Echamos fuego al agua… Nous mettons le feu à l’eau et éteignons la transparence. C’est ainsi que l’homme brûle la clarté du monde et l’embrase de silence. Le tremblement humain du feu, fracas d’une voix qui s’ouvre, fait taire toute parole. Le feu, il lui suffit de brûler. Javier Vicedo Alós, Insinuations sur fond de pluie , anthologie bilingue, Fondencre, 2015 trad. Édouard Pons (Début d’un poème dédié à Roberto Juarroz, Hommage vertical ). Ce recueil regroupe des textes provenant...
Archives > 2020-06
29/06/2020
René Char, En trente-trois morceaux
Oiseau jamais intercepté Ton étoile m’est douce au cœur Ma route tire sur sa raie L’air s’en détourne et l’homme y meurt. René Char, En trente-trois morceaux (texte1), 1956, GLM, Gallimard, 1983 C’est le premier fragment en vers des trente-trois textes de ce recueil. Poèmes brefs, numérotés, dont le plus long est le dernier, avec neuf vers. On trouve un...
28/06/2020
Jean Mambrino, Le Veilleur aveugle
Avance, Corps de soleil et de blessures, Le vent des nuits pour seule armure, Porteur d’une coupe de sang, Entre tes mains consumées. Tout l’espace de la guerre...
27/06/2020