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Antisémitisme : contre la haine, la connaissance...
25/07/2019 | Lien permanent
POÉSIE. Les Cahiers du Sens N°30, Le silence. Et des livres associés...
En lisant la revue j’ai commencé par la fin, ou presque la fin, les voyages, puis les recensions. Notes de lecture de plusieurs intervenants. Les miennes, que je ne commenterai pas, sont le condensé de notes de blog trop amples pour la rubrique, et que j'ai donc résumées. Lecture de François Cheng et Patrick Le Bescont (Échos du silence), de Jean-Luc Leguay (Le Maître de lumière), et d’un numéro de Poésie première sur le silence. Je ne parlerai pas, là, non plus, de mon texte dans le dossier "Silence" (Déchiffrer ce qui lentement se déploie), ni de mes poèmes (je me contente d’en noter ici les titres : Des oiseaux… / L’apogée du parfum. (Et maintenant je ne m’occupe plus que des autres, notant et commentant). Mes publications, j’y reviendrai en automne... (Mise à jour 07-12-20. C'est fait. Deux mois après, j'ai repris mes trois textes (dont deux poèmes), et posé titres, exergues et fragments, tout en bas de la note...).
Quatre parties, dans la revue... Dont je change l'ordre.
Voyage... Lectures... Textes sur le silence, le dossier... Anthologie, poèmes.
26/08/2020 | Lien permanent
2. ANTISÉMITISME. Faits et réactions... (dossier, note 2/5)
lls vinrent / firent griller nos vêtements / et notre peau / Ils vinrent / pour brûler notre sang / nous étions les bûchers de notre temps.
Rose Ausländer
Témoignage et APPEL d'une rescapée d'Auschwitz, Magda Hollander-Lafon (danger pour tous, vigilance de tous...)... "Des tags antisémites, des croix gammées sur des murs ou sur le portrait de Simone Veil... Voilà des images que Magda Hollander-Lafon espérait ne jamais revoir. À 91 ans, cette rescapée du camp d'Auschwitz regarde avec effroi le retour de ces expressions antisémites, elle qui dit porter cette douloureuse mémoire dans la peau. "Quand le juif est en danger, le monde est en danger. On commence toujours par ce petit peuple-là", dit Magda Hollander-Lafon, rescapée d’ Auschwitz où elle fut déportée à 16 ans.". Émission, la 3. FranceTv,vidéo et texte... https://bit.ly/2Sbi6yj
17/02/2019 | Lien permanent
Javier Vicedo Alós, Insinuations sur fond de pluie, anthologie bilingue
30/06/2020 | Lien permanent
POÉSIE. Saraswati 10, parcours de citations...
12/05/2020 | Lien permanent
MILA. Harcèlement, ”blasphème”, laïcité, réactions… Et (mise à jour) geste du recteur de la mosquée de Paris
Mise à jour, 10-07-21… Mila reçue par le recteur de la grande mosquée de Paris… Un geste fort, à respecter.
Les mots de Richard Malka au sujet du recteur de la mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, dont il dit qu’il est un humaniste présentant un autre islam que celui des harceleurs. Il a reçu la jeune Mila qui explique ainsi qu’elle n’a rien contre les musulmans en tant que personnes. Estime et espoir. FranceInfoTV, 09-07-21... https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/affaire-mila/mil...
Autre page, même source, FranceInfoTV. L’invitation du recteur de la mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, qui est aussi un confrère et un ami de Richard Malka… Les signes du dialogue possible… https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/affaire-mila/mil...
23/06/2021 | Lien permanent
Que penser du rapport de Benjamin Stora ?
Pour instaurer la paix dans le monde, pour mettre fin à toutes les guerres. (…) Il faut une révolution dans l'individu, en vous et moi. (...) Ce qui nous apportera la paix ce sera une transformation intérieure qui nous conduira à une action extérieure. (...) Il n'y a pas de pensée claire sans connaissance de soi. Sans connaissance de soi, il n'y a pas de paix. Khrishnamurti (La Première et Dernière liberté)
24/06/2021 | Lien permanent | Commentaires (2)
Habiter poétiquement le monde, Poesis. Anthologie... / NOTE mise à jour, juin 2022
Riche en mérites, mais poétiquement toujours, / Sur terre habite l’homme.
