Trames nomadesCulture dialogique, pour un humanisme fondé sur la pensée. Création (poésie, photographie).2024-03-16T18:33:57+01:00All Rights Reserved blogSpiritHautetforthttp://tramesnomades.hautetfort.com/MCSJuanhttp://tramesnomades.hautetfort.com/about.htmlLa recension de Michel Diaz pour Le réel est… / DIÉRÈSE, revue de poésie (1er temps de lecture du n° 88…).tag:tramesnomades.hautetfort.com,2024-02-26:64869422024-02-27T11:38:22+01:002024-02-26T00:25:00+01:00 Premier temps de lecture de la revue Diérèse ( Daniel Martinez ) car...
<p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-6514743" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/01/01/565562995.jpg" alt="Diérèse.jpg" />Premier temps de lecture de la revue <span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span class="s1"><span style="text-decoration: underline;">Diérèse</span> (<span style="text-decoration: underline;">Daniel Martinez</span>) </span></span>car (très occupée autrement) j’ai cumulé un retard de plusieurs mois (revues et livres qui s’entassent mais ne seront pas abandonnés…). Et le numéro 89 attend aussi… </span></p><p class="p1"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span class="s1">Dans ce numéro 88 j’ai la joie de lire la superbe, et ample, recension que <span style="text-decoration: underline;">Michel Diaz</span> a consacré à mon dernier recueil, <em>Le réel est un poème métaphysique</em> (extraits après mon introduction, 2</span><span class="s2"><sup>ème</sup></span><span class="s1"> partie de la note, suivie du lien vers le site de l’édition). Dans ce numéro je suis en compagnie des lectures qu’il a faites des livres de <span style="text-decoration: underline;">Jacques Robinet</span> (<em>Clartés du soir</em>, Unicité - recueil que je suis en train de lire...), <span style="text-decoration: underline;">Richard Rognet</span> (<em>Dans un nid de flammes</em>, L’herbe qui tremble), <span style="text-decoration: underline;">Jean-Pierre Boulic</span> (<em>Enraciné</em>, La Part Commune). Mais j’ai découvert aussi autre chose. Un texte de Michel Diaz dont je lis surtout les recueils de poèmes et fragments poétiques (écriture que j’apprécie particulièrement et place « haut ») : dans cette revue, pages 199 à 215, un récit troublant, <em>Un petit théâtre de ruines</em>, dont l’exergue (La Rochefoucauld) révèle un sens, un questionnement (frontière indistincte entre vérité et mensonge, ou les fils étranges du destin).</span></span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Donc, sa recension. Une capacité intuitive qui lui fait savoir, au-delà des pages à déchiffrer, ce que celle qui écrit tente de décrypter, cet autre savoir dont l’écriture veut dire la souterraine conscience. Il sait, parce que sa démarche d’écrivain se situe dans un espace de profondeur signifiante.</span></p>
MCSJuanhttp://tramesnomades.hautetfort.com/about.htmlROBERT BADINTER, hommage.tag:tramesnomades.hautetfort.com,2024-02-23:64866792024-03-16T17:44:36+01:002024-02-23T23:53:00+01:00 Cet homme remarquable, Robert Badinter , a prolongé l’action de Victor...
<p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-6514464" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/00/01/4258941072.jpeg" alt="robert badinter,abolition,justice,engagement,humanisme,valeurs,livres,citations" />Cet homme remarquable, <span style="text-decoration: underline;">Robert Badinter</span>, a prolongé l’action de Victor Hugo, Albert Camus, Arthur Koestler, et quelques autres… L’abolition de la peine de mort, en 1981, est sa réalisation principale, aux répercussions importantes dans la conscience nationale et internationale (car la lutte pour l’abolition se nourrit des choix des pays abolitionnistes, surtout quand la parole a la force de celle de Robert Badinter). Mais en tant qu’avocat il a associé ce combat de justice à celui concernant les conditions de vie des prisonniers et l’état des prisons, en se désolant des difficultés et des lenteurs à réformer, soucieux aussi de penser la réinsertion des prisonniers après leur libération.</span></p>
MCSJuanhttp://tramesnomades.hautetfort.com/about.htmlJEAN MALAURIE, hommagetag:tramesnomades.hautetfort.com,2024-02-22:64863662024-02-25T09:53:20+01:002024-02-22T00:07:00+01:00 Jean Malaurie c’est pour moi (et pour beaucoup)...
