a des faits et il y a la course aux informations, ou plutôt aux hypothèses qui précèdent les informations. Hâte de beaucoup à interpréter avant même de pouvoir nommer (réseaux sociaux, chaînes en continu). Théâtre vain des certitudes et des projections. Fascination pour la peur, la sienne et celle des autres. Au point qu’on sent parfois dans des mots et des phrases une malsaine jubilation à voir conforter par un fait dramatique une opinion qui le précédait. Il n’y a plus alors de place en l’être pour l’empathie authentique. A cela opposer la lenteur. Légitimes sont les émotions et la tristesse devant l’horreur et la souffrance, mais pas que s’y glisse une sorte de complaisance à se regarder être bouleversé, ni une satisfaction de l’ego à se reconnaître dans des miroirs conformes aux croyances communes, y compris quand elles s’affirment dans d’apparents schémas « d’incroyance ». Comment penser, quand on a lu les analyses contradictoires des uns et des autres, observé les postures, vu les polémiques, risqué la contagion des passions, pris distance en refusant l’obsession guerrière? Par la lenteur et le retour aux questionnements essentiels. Avec l’aide de quelques textes qui sont passés par le filtre de la méditation ou du recul silencieux… Comment agir? En pensant lentement, en dénonçant intégrisme(s) et fascisme(s), et idéologies de haine, d'où qu'elles viennent. Porter une autre parole...
CITATIONS…
« Non pas faire comme si de rien n’était, mais comme si rien ne pouvait nous empêcher d’être ». Christophe Claro, écrivain, tweet posé après le 14-07-16. (signé Claro).
« La vraie vie est multiple, complexe, impure : tous les bons romans sont là pour nous le dire. » Tarun Tejpal, cité par Florence Noiville, Le Monde, 02-11-12
« C’est notre propre humanité qui est comme attaquée et niée… Notre première réaction est sans doute de vouloir réagir immédiatement, mais en un sens très profond, dans une telle situation, il est bon de commencer par ne rien dire et garder le silence. Même si cela n’est plus très audible aujourd’hui, le silence, en son sens fort, n’est pas la négation ou la privation de parole, mais une manière très profonde et très digne de dire et de se tenir. Une manière profondément éthique d’être. » Fabrice Midal (enseignant de méditation, auteur, éditeur, co-rédacteur de la revue Ultreïa pour des chroniques diverses, sur la poésie notamment), post, page Facebook, fragment d’un message posé après le 13 novembre 15 (page Facebook publique), et reposé après Nice. Site : http://www.fabricemidal.com/a-propos-de-fabrice-midal/liv...
13 NOVEMBRE, 14 JUILLET… « Les temps actuels, par leur intensité, nous obligent à réaliser de profondes prises de conscience. La principale doit nous conduire à mesurer notre responsabilité dans le déroulement et le contenu du spectacle du monde. » (…) « Les temps ne sont plus à commenter avec effroi, stupeur, colère, indignation, résignation ou sentiment d'impuissance ce qui se joue devant nous, comme si cela était séparé ou indépendant de nous, comme complètement coupé de nos scénarios intérieurs. Car, que nous l'assumions ou non, ce qui se joue devant nos yeux est le fruit de nos entrailles. » (…) « Tout ce contre quoi nous luttons se renforce. Mettre toute notre énergie dans la riposte revient à focaliser nos efforts vers la haine et la peur. » (…) Nous sommes responsables de la façon dont nous regardons le monde. » (…) « Combien de temps allons-nous perdurer dans ces archaïsmes qui ont mené l'Humanité dans sa posture actuelle ? En vérité, la décision nous revient. Elle est intérieure. Elle est notre responsabilité collective et individuelle d'êtres humains dotés de conscience. » Gregory Mutumbo (ancien militaire que la guerre a transformé)… http://www.lasymphoniedesames.com/13_novembre.html
« Ah, nous avons tout cela en nous : Dieu, le ciel, l’enfer, la terre, la vie, la mort et les siècles, tant de siècles. Les circonstances extérieures forment un décor et une action changeants. Mais nous portons tout en nous et les circonstances ne jouent jamais un rôle déterminant. Etty Hillesum, « Une vie bouleversée », Journal, 3 juillet 42.
Terrorisme, terreur, réactions. Par Yuval Noah Harari, historien, université de Jérusalem. Auteur de « Sapiens. Une brève histoire de l’humanité », Albin Michel. Une réflexion qui fait des détours et sort des chemins balisés par la fascination de la peur… A rebours des commentaires et analyses les plus courants… http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20160331.OBS7480/la-s...