Friedrich Hölderlin, En bleu adorable, cité dans Habiter poétiquement le monde, Poesis, 2016
(Exergue de l’anthologie-manifeste réalisée par Frédéric Brun, et dont le titre s’inspire de cette pensée d’Hölderlin. Formule, non, bien plus. Fragment d’un poème, et vision-programme.)
...
Il faut, sans innocence et naïveté, certes, dépasser ses doutes pour s’offrir un chemin de résistance.
Frédéric Brun, Avant-propos, Habiter poétiquement le monde
Dans cet avant-propos de l’anthologie, c'est ce chemin de résistance, qui est proposé, résistance car il n’est pas évident de suivre avec optimisme la formule d’Hölderlin. Le manifeste que veut être cette anthologie, pensée par Frédéric Brun, tient compte des difficultés d’un monde traversé par des laideurs qui peuvent masquer sa beauté, sa possible beauté. Résister par un acte de lucidité, un retour sur soi, une volonté de métamorphose. Pour créer un monde plus juste il faut d’abord se mettre en situation de refus. Résistance contre ce qui doit être refusé, et résistance contre la part amnésique de soi, oublieuse de son essence. Ensuite, alors, créer et agir. Mais comme le pense Michel Deguy (et c'est rappelé là en le citant) ce n'est pas forcément un chemin politique mais une habitation intérieure différente... http://www.poesis-editions.fr/habiter-poetiquement-le-mon...
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Cette anthologie, très ample (pas loin de quatre cent pages, 367 exactement) ne donne pas à lire des poèmes (sauf fragments de citations), mais des textes "sur" la poésie. Principalement des écrits de poètes sur leur art, mais pas uniquement : penseurs qui sont proches de la poésie, pour en être lecteurs attentifs, ou pour avoir une conception de leur écriture qui s’en rapproche, et personnalités qui, par leur vision et leur action, tentent de définir ce que peut être habiter poétiquement le monde. Ainsi Pierre Rabhi est présent, au même titre que Gaston Bachelard ou Hubert Reeves.
Des poètes présents dans cet ouvrage je retrouve beaucoup de mes propres références. Ainsi, dès l’avant-propos, et dans la table des matières, je vois mentionnés des noms qui sont aussi sur les rayons de ma bibliothèque (mais je ne les citerai pas tous…). Voici : Joubert (celui des Pensées, pour moi coup de foudre absolu,) Baudelaire, Dickinson, Rimbaud, Mallarmé, Rilke, Valéry, Tagore, Pessoa, Tsvetaeva, Artaud, Michaux, Paz, Borges, Neruda, Bonnefoy, Aleixandre, Juarroz, White, Glissant, Adonis, Deguy, Cheng, Midal (dont j’ai apprécié certains textes dans la revue Ultreïa, Bobin (que je retiens aussi, à la mesure des résistances que certains lui opposent au nom d’une fausse rationalité confondue avec l’aveuglement arrogant), et Bianu, Velter, Siméon… et d’autres, tous qui comptent.
J’aurais ajouté certains noms (Nerval...?!), comme celui de Jabès, par exemple…! Camus manque aussi, et Lorca (son texte sur El duende…!). De même Levis Mano, poète et éditeur génial… Et María Zambrano (philosophe espagnole, qui a écrit des pages magnifiques sur la poésie… et dont certains fragments sont à hauteur du poème). Et Anna Akhmatova ? J’aurais trouvé le moyen de placer Antonio Porchia… Les "trous" dans mon abécédaire idéal peuvent être dus à une volonté de cohérence intérieure, autre que celle que je projette…
Mais ce n’est pas mon anthologie… et elle est d’une telle richesse que je me contente de picorer de temps en temps des citations, pour me faire, en feuilleton, une anthologie mentale miniature… Ainsi, partager un plaisir de lecture, dans ce considérable travail de lecture et recherche qui a été produit par Frédéric Brun… Il faut être, nous aussi, passeurs de ces messages qui ont un sens politique, bien au-dessus des batailles des égos politiciens.