<p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;"><img id="media-6514203" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/02/01/1711068661.jpeg" alt="Borm.jpeg" /></span></span></p><p class="p1"> </p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Jean Malaurie</span> c’est pour moi (et pour beaucoup) d’abord deux repères. Les Inuits, et la collection Terre humaine. Il nous a fait découvrir les uns (leur univers, leurs croyances, leur animisme) et il a créé une collection fabuleuse, un espace pour les publications des ethnologues, ouvrant le monde aux lecteurs.</span></p>
MCSJuanhttp://tramesnomades.hautetfort.com/about.html(2) PRINTEMPS des POÈTES 2024. Des réponses faites aux... censeurstag:tramesnomades.hautetfort.com,2024-02-21:64863602024-02-25T10:39:00+01:002024-02-21T23:37:00+01:00 Les réponses qui furent faites pour protester contre cette attaque...
<p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-6513842" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/01/00/3104403437.jpg" alt="Printemps.jpg" />Les réponses qui furent faites pour protester contre cette attaque m’intéressent. Comme tout cela concerne ce que signifie la poésie, c’est l’occasion d’y réfléchir. </span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Sophie Nauleau</span> a qualifié la tribune, et cette levée haineuse, de « cabale effarante, consternante pour ne pas dire monstrueuse », alors qu’elle « assume pleinement » le choix du « parrain féérique » qu’est, dit-elle, <span style="text-decoration: underline;">Sylvain Tesson</span>. <span style="text-decoration: underline;">Jack Lang</span>, le créateur du <span style="text-decoration: underline;">Printemps des Poètes</span>, choqué par la tribune, a écrit dans un tweet, repris par la presse, qu’un « tel crétinisme est une insulte à la poésie qui, par excellence, est libre et sans frontières. ». Et <span style="text-decoration: underline;">William Marx</span>, professeur au Collège de France, écrit (tribune publiée par Libération, 25 janvier en ligne) : « La poésie mérite mieux que cette haine ». Il intervient aussi le 29 janvier dans un débat sur « L’Affaire Sylvain Tesson » pour une émission de France culture (voir plus bas).</span></p>
MCSJuanhttp://tramesnomades.hautetfort.com/about.html(1) PRINTEMPS des POÈTES 2024. Poésie et... désolantes polémiquestag:tramesnomades.hautetfort.com,2024-02-17:64857562024-03-16T17:15:34+01:002024-02-17T23:42:00+01:00 Ayant composé des vers (…) J’ai oublié de prendre part aux...