( Photo. © MCSJ. Affiche déchirée, symbole des fractures…)
25/07/2016 | Lien permanent
Tisseurs de paix... Israël/Palestine. Violences, guerre, initiatives de paix... et élections.
ACTUALITÉ. Quand Israël reçoit des centaines de roquettes et réplique (en prévenant des cibles, pour évacuation), on ne voit souvent que les répliques, comme si les roquettes étaient légitimes. Et comme si le Hamas n’était pas un mouvement islamiste dont la Charte est antisémite, le régime d’oppression, et un pouvoir qui n’a pas l’intention de reconnaître l’existence du pays, pour l'instant. (On ne donne que rarement la parole aux dissidents : pourtant ils existent). Le terme « sionisme » est utilisé comme un argument, en totale ignorance de ce qu’il signifie. Critiquer les motivations des manifestations pro-palestiniennes est inaudible pour certains. (De ceux qui tolèrent des cris de haine et d’appel à la mort, de ceux qui ne réagissent jamais pour soutenir des musulmans - puisque la solidarité se veut identitaire ou en affinité identitaire - victimes de pouvoirs dictatoriaux ou de théocraties qui oppriment au nom de la religion, ou de groupes qui tuent leurs compatriotes au nom de Dieu aussi…). Non, préférence donnée à parler d’apartheid pour un pays où les Arabes israéliens sont représentés dans les institutions du pouvoir. Députés, partis.
Mais quand on note les obstacles à la paix dans les choix, aussi, du gouvernement qui fut celui de Netanyahu, ou quand on critique la poursuite des colonies, ou quand on pointe la toxicité de courants extrémistes qui favorisent les tensions, d’autres ne sont pas non plus prêts à en tenir compte. Pourtant la presse israélienne, elle, ne craint pas de dénoncer ce qui est injuste ou problématique. (On ne peut en dire autant de l’expression critique palestinienne…).
Cette actualité se vit sur un fond électoral. Netanyahu qui sentait qu’il jouait sa réélection (perdue), d’un côté. Le Hamas forçant l’AP à retarder les élections, de l’autre. Un contexte poussant à affronter, à provoquer.
Cette note est la septième de la catégorie Israël-Palestine/tisseurs.de.paix Les deux dernières de 2015 ont été remaniées et mises à jour récemment. Nombreux liens. Livres pour l’une, sites pour l’autre. (Voir les liens en fin de note).
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Pour ma part je continue à être en accord avec la demande des mères qui avaient témoigné dans le livre Nos larmes ont la même couleur. Israélienne, l’une, Palestinienne, l’autre, toutes deux engagées dans le groupe des parents endeuillés militant pour la paix, contre les haines. Elles considèrent que ce que les étrangers doivent faire c’est soutenir les initiatives de paix, très méconnues souvent hors d’Israël. Ne pas importer le conflit.
Le danger des engagements pour ou contre un 'camp' dans le conflit israélo-palestinien, Amos Oz en parlait, en 2002, à l’occasion de la sortie de son livre Seule la mer. Propos rapportés dans le compte-rendu d’entretien du Monde du 7 mai 2002… CITATION. De la lutte contre le fanatisme, il disait qu’il fallait poursuivre le fanatique d’abord "à l’intérieur de soi-même" (famille, société, pays). Et il ajoutait… "C’est simple de manifester, même simpliste. Le cauchemar c’est de croire que le mal est ailleurs, chez les autres". (…) "Les Européens n’ont pas à prendre parti pour l’un ou l’autre camp. C’est contre-productif. Le seul choix est d’être pour la paix." (Les autres attitudes ne servant qu’à "encourager les extrémistes des deux côtés").
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Des initiatives de paix, il y en a. Autant qu’il y a des tensions tenant aux conditions de vie liées au conflit. Des initiatives et des signes divers démontant les clichés. Et c’est ce qui m’intéresse. Pas les débats stériles. Les faits précis,on les trouve le plus souvent dans la presse israélienne, notamment dans The Times of Israël, lisible en français… et newsletter quotidienne. Voir des exemples, plus bas dans la note (dont un qui est mentionné sur le site du CCLJ).
Tisseur de paix, Émile Shoufani, lui, qui, en 'veilleur' de paix, pensa à organiser des voyages judéo-arabes à Auschwitz. Dialogue et amour contre les haines. Et exercice de lucidité à communiquer, par, aussi, la critique des postures idéologiques figées qui transforment un conflit en guerre des religions. Lire son livre complète positivement la réflexion sur 'tisser' la paix. Comme un veilleur attend la paix, Albin Michel, 2002. La 4ème de couverture est lisible sur la page de l’édition (et reprise sur des sites de diffusion)… https://www.albin-michel.fr/ouvrages/comme-un-veilleur-at...