Pour Frédéric Brun, dans l'axe de pensée d'Hölderlin, habiter poétiquement le monde définit tout autant une conception de la manière de choisir de vivre sur cette planète pour le temps qui nous est réservé que la manière de concevoir le rôle de la poésie, cette écriture spécifique qui manie les mots mais vient d’un regard particulier d’êtres qui engagent une éthique de vie. Regard, âme, spiritualité, conscience… sont des termes qui peuvent aider à traduire ce qu’est l’expérience poétique, ses liens avec le quotidien banal et la hauteur d’une perception de ce qu’est "être", pas seulement exister. En fait, la mystique (que plusieurs assument en tant que telle pour exprimer ce qu’est leur itinéraire entre ciel et terre) rejoint l’écologie et la politique. Non la politique partisane, mais l’engagement d’un Hugo. Non l’écologie comme une mode sans remise en question profonde, mais une écologie qui est tout autant écologie de soi-même - comme l’affirme Michel Deguy, transformation intime, un pas vers autre chose (lire Pierre Rabhi..)…
L’autre nom majeur, ici, fondateur, en dehors d’Hölderlin, est celui de Kenneth White, car si éthique il y a, c’est bien dans la pensée de ce très grand poète, dont l’ambition n’est pas, pourtant, d’être cela (un "grand poète" reconnu, ou simplement connu) mais d’impulser une pensée du monde, dans le monde, solidaire, une "géopoétique" d’êtres incarnés, soucieux de leur planète, et conscients de leur place dans le cosmos.
Consulter ce site : http://www.kennethwhite.org/geopoetique/
Et celui-ci : http://www.oeuvresouvertes.net/autres_espaces/white.html
Pour Kenneth White, la poésie commence par un refus radical du monde, le monde tel qu’il est, fait par les hommes, pour l’injustice, la violence et la haine (ou l’ennui). Monde mobile, inachevé, il est là pour qu’on le crée et qu’on se crée en même temps, et ainsi qu’on crée les liens avec les autres humains, à la mesure de notre connexion cosmique, puisque nous sommes part du cosmos et devons nous en souvenir, pour devenir qui nous sommes…
De Kenneth White j’ai envie de copier un poème du recueil La résidence de la solitude et de la lumière (William Blake and co, 1978). Car il dit une intention principale, sur quels refus se fonde sa démarche essentielle, et donc sur quelle création fondamentale et fondatrice.
Travaillant et retravaillant
les mêmes textes
jour après jour
perdant tout sens
de ‘production’ et de ‘publication’
toute idée d’une ‘réputation’ à forger
engagé plutôt dans quelque chose
— loin de toute littérature —
que l’on pourrait pertinemment nommer
un yoga poétique
Sagesse humble, humble du vrai orgueil d’être, qui devrait être méditée par pas mal de gens qui jettent en pâture des écrits trop imprégnés d’une ambition qui suinte entre les mots et les pages, et nous fait remporter certains livres achetés par erreur, vers des circuits moins exigeants… Car alors l’âme est désertée, il ne reste que le vide un peu trop "littéraire", au très mauvais sens du terme.
Je reviens donc à l’avant-propos de Frédéric Brun (une dizaine de pages).
Après avoir cité de nouveau Hölderlin : Et pourquoi des poètes en temps de détresse ?, il rappelle que l’habitat poétique exige une éthique, pour laquelle l’homme doit cesser de mettre l’économique en première place, et donc changer de priorités pour retrouver l’essence de son existence. Pour cela, notamment, se nourrir de beauté, regarder (s’en inondant l’âme et les yeux). Et il conclut : Cette attitude poétique pourrait, si nous étions plus nombreux à l’adopter ou au moins à en prendre conscience, devenir également un acte politique et écologique qui participerait au changement du monde.