<p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;"><img id="media-6513627" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/02/01/3104403437.jpg" alt="Printemps.jpg" /></span></span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><em>Ayant composé des vers</em> (…) <em>J’ai oublié de prendre part aux polémiques de doctrine. </em></span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Milarepa</span></p><p class="p1"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span class="s1"><em>Notre poésie vit et meurt de refus et de dédains : du goût, du style, du sujet, de la mémoire, du public, du cœur, de l’art, et même de la beauté, et même du poème.</em> </span><span class="s1">(…) <em>Qui dit mots dit mode. / Qui dit mode dit mort. </em></span></span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Gabriel Audisio, <em>Misères de notre poésie</em>, Seghers, 1943.</span></p><p class="p1"><span class="s1">...............</span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Édition 2024</span> (9 au 25 mars), la <span style="text-decoration: underline;">Grâce</span>. Le texte-programme du Printemps des Poètes est de <span style="text-decoration: underline;">Sophie Nauleau</span> (directrice du Printemps depuis quelques années, et démissionnaire suite à la polémique lancée le 18 janvier dans Libération, « aucune parole n’étant audible ») : voir le lien, en fin de note pour lire son texte sur le thème de la grâce.</span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-6513642" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/01/01/4131283960.jpg" alt="S Nauleau.jpg" /></span></p><p class="p1"> </p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Je ne sais rien des éventuelles tensions autres, internes à l’institution, mais des reproches exprimés par des auteurs concernaient l’absence de recueils de poèmes dans sa bibliographie, en plus du choix du parrain refusé dans une tribune-pétition. Cependant elle a publié plusieurs études et anthologies, et j’ai lu d’elle un essai dont le titre dit comment la poésie est, selon elle, un univers pour un cheminement intérieur : <em>La poésie à l’épreuve de soi</em>.</span></p><p class="p1"> </p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">..........................</span></p>
MCSJuanhttp://tramesnomades.hautetfort.com/about.htmlLire Paul CELANtag:tramesnomades.hautetfort.com,2024-02-08:64843772024-02-15T06:48:13+01:002024-02-08T23:52:00+01:00 Seules de vraies mains écrivent de vrais poèmes. Paul Celan,...
<p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-6510821" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/01/02/1089156166.jpg" alt="510AZOkDBOL._SY385_.jpg" /></span></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Seules de vraies mains écrivent de vrais poèmes.</span></em></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Paul Celan, <em>Lettre à Hans Bender</em>, in <em>Le méridien et autres proses.</em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><em>Lire Celan : se lire en le lisant, se laisser traverser par sa langue neuve, sa musique de douleur et de combat (…) en touchant aux signifiants on touche aux « amarres de l’être »</em> <span style="font-size: 8pt;">[1]</span>.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Florence Signon, <em>Paul Celan, le poète aux vraies mains</em>, revue L’En-Je lacanien, 2013.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">[1] Jacques Lacan, <em>L’instance de la lettre dans l’inconscient</em>, in <em>Écrits</em>.</span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">...........................</span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">J’ai relu Paul Celan... </span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Revenir toujours aux grandes écritures, aux pensées fortes.</span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Choisissant, parmi les livres rangés dans ma bibliothèque j’ai feuilleté les pages, saisissant les phrases qui le faisaient s’adresser à moi, à travers le temps, pour répondre aux questions. Voici quelques fragments…</span></p>
MCSJuanhttp://tramesnomades.hautetfort.com/about.htmlIsraël, Gaza, et le Hamas. Le 7 octobre et après… Israël-Palestine ?tag:tramesnomades.hautetfort.com,2024-02-06:64839212024-03-16T18:33:57+01:002024-02-06T01:58:00+01:00 Mais on ne sème pas le mensonge, il prolifère, il occupe l’étendue...