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Justement, débats stériles… Pour les éviter, la lecture de cette page de France Culture est tout à fait utile. Sur les paradoxes des positionnements et leurs motivations… Pourquoi de telles passions en Occident ? Par Brice Couturier… https://www.franceculture.fr/politique/pourquoi-ce-confli...
Utile, aussi, ce regard d’un chroniqueur dans Le Matin d’Algérie. Par Kamel Bencheik. Il insiste sur les responsabilités partagées et ne se fait aucune illusion sur les dirigeants palestiniens. CITATION… "La colombe de la paix ne construira jamais son nid dans cette région alors qu’aucune des deux parties n’acceptera de faire la moindre concession. Des deux côtés, on continuera de verser le sang des innocents et la haine grandira chaque fois un peu plus. A moins qu’un nouveau Yitzhak Rabin puisse de nouveau montrer le bout du nez en Israël et que les Palestiniens entendent se défaire de leurs dirigeants corrompus et de cet islamisme qui les enferme dans un bunker moral. Et que les uns et les autres puissent s’accepter en voisins respectables malgré les singularités et les paradoxes propres à chaque camp."… https://www.lematindalgerie.com/israel-palestine-limpossi...
Et enfin, cette analyse, qui ne fuit pas la complexité, sur Opinion internationale… Nouveau gouvernement israélien : les faucons seront-ils les faiseurs de paix ? L'édito de Michel Taube... CITATIONS… "On le dit souvent, et même on le constate comme une constante dans la politique des hommes : des conflits sociaux aux crises internationales, les durs, que l’on qualifie parfois de faucons, sont plus enclins à trouver des compromis et parfois à réaliser une « paix des braves », que les prétendues colombes. Dans le conflit israélo-arabe, c’est le leader historique du Likoud, Menahem Begin, qui fit la paix en 1978 avec le président égyptien Anouar el-Sadate, lequel avait voulu anéantir Israël cinq ans plus tôt, lors de la Guerre de Kippour. (…)Qui sera le faucon palestinien capable de reconnaître Israël en tant qu’État à majorité juive, de le faire devant son peuple, d’en tirer les conséquences pratiques en termes de coopération et d’échanges, comme cela se dessine entre Israël et les Émirats arabes unis ? On doute que ce soit le Hamas, et on sait que Mahmoud Abbas, chef de l’Autorité palestinienne, est trop corrompu et affaibli pour être l’homme de la situation. Il n’est ni faucon ni colombe. Quelle que soit l’attitude du nouveau gouvernement israélien, il faudra peut-être attendre sa succession pour que puisse être tentée l’ultime chance de voir un État palestinien se créer en Cisjordanie (mais quid de Gaza ?). / Côté israélien, force est de constater que le gouvernement est une mélasse complètement invraisemblable allant de l’extrême droite à l’extrême gauche, et incluant même un parti arabe islamiste. Le premier objectif de cette coalition est atteint : dégager Netanyahou ! Il faut espérer que son ambition ne s’arrête pas là. (…) Où en seront les Palestiniens en 2023, lorsque Lapid, nullement perçu comme un faucon, prendra les rênes du pouvoir (si la coalition tient jusque là !) ? En seront-ils encore à se déchirer entre les islamistes fanatiques du Hamas, soutenus par Téhéran et le Qatar, qui aspirent à tuer tous les Juifs et imposer la charia universelle, et les pantins corrompus de l’Autorité palestinienne, tenant d’un double discours qui a fini par exacerber de nombreux pays arabes ?(…) Les démocraties ne se font jamais la guerre, raison pour laquelle l’émergence d’une vraie démocratie palestinienne faciliterait grandement la quête de cette paix si attendue et encore si lointaine. Espérons alors que le Moyen-Orient entre peut-être dans une nouvelle ère…"… https://www.opinion-internationale.com/2021/06/22/nouveau...
Une tribune publiée en mai, France, pour exprimer le refus des choix identitaires et des expressions de haine au sujet du conflit Israël-Palestine (importé en France de manière plus que problématique). L’article n’est pas lisible intégralement en ligne, mais l’essentiel est dit dès le titre et le début… Le Monde… https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/05/31/nous-refu...