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Mise à jour, juin 2022
Pour le Marché de la poésie, j'ai l'habitude de faire un exercice de sagesse (pour éviter de charger mon sac de médiocrité, car la médiocrité est aussi présente sur certains stands - et mon exigence me fait ne vouloir lire que ce que je situe dans l'espace de la haute poésie, telle que je la pense et telle que je ne veux l'écrire qu'ainsi, car autrement... stérile occupation d'ego). Donc je programme mes choix, sélectionnant avec mesure. Et je reviens vers les éditions proches (au sens où j'y habite des pages, en affinité) et vers celles où j'ai eu aussi, en lectrice, la joie de grandes rencontres de lecture. Je suis donc revenue, aussi, vers Poesis, et j'ai recherché cette recension, qui date de plusieurs années. Notant d'abord (je n'y avais pas pensé avant) la proximité entre le sujet de mon livre sorti ce mois de juin 2022 (Le réel est un poème métaphysique, éds. Unicité) et les questionnements des pages de l'anthologie. Ma démarche rejoint l'éthique définie par les auteurs.
À côté de l'anthologie j'avais glissé, dans ma bibliothèque, en 2018, Le plâtrier siffleur de Christian Bobin, ce petit livret publié par Poesis et reprenant l'intégralité d'un texte publié dans la revue Canopée en 2012 (dans l'anthologie la contribution de Christian Bobin est ce texte, par de larges extraits). Relisant, là, je regrette de ne pas l'avoir fait plus tôt, car je tombe sur un passage dont j'extrais une pensée qui aurait pu s'ajouter aux exergues en tête de mon livre. Je vais garder cela en mémoire, le regard sur le réel restant toujours mon sujet, d'une manière ou d'une autre. Définissant sa conception de la poésie, et refusant l'excès technique, ce qui fait grandir une lèpre d'irréel qui envahit silencieusement le monde, il écrit, pour insister sur l'importance de regarder...
La contemplation (...) c'est comme mettre la main sur la pointe la plus fine du réel.
Voilà qui complète la vision qui est l'axe de cette édition, Poesis. Car si, comme le dit Maître Dogen, qu'il cite, l'univers entier est la pensée des fleurs, écrire de la poésie, en voulant habiter poétiquement le monde, c'est, écrit Christian Bobin, tendre le langage au maximum.
À savoir, l'anthologie a été rééditée, version enrichie, "édition revue et augmentée", 2020.
Mais, exercice de préparation du Marché, et des livres à rechercher plus tard, suite...
J'ai regardé, sur le site de Poesis, ce qui est dit des publications. Plusieurs livres m'intéressent d'avance, la présentation qui est faite donne assez d'éléments pour permettre de choisir. J'ai très envie de découvrir d'abord l'ouvrage de Jean Onimus, Qu'est-ce que le poétique ? Sur ce livre j'ai lu aussi une recension ailleurs, mais qui dit qu'il oppose prose et poésie. Ce n'est pas ce qui me semble son approche dans ce livre, telle que présentée sur le site de Poesis. Il oppose le poétique et le prosaïque, ce n'est pas la même chose. La prose peut être très étrangère au prosaïque.
Les autres titres que je mentionne feront aussi un programme de lecture décalé...
Anthologie, encore (en tout cas livre collectif), un ouvrage sur la notion de beauté. Des auteurs de plusieurs époques... et François Cheng (argument d'achat suffisant pour moi...).
Mais aussi, La poésie de la terre ne meurt jamais, de John Keats...
J'ai repéré deux livres de Carles Diaz, poète franco-chilien, et historien de l'art. Il entre dans l'univers d'un autre et rend compte de ses rêves
23/11/2016 | Lien permanent
Islamisme et idéologie...