<p class="p1"><span style="font-size: 8pt;"><em><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><img id="media-6510258" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/00/01/1383149678.jpeg" alt="Le 1 Israël.jpeg" /><span style="font-size: 10pt;">Mais on ne sème pas le mensonge, il prolifère, il occupe l’étendue qu’il doit constituer lui-même peu à peu, ce qui lui est facile quand tous les moyens sont prêts pour cela. Et pendant ce temps, la vérité enterrée germe.</span></span></em></span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">María Zambrano, <em>Sentiers </em>(trad. Nelly Lhermillier), éd. des femmes 1992.</span></p><p class="p1"><span style="font-size: 10pt;"><em><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">La Basilique de l'Annonciation expose mosaïques et vitraux de la vierge Marie selon l'imagerie d'une trentaine de nations différentes. Dans les circonstances actuelles ces images rappellent que la chose que nous devrions sacraliser au-dessus de tout est la vie humaine. Albert Cohen disait que ce qui nous rend frères c'est notre sort commun, la mort prochaine. Ces figures de mères et d'enfants revêtent aujourd'hui une importance particulière. Qu'aucun de nous n'endurcisse jamais son cœur au sort d'un camp ou de l'autre. Nous sommes semblables par notre désarroi.</span></em></span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Joann Sfar, post Facebook public, 15-12-2023.</span></p><p class="p1"><span style="font-size: 10pt;"><em><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Les lucioles sont partout dans le monde. Le jour, elles disparaissent ; la nuit, elles dissipent le doute et la peur et orientent les humains./Voici ma conviction : la révolte dépourvue de tout désir de paix n’est qu’un vacarme de train rouillé en partance pour le néant.</span></em></span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Karim Akouche, <em>Les lucioles de l'espoir</em>, extrait d’un texte, post Facebook public, 3-11-2023.</span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">À ceux qui... <em>à Paris, Tel-Aviv, Gaza ou ailleurs… se relèveront de la haine et sauront être des bougies dans le noir</em>.</span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-size: 8pt;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Delphine Horvilleur, fragment de la dédicace du livre à paraître (le 21-02-2024). <em>Comment ça va pas ? Conversations après le 7 octobre</em>, Grasse</span>t. (Citations supplémentaires, voir dossier de liens, "Livres").</span></p><p class="p1"><em><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Aider la Palestine ou aider à la paix, c'est créer des lieux de dialogue. Si vous pensez qu'importer la guerre va sauver quiconque vous êtes des clowns. Gloire à celles et ceux qui au milieu de ce concours mondial de barbarie parviennent à maintenir la discussion, l'écoute, l'espace nécessaire pour que chacun apprenne à faire évoluer son narratif.</span></em></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Joann Sfar, post public, 14-03-24</span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">......................................................</span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">J’étais dans l’esprit de Hanouka et Noël, deux fêtes célébrant différemment la lumière, et exprimant le besoin humain de créer du sens et de l'espoir, et j’ai trouvé le message de <span style="text-decoration: underline;">Joann Sfar</span>, posé le 15 décembre, particulièrement juste. (Mais pour en saisir toute la force lire l'ensemble de ses posts, sa solidarité profonde avec les victimes du 7 octobre, avec l’angoisse des familles pour les otages, mais aussi sa compassion pour les souffrances causées par la guerre pour la population de Gaza, victime d’ailleurs autrement du Hamas). Il s'adresse, sans déni mais sans haine, à ceux qui se savent "semblables" par leur "désarroi". D’autres préfèrent guerroyer en lançant des mots et des certitudes (et des arguments et références pour confirmer ces certitudes...). Écho aux messages fraternels de Joann Sfar, la page d'un metteur en scène, <span style="text-decoration: underline;">Ismaël Saidi</span>, qui, comme lui, dénonce les faiseurs de haine, l'antisémitisme, le terrorisme, et diffuse des messages de fraternité, d'humanisme, sans concessions.</span></p><p class="p1"> </p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(<span style="text-decoration: underline;">Après un TEXTE introductif, un DOSSIER de citations et liens... / Et, après les liens, un texte en CONCLUSION<span style="font-size: 10pt;"> (questionnement et citation</span>...</span>)</span></p>
MCSJuanhttp://tramesnomades.hautetfort.com/about.htmlDe Paul Souleyre, Quelque part dans la foule il y a toi. Récit. D'une rive à l'autre, se trouver soitag:tramesnomades.hautetfort.com,2023-08-21:64576092024-02-16T06:01:33+01:002023-08-21T23:55:00+02:00 Comme Albert Camus à travers son Premier homme , Paul Souleyre , né...
