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04/05/2019

2. À L’Index n°37. Parcourir des pages. Donc lire dans le miroir des autres...

A l'Index n° 37.jpgDans cette note, une lecture non exhaustive de textes (poèmes principalement). Préférences, donc sélection. Ce que j’y lis, relis. Citations.
Le miroir des autres, bien sûr. Car on aime ce qui fait écho, même quand cela diffère de soi. Et dans les phrases des autres on se regarde aussi, intérieurement. Les auteurs tendent un miroir de l’universel humain et on emprunte le Je qui n’est pas Je… 
 
PARCOURS et CITATIONS...
 
Luis Mizon offre une dizaine de pages, poèmes, numérotés, qui font partie d’un ensemble, "Les entrepôts de l’instant". Il dit, justement, des instants, "libellules éphémères", trace "le filament caché" de ce qui fait ses "paroles". C’est visuel, coloré, ancré et incarné. Il transmet son "incandescence intérieure" :
 
"sur les vitraux multicolores
 je reconnais mon itinéraire inachevé
 la quête de mon âme
 et de l’amour des autres
 les échos de mon conte
 sont aussi des images en quête de paroles"

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03/05/2019

1. À L'INDEX n°37. Faire revue (Jean-Claude Tardif). Donc offrir la poésie "à la présence du monde" (Jean-Pierre Chérès).

à l’index,à l’index 37,poésie,jean-claude tardif,jean-pierre chérès,henri pichette,lelivreadire.blogspot.com,le livre à dire"Pour moi le poète n'est qu'un instant, une fugacité, un mot égaré qui nous grandit, nous fait advenir. La seconde d'après il redevient vulgum pecus, factotum, quidam et citoyen ; homme ordinaire dans une vie qui l'est tout autant. C'est cet instant, ce souffle court qui le travaille, le taraude et le projette brièvement ailleurs qui le fait et le gardera poète."
 Jean-Claude Tardif, "Au doigt et à l'oeil" (Avant-propos)
 
Je pose enfin la recension de ce numéro de la revue A L’Index, qui m’est particulièrement chère. Alors que le numéro suivant vient de sortir (passionnant dossier sur Michel Mourot, photographe et écrivain). Pourquoi ce décalage de temps ? Je sais et ne sais pas. Des tas de travaux en retard, dont certains demandent beaucoup de silence, de temps de regard intérieur (dont intense réflexion sur l’art photographique : mon art poético-photographique, pour un projet en chantier). Et il y a, dans l’écriture, des moments de maturation où il faut accepter de ne rien faire. 
Mais, réflexion faite, et après relecture des textes et poèmes que je préfère, je crois y être entrée autrement, plus que je n’aurais pu le faire avant. Lire et oublier, même soi (sa propre écriture...), puis relire, c’est toujours autrement, et plus. 

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