Un texte d’Abdennour Bidar. Percutant, nécessaire. Qui exprime sa rage de penser que les auteurs majeurs parlant de l’islam et combattant l’islamisme prêchent dans le désert. Colère contre les aveuglements complices et les confusions haineuses…
Citations : « En collectionnant les figures d’« imams progressistes » chez lesquels il n’y a le plus souvent qu’un effort parfois sincère mais toujours insuffisant d’adaptation de l’islam, nous avons franchi le pas scélérat de la complicité objective avec tout ce qui contredit les valeurs de la République et des droits de l’Homme. En ayant fait de Ramadan un phénomène médiatique (…) c’est en réalité sa starisation qu’on a organisée. » (…)
« Encourager une philosophie critique de l’islam.
A l’arrivée, c’est le positionnement d’une trop grande partie de nos élites vis-à-vis de l’islamisme qui n’est ni lucide ni clair.» (…)
« Meddeb est mort, Arkoun est mort, Chebel est mort, après avoir tous crié dans le même désert. C’est indigne de la France. Combien restons-nous désormais à produire une philosophie critique de l’islam ? Une pensée qui nourrisse en chacun les questions spirituelles aussi bien que l’appartenance citoyenne ? Une pensée qui réconcilie les identités, les appartenances, et qui œuvre pour une fraternité qui ne soit pas que de façade ou de fronton ? On pourrait nous compter sur les doigts d’une main » (…)
« Il est grand temps d’arrêter d’être aussi aveugles, complaisants ou lâches face à tout ce qui produit de la radicalité aujourd’hui au quotidien dans notre société. Il faut arrêter aussi, à toutes les échelles, les politiques de complicité avec l’islam politique « http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/11/14/tirons-les-lecons-de-l-affaire-ramadan_5214532_3232.html#1LGXIfxgV5HGqKbv.99
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Autre chronique, cette fois pour questionner le « lieu » idéologique de la parole de Plenel. Analyse excellente qui mérite une lecture intégrale attentive. Décryptage d’un positionnement complaisant qui a des racines politiques précises, des failles de pensée anciennes, des objectifs non dits. Réflexion d’Alain-Jacques Jacot sur son blog…
« Islamo-gauchisme, trotskisme et taqiya. D’où parles-tu, camarade Joseph Krasny? »
Citations (et lien) :
« Il était d’usage en 1968, lorsqu’un intervenant demandait la parole dans une AG, de lui demander « D’où parles-tu camarade? », histoire de savoir quel courant idéologique il réprésentait. Voilà longtemps que des journalistes paresseux ou ignares, représentant de médias complaisants, ne posent plus cette question au camarade Joseph Krasny (son pseudo de journaliste de « Rouge », l’organe de l’ex-Ligue Communiste Révolutionnaire, un certain Edwy Plenel qui depuis 20 ans, agit sous couvert de « recherche de vérité journalistique »! » (…)
« Voilà d’où parle le « camarade » Joseph Krasny-Edwy Plenel . Voilà ses buts, voilà ses méthodes! Il poursuit le même but avec les mêmes méthodes que tout militant trotskiste » infiltré » dans un milieu ennemi. » (voir, sur la note du blog, la liste, qui précède cette phrase, des « méthodes » trotskistes). (…)
« Il se trouve que cet objectif est exactement le même que celui du prédicateur « frère musulman » Tariq Ramadan. Leurs méthodes également. Dans une répartition de rôles, l’un vise la gauche, l’autre les musulmans; l’un les médias, l’autre l’Université.
Cette alliance objective, illustrée par la complicité entre Ramadan et Plenel, a été théorisée en 2004… » (…)
« D’où parles-tu, camarade? .
Je demande aussi aux mêmes journalistes de poser à Tariq Ramadan, prédicateur des Frères Musulmans sous couvert d’islamologie, Islamiste qui veut prendre en otage nos concitoyens musulmans, cette même question. (…)
C’est donc maintenant aux républicains, de droite comme de gauche, à se mobiliser pour sauver l’essentiel : LA REPUBLIQUE FRANCAISE, Universaliste, une et indivisible, sociale et laïque. » https://leblogalupus.com/2017/11/13/islamo-gauchisme-trot...