<p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><img id="media-6471596" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/00/02/3804002205.jpg" alt="Quelque_part_dans_la_foule_il_y_a_toi.jpg" />Comme Albert Camus à travers son <em>Premier homme</em>, <span style="text-decoration: underline;">Paul Souleyre</span>, né après l’exil de ses parents pieds-noirs, mène une recherche des origines, de l’identité, quête initiatique où quelques mentions de Camus sont des clés. Douleur du deuil, et naissance à soi-même. L’inconscient sait ce qu’on ignore, et il guide. Histoire initiatique du « retour » guérisseur vers l’Algérie de qui n’y a jamais vécu mais est habité par son algérianité. Retour vers le pays chanté par Camus, même si c’est vers la rouge terre de l’Oranie des racines. La réalité est parfois magicienne, et l’écriture force plus qu’analytique. Quand, <em>à la différence de tous les membres de la famille</em> […] [son] <em>Là-bas tourne dans le vide</em> (p. 127). Camus apparaît dans un moment triste, mais en soutien, pour avoir évoqué la mort et le deuil : <em>À ton enterrement j’ai lu un petit texte de Camus que j’avais entendu dans une chronique.</em> […] <em>Camus n’était pas du genre à enfermer les gens dans des cartons</em> […] …<em>plus de force</em> ; <em>je voulais vivre le même sentiment avec toi</em> (pp. 52-53).</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Et dans son parcours de recherche sur les siens il constate des similitudes entre la vie de son grand-père à Oran et celle de Camus (p. 157). Mais l’un a eu la littérature pour transfigurer les traumatismes, l’autre pas.</span></p>
MCSJuanhttp://tramesnomades.hautetfort.com/about.htmlLionel d'Arabie, de Daniel Saint-Hamont. Livre de mémoire, hommage rendu au père. Orients-éditionstag:tramesnomades.hautetfort.com,2023-08-19:64573662023-08-31T06:16:53+02:002023-08-19T22:47:00+02:00 Le livre, Lionel d’Arabie ( Orients-éditions , 2020), hommage rendu au...
<p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><img id="media-6471216" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/02/01/1435435451.jpg" alt="lionel d’arabie,daniel saint-hamont,jean-paul enthoven,orients-édition,algérie,histoire,fraternité,humanisme,valeurs" />Le livre, <em>Lionel d’Arabie</em> (<span style="text-decoration: underline;">Orients-éditions</span>, 2020), hommage rendu au père, est offert par l’auteur en dédicace à sa cousine, <span style="text-decoration: underline;">Zineb Hadj Hamou Ferroukhi</span>, avec la mention « <em>Algérienne invaincue</em> ». Elle est évoquée aussi dans ces pages, et semble être un pilier familial, comme le fut, diversement, la grand-mère Aïcha (accueillant sa belle-fille chrétienne).</span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="text-decoration: underline;">Daniel Saint-Hamont</span>, est <em>fils d’un ciel camusien</em>, dit le préfacier, <span style="text-decoration: underline;">Jean-Paul Enthoven</span>, né dans la même ville que lui (Mascara, donc). Peut-être que la lecture de cet ouvrage a été pour le préfacier, co-auteur d’un <em>Dictionnaire amoureux de Marcel Proust</em>, une madeleine de mémoire, alors qu’il se dit <em>fils indigne du même sol</em>. Fils indigne, peut-être pas, fils douloureux au moins, si on comprend, à ce qu’il écrit, ce besoin <em>de congédier ces souvenirs</em>, ceux des rues chaudes de leur ville commune. Il n’est pas seul à faire cela. On peut nommer : effet d’exil. Sa lecture de l’ouvrage est en totale empathie. J’ai aimé sa perception du père et de l’oncle de Daniel Saint-Hamont, son idée d’uchronie pour caractériser leur rapport avec un passé pour lequel ils rêvent d’une sorte de possible non advenu, n’ayant au cœur, l’un et l’autre, que l’amour du pays et le désir de paix. Uchronie, donc, et cela provoque le titre de la préface :<em> La Guerre d’Algérie n’aura pas lieu !</em> Oui, une autre Histoire aurait été possible, une indépendance autrement, si tous les natifs d’Algérie avaient eu ce goût de la fraternité, et su faire le choix du métissage, comme dans la famille de Daniel Saint-Hamont. Alors aurait été possible ce que disait <span style="text-decoration: underline;">Mouloud Feraoun </span>à <span style="text-decoration: underline;">Albert Camus</span>, sur l’évolution des natifs d’origine européenne, devenant petit à petit des indigènes s’assimilant aux autochtones et leur ressemblant de plus en plus (mais n’en ayant pas suffisamment conscience, ajoutait-il, le regrettant).</span></p>
MCSJuanhttp://tramesnomades.hautetfort.com/about.htmlTraversées, revue. Parcours des numéros 103 et 104tag:tramesnomades.hautetfort.com,2023-08-15:64568442023-08-20T18:02:14+02:002023-08-15T23:30:00+02:00 Je relis, numéro par numéro. Traversées n° 103 D’abord je...