Grand changement de gouvernement. Difficile à estimer pour nous, de l’extérieur. Cependant, globalement, que Netanyahu soit éliminé est plutôt apprécié par tous ceux qui espèrent des changements. Huit partis sont représentés, dont un dit ‘islamiste modéré’ (oxymore, mais pourtant réalité, due à la proportionnelle, accueillie comme une avancée dans le dialogue… à suivre). Voir l’analyse du CCLJ belge… (Juifs laïques de Belgique)… https://www.cclj.be/node/14172
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Tensions. Sur cela les analyses ne manquent pas… Initiatives de paix urgentes, dit le journal, The Times of Israël, qui sait qu’elles existent déjà. Des photographies en illustrent deux. Une marche de la paix organisée ensemble (Israéliens juifs et arabes), le 5 juin 2021 à Tel Aviv, et un match de foot organisé par un Palestinien de Cisjordanie. CITATION… "Tandis qu’un grand nombre d’efforts entrent dans la catégorie de cette construction patiente de la paix entre Israéliens et Palestiniens, plusieurs groupes impliqués dans le secteur tentent de renforcer le dialogue entre Juifs et Arabes israéliens par le biais de programmes collaboratifs sociétaux. / Certaines initiatives utilisent la technologie pour renforcer les liens tandis que d’autres accordent plus de place au dialogue. Certaines existent seulement sur le territoire israélien, et d’autres s’étendent au-delà des frontières du seul État juif."… Après les émeutes dans les villes mixtes, les initiatives de paix sont urgentes… https://fr.timesofisrael.com/apres-les-emeutes-dans-les-v...
Dans cet article le journal fait le point sur les attaques de roquettes et la réaction du pays. Mais il insiste aussi sur les tensions internes sans occulter le rôle d’extrémistes juifs israéliens, ni les causes sociales des tensions provenant d’Arabes israéliens. Il présente comme une priorité la lutte contre les extrêmes des différentes communautés et la correction des injustices et manques… Le titre est dur (‘vicieuse rupture interne’...). https://fr.timesofisrael.com/israel-le-hamas-et-notre-vic...?
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Initiatives, actions, faits à valeur symbolique...
Un autre rassemblement pour la paix, qui avait réuni des milliers de personnes… Tel Aviv : Des milliers de Juifs et d'Arabes se rassemblent pour la coexistence. The Times of Israël… Était présent l’écrivain David Grossman… Le 22 mai 2021. CITATIONS… "Des milliers de personnes ont manifesté, samedi soir, dans le centre de Tel Aviv, appelant à la coexistence entre Juifs etArabes et à une solution à deux États au conflit israélo-palestinien. (…) Scandant« c’est notre foyer à tous » et « nous sommes solidaires sans haine et sans peur », les manifestants ont défilé de la place Rabin, à TelAviv, jusqu’à la place du théâtre Habima. Là-bas, la foule rassemblée a écoutéles discours de deux des organisateurs du mouvement, Itamar Avnery et Sally Abed, ainsi que les interventions de l’auteur David Grossman et du député de laListe arabe unie Ayman Odeh."… https://fr.timesofisrael.com/tel-aviv-des-milliers-de-jui...
Mai 2021. Action des femmes de Jérusalem sur Facebook. Protestation contre les violences… The Times of Israël… https://fr.timesofisrael.com/des-femmes-de-jerusalem-prot...
Le CCLJ donne des informations sur des faits qui peuvent appa
22/06/2021 | Lien permanent
1. À L'INDEX n°37. Faire revue (Jean-Claude Tardif). Donc offrir la poésie ”à la présence du monde” (Jean-Pierre Chérès)
03/05/2019 | Lien permanent
”La mort n’est point notre issue”. Parole de poète, François Cheng
24/04/2019 | Lien permanent | Commentaires (1)
3. ANTISÉMITISME. Des LIVRES pour le combattre idéologiquement… (dossier, note 3/5)
nous serons au-delà du souvenir, la mort
aura parachevé les travaux de la haine,
je serai un bouquet d'orties sous vos pieds,
– alors, eh bien, sachez que j'avais un visage
comme vous. Une bouche qui priait, comme vous.
Préface d'Alain Finkielkraut.
Constat et dénonciation du déni au sujet de l’islamisme,ses offensives
et ses effets tragiques…
Page éditeur, Gallimard...https://bit.ly/2S8fy3S
"Le Nouvel antisémitisme en France". Collectif
(L.Ferry, P.Bruckner,Ph. Val, M.G.Wolkowicz,B.Sansal,
J-P Winter, G. Bensoussan)
livre préfacé par Élisabeth de Fontenay…
Page éditeur, Albin-Michel...https://bit.ly/2SJXlPd
BIBLIOGRAPHIE thématique.
150 livres abordant l’antisémitisme (romans, essais, témoignages…)…
https://booknode.com/antisemitisme_4148
18/02/2019 | Lien permanent