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A partir de ces questionnements toute intervention peut être située.
Poser la question du lieu social, idéologique, et politique, d’où quelqu’un s’exprime, peut se faire directement (journalistes… à condition qu’ils aient fait le travail d’information indispensable). Mais il peut se faire (lecteurs, public qui s’informe) indirectement, en cherchant les traces, les sources, les modalités du « dire ». C’est appliquer simplement la règle de lecture qui est enseignée quand on explique ce qu’est l’énonciation, quand s'exprime un locuteur qui est quelque part, ceci ne signifiant évidemment pas seulement un lieu géographique, mais tout ce qui situe l'espace idéologique et intellectuel à partir duquel quelqu'un élabore son discours. « Qui parle? A qui? D’où? » Ce b.a. ba enseigné au collège est souvent oublié par des « intellectuels » négligeant la rigueur… De plus, à cette triple question il faut ajouter « Comment? ». Les mots choisis, la structure des textes et des phrases, les références et les silences, voilà qui donne des clés. En plus des faits trop souvent occultés (comme ce livre de Plenel, soi-disant en soutien des musulmans, diffusé abondamment par le Qatar, pays auquel Ramadan est lié par des soutiens et engagements, etc.).
Dans un article Médiapart (Plenel) considérait qu’il existe « un islamisme démocrate que représentait Ramadan » (!!!). Et une responsable de Médiapart a déclaré que l’islamisme n’était « pas une chose grave »… La logique complaisante poussée à bout.
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https://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-mots...
30/11/2020 | Lien permanent | Commentaires (1)
CITATIONS et... TITRES. Lecture... Lecture... Lecture... (pour soi, ou pour offrir...)
Je crois que je devine pourquoi on écrit les vrais livres. Pas pour se rendre célèbre, mais pour mieux se rendre invisible, tout en réclamant à manger le vrai noyau du monde.
Kamel Daoud, Meursault, contre-enquête
Donc, des livres écrits pour se rendre invisible (que les auteurs le sachent ou pas), des livres pour pénétrer le sens enfoui du réel… (le sachant). Des livres sur mon chemin, en phase avec ce chemin…
POÉSIE. Le moindre geste, de Michel Bourçon, éd. pré#carré / Hervé Bougel, décembre 2015. Citations : « peut-être que la direction à prendre n’est ni en soi / ni au dehors, que le panneau indicateur se trouve / planté dans la divergence. » (…) « entre soi et les choses / quelque chose / qui ne rejoint rien » Page éditeur : http://precarrediteur.fr/?page_id=1529
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POÉSIE. (Et publication Jeunesse). J’atteste / contre la barbarie, d’Abdellatif Laâbi, éd. Rue du Monde (avec un dossier documentaire d’Alain Serres et des dessins de Zaü). Lecture pour tous les âges. Un poème écrit après la tuerie de janvier 2015, et publié en urgence après les massacres de novembre. Livre essentiel pour affirmer un idéal d’humanité, un refus des monstruosités produites par la haine et la folie idéologique. Page éditeur : http://www.rue-des-livres.com/livre/235504404X/j_atteste....
Le Monde, article, « Parler des attentats aux jeunes lecteurs » : http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/12/15/parler-des...
POÉSIE, même auteur, Abdellatif Laâbi, La saison manquante, Éds. de La Différence. Présentation et autres titres de lui, site Decitre... https://www.decitre.fr/livres/la-saison-manquante-suivi-d...