<p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><img id="media-6469620" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/00/01/4249319219.jpeg" alt="traversees-103-recto.jpeg" /><img id="media-6469622" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/00/01/1682366712.jpeg" alt="traversees-nc2b0104.jpeg" />Je relis, numéro par numéro.</span></p><p class="p1"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;"><span class="s2">Traversées n° 103</span></span></span></p><p class="p1"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span class="s1">D’abord je reviens parcourir <span style="text-decoration: underline;">l’éditorial</span>, même s’il est volontairement décalé à la fin, choix de structure sans doute pour laisser ouverte la compréhension des axes de ces pages. Oui, d’évidence, <span style="text-decoration: underline;">la traduction</span>, l’ouverture à des poètes du monde. Et c’est le sujet du texte de <span style="text-decoration: underline;">Patrice</span>. (Sans plus de précision : </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s2">Patrice Breno</span></span><span class="s1">, l’éditeur, ou </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s2">Patrice Reytier</span></span><span class="s1">, qui fait la composition, la mise en pages et des créations sous forme de petites vignettes qui marquent les espaces entre les rubriques ? – À vous de deviner, on peut...). Traduction, donc, l’entreprise ardue qu’est rendre le style et le sens dans une langue autre : transmutation, en quelque sorte. Mais entreprise nécessaire au plus haut point, pour dépasser les frontières de notre tour de Babel. Les textes sont offerts dans la langue d’origine et en français. Des textes en langues qu’on connaît on lit doublement, des autres on regarde, même sans comprendre : c’est déjà un voyage culturel que la perception des graphies différentes.</span></span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Parcours, une sélection subjective, citations (poèmes), sans commenter les fragments cités, mais parfois un peu les présentations, après avoir consulté celles qui sont en dernières pages et donnent des clés (indications partielles notées ici entre parenthèses, sous le nom de l'auteur).</span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">…………….</span></p>
MCSJuanhttp://tramesnomades.hautetfort.com/about.htmlDiérèse, revue, et Les Deux-Siciles, parcours de lecturetag:tramesnomades.hautetfort.com,2023-08-13:64565632023-08-18T18:18:36+02:002023-08-13T23:43:00+02:00 Parcours des trois derniers numéros de la revue Diérèse , n° 85-86-87 (et...