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POÉSIE.Août 1936. Dernier mois dans le ventre de ma mère, d'Özdemir Ince. Préface de Lionel Ray, poèmes traduits du turc par Claire Lajus. Éd. A L’Index/Le livre à dire / Jean-Claude Tardif lelivreadire.blogspot.com / revue.alindex@free.fr. Citations : « Que je puisse voir à quoi ressemble une forêt de pluie » (…) « J’attends ma naissance depuis l’origine / de l’univers, je m’attends » (…) « Je serai un révolté, si jamais je me décide, / et si je reste là pour toujours »
POÉSIE. Naître si mourir, de Hyam Yared (née à Beyrouth), éds. Mémoire d’encrier (Canada/Québec). Citations (son prologue) : « Naître de toute évidence, puisque mourir est le dernier rêve. » (…) « Car on ne meurt pas, on rejoue une dernière fois sa naissance. » Citations (poèmes) : « L’errance est mon décharnement. Nos regards / — nos déchirés. On court après nos visages. » (…) « Où tu es je suis / visage. Où peut-être / je ne suis. » (…) « Les morts ont tous droit à l’obscure. » Page éditeur : http://memoiredencrier.com/naitre-si-mourir-hyam-yared/
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ESSAI. Je ne suis pas Diam’s, de Fawzia Zouari (franco-tunisienne), éd. Stock. Citations : « Je ne suis pas Diam’s. Ni par la naissance, ni par le parcours, ni par la conception de l’islam. J’ai vu le jour en Tunisie, dans un petit village où mon père avait le titre de "cheikh" qui lui conférait une autorité religieuse. Ma mère a passé sa vie enfermée derrière les murs de sa maison et je n’ ai aperçu sa chevelure que sur son lit de mort. Vers douze ans, mes soeurs aînées ont été interdites d’ école et cloîtrées. Je me suis alors promis d’aller jusqu’au bout de mes études et de ne pas me voiler. » Page éditeur http://www.editions-stock.fr/je-ne-suis-pas-diams-9782234... Articles, Jeune Afrique : http://www.jeuneafrique.com/mag/274208/culture/livres-je-... et Kapitalis (Tunisie) : http://kapitalis.com/tunisie/2015/11/23/je-ne-suis-pas-di...
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FRAGMENTS (prose poétique, méditation et engagement). À ce stade de la nuit, De Maylis de Kerangal, éd. Verticales. Comment un nom entendu à la radio (Lampedusa) traverse (est traversé par) des sens divers : mémoire, rêve, et cauchemar réel, enfin. Citations : « à ce stade de la nuit je tourne toujours les pages du journal, je les balaie du regard, je repère les titres, les légendes des photographies » (…) « La nuit avance. Je suis maintenant rivée à l’île de Lampedusa comme on s’obsède d’une poussière sur une feuille vierge. » (…) « Heures nocturnes, lumière qui perle au bout des cils, fatigue extralucide, vitesse de la pensée : l’événement cristallise doucement. » (…) « Etrangement le toponyme insulaire (…) mais ce matin, matin du 3 octobre 2013, il s’est retourné comme un gant, Lampedusa concentrant en lui seul la honte et la révolte, le chagrin, désignant désormais un état du monde, un tout autre récit. » Page éditeur http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Verticales/Mi...
CHARLIE HEBDO. Tout est pardonné, le livre. 500 dessins (Cabu, Charb, Wolinski, Tignous, Honoré… et aussi Coco, Catherine, Riss, Pétillon, Luz, Willem, Dilem…)
Les échappés, édition créée par Charlie-Hebdo... https://charliehebdo.fr/editions-les-echappes/
Diffusion librairie en ligne, Decitre http://www.decitre.fr/livres/tout-est-pardonne-9782357661...
…....
ÉDITION JEUNESSE… Eux, c’est nous, Les éditeurs Jeunesse avec les réfugiés, éd. Cimade/Gallimard http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD-JEUNESSE/Cima...
et Les questions des tout-petits sur les méchants, de Marie Aubinais (illustrations d’Elsa Fouquier et Anouk Rucard), éd. Bayard Jeunesse. Présentation (illustrée) du livre, blog de Liyah. Sur la violence, la guerre, etc. http://www.leslecturesdeliyah.com/livre-pour-enfants-ques...
19/12/2015 | Lien permanent