<p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><img id="media-6469142" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/02/01/2659696917.jpg" alt="DIERESE87.jpg" />Parcours des trois derniers numéros de la revue <em>Diérèse</em>, n° 85-86-87 (et une échappée vers un plus ancien, 82, pour deux réflexions importantes, et des poèmes). Mais plutôt que prendre numéro par numéro je vais regrouper par rubriques (éditoriaux, études / poèmes / recensions, notes de lecture).</span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">J’apprécie que les éditoriaux soient rédigés par des auteurs différents, qui présentent ce qu’est l’écriture pour eux, ce que signifie profondément cette entreprise de création. Tous ceux que j’ai lus, ne se limitant pas à une réflexion formelle ou à des questions de pure esthétique littéraire, développent plutôt une analyse de ce que signifie l’expérience d’écrire, son enjeu vital. Écrire fait intervenir des parts de sa vie différentes, dimensions qui s’imbriquent en strates complexes, et chacun peut mettre l’accent sur tel ou tel aspect : psychologie, corps, société, théorie, métaphysique… Lisant ces textes on peut avoir envie de découvrir certains auteurs qu’on ne connaissait pas, quand on sent que la démarche correspond à ce qu’est, pour soi, juste exigence.</span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Couverture de la revue, maquette de <span style="text-decoration: underline;">Xavier Makowski</span>.</span></p><p class="p1"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span class="s1">Cependant, avant ce parcours j’ai envie de mentionner trois livres rapportés du Marché de la Poésie de juin, stand des </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s2">Deux-Siciles</span></span><span class="s1">. Ils feront l’objet d’une vraie lecture en automne…</span></span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">… <em>Fragments & cætera. Une anthologie de poésie brève</em>.</span></p><p class="p1"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span class="s1">Établie et présentée par </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s2">Jacques Coly</span></span><span class="s1">.</span></span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">… <em>Si profonde est la forêt. Anthologie de la poésie des Tang</em>.</span></p><p class="p1"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span class="s1">Traduite et présentée par </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s2">Guomei Chen</span></span><span class="s1">. Préface de </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s2">Pierre Dhainaut</span></span><span class="s1">.</span></span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">… <em>D’Ores et Déjà</em> (poésie), de <span style="text-decoration: underline;">Daniel Martinez</span>.</span></p>
MCSJuanhttp://tramesnomades.hautetfort.com/about.htmlL’Intranquille 24, revue, littératuretag:tramesnomades.hautetfort.com,2023-08-11:64562742023-08-11T13:03:23+02:002023-08-11T12:15:00+02:00 L’entretien, cette fois, concerne un éditeur, Antoine de Kerversau ,...
<p class="p1"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span class="s1"><img id="media-6467841" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/01/00/402294778.jpg" alt="intranquille24.jpg" />L’entretien, cette fois, concerne un éditeur, </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s2">Antoine de Kerversau</span></span><span class="s1">, interrogé par </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s2">Françoise Favretto</span></span><span class="s1"> et </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s2">Barbara Savournin</span></span><span class="s1">. Trois pages de récits et de réflexions, faisant une sorte de bilan d’une longue aventure éditoriale, avec une série de créations d’éditions diverses. Aventures et parfois mésaventures, mais toujours passion. Parmi les formes éditoriales, ce qu’il considère comme <em>des livres très à part</em>, caractérisés par le signe <em>Label d’art</em> (<em>des livres imprimés, mais en typo manuelle au plomb</em>). Une phrase résume le sens donné à cela : <em>Un livre publié qui existe agrandit le monde</em>. Et deux autres définissent l’éthique de la démarche : <em>J’ai toujours privilégié la découverte sur l’exploitation et la gestion. Pas de soumission ni de freins intempestifs, que la liberté absolue.</em></span></span></p><p class="p1"> </p><p class="p1"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span class="s1">Traductions, ensuite. Jeune poésie italienne, poèmes traduits par </span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s2">Benoit Gréan</span></span><span class="s1">. J’en relève des extraits, sélection subjective, comme toujours…</span></span></p>
MCSJuanhttp://tramesnomades.hautetfort.com/about.htmlÀ L'Index n° 46 (2). Poésie et prose...tag:tramesnomades.hautetfort.com,2023-08-02:64550322023-08-02T21:57:33+02:002023-08-02T08:55:00+02:00 Dans l’introduction de Jean-Claude Tardif , deux sujets. La conception de...
<p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><img id="media-6465980" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/01/01/896133513.jpg" alt="20230606_180949.jpg" />Dans l’introduction de <span style="text-decoration: underline;">Jean-Claude Tardif</span>, deux sujets. La conception de la poésie, d’abord, définie comme <em>acte collectif</em>, création qui <em>se construit, se travaille, dans le temps long</em>. Et, l<em>ittérature de passage, de transmission</em> […] <em>d’abord enracinée dans les revues</em>. Mais ensuite c’est une parole douloureuse, de deuil, car des êtres qui comptaient sont devenus des absents, que la mort a emportés (âge ou maladie). Expression de désespoir et de doute sur ce qui peut se faire alors, sans les Pirotte, Emaz, Noël et quelques autres, dont, notamment, l’ami cher, Werner Lambersy. Suivent, dispersés dans les pages, sept poèmes dits <em>halieutiques</em>, comme une litanie de signes, univers de pêche, pas métaphorique (ou peu) mais réel : l’eau et des animaux dans leur monde, avec des notes d’humour.</span></p>
MCSJuanhttp://tramesnomades.hautetfort.com/about.htmlÀ L'Index n° 46 (1). Poésie...tag:tramesnomades.hautetfort.com,2023-06-24:64490222023-08-02T09:44:14+02:002023-06-24T01:48:00+02:00 À L’Index n° 46, premier compte-rendu, pour commencer… de cette revue...
<p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><img id="media-6457108" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/02/00/896133513.jpg" alt="20230606_180949.jpg" />À L’Index n° 46, premier compte-rendu, pour commencer… de cette revue portée par l'attention du poète et éditeur Jean-Claude Tardif.</span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Je reviendrai rendre compte de ma lecture des textes de ce numéro, très riche (voir les noms sur la couverture : auteurs francophones et auteurs traduits…). Pour l’instant je ne partage que ma participation dans ces pages (extraits ci-dessous), dans le sillage du Marché de la Poésie (où je serai au stand d’Unicité, n° 706, le vendredi 9 de 17h30 à 18h30 environ. J’y repasserai plus tard, le dimanche au moins). </span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Je suis présente dans la revue 46 pour un poème, une réflexion-méditation et une recension.</span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">… Poème. Regarder (en exergue Val del Omar : lui emploie le terme de Dieu, qui n’est pas dans mon vocabulaire, mais je le comprends à ma façon, un sens plus ample – et je crois que pour Val del Omar c’est ainsi qu’il faut l’interpréter).</span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">… Réflexion-méditation, L’ample. Exergue autre, un peu détourné, mais le texte dit comment.</span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">… Recension. Lecture d’un recueil de <span style="text-decoration: underline;">Michel Diaz</span> , pas le plus récent, mais comme c’est la première fois que je présente un livre de lui dans À L’Index, ce livre essentiel s’imposait : </span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><em>Lignes de crête</em>. Ce poète a publié de nombreux recueils et livres d’artistes, et pour moi c’est une œuvre phare.</span></p>
MCSJuanhttp://tramesnomades.hautetfort.com/about.html8 mai. Mémoire. Donc relire Albert Camus...tag:tramesnomades.hautetfort.com,2023-05-09:64421302023-05-10T09:57:19+02:002023-05-09T00:03:00+02:00 En ce 8 mai, relire Lettres à un ami allemand d'Albert Camus......
<p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-6445563" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/02/02/3878332822.jpg" alt="lettres.jpg" />En ce 8 mai, relire <em>Lettres à un ami allemand</em> d'Albert Camus...</span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Le 8 mai marque la mémoire de la victoire contre le nazisme et la fin de la 2de guerre mondiale. C'est aussi un jour d'hommage à Jean Moulin, résistant, qui mourut le 8 juillet 1943 des tortures de l'Occupant. </span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Camus, résistant (<em>Combat</em> clandestin), écrivit ses Lettres à un ami allemand, dont seules les deux premières furent publiées pendant la guerre, les deux autres à la Libération. </span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Regroupées par Gallimard en 1948, elles sont disponibles en collection de poche, Folio,1991.</span></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Ce sont des textes qui donnent la mesure du refus de tout totalitarisme meurtrier. Échos pour l'actualité mondiale... </span></p>