L'EUROPE, L'OCCIDENT... et l'Ukraine... Démocratie contre totalitarisme.
23/03/2022
L'Europe n'a pas su voir. N'a pas entendu les alertes. A cru que Poutine pensait comme on pense... En le traitant comme s'il n'était pas déjà un criininel de guerre et un dictateur. Nous avons refusé d'intégrer l'Ukraine à l'Otan, pour ne pas 'provoquer' Poutine. Pas réagi pour la Syrie aux crimes de guerre. Les failles et les faillites... Coupables.
Que faire, maintenant ?
Accentuer les pressions.
Et passer plus d'armes efficaces (hélas).
Exiger le retrait de Total de Russie, et des entreprises qui continuent à y travailler, cf. Yves Rocher, groupe Nestlé, Boulanger, etc etc.
Demander à l'Onu (pas à l'Otan qui ne le peut pas) de respecter les engagements de protection d'un pays agressé.
Casques bleus, intervention.
Et, UE, secouer l'Allemagne, qui a mis l'Europe dans une situation problématique avec ses choix énergétiques de dépendance.
J'ai relu les Lettres à un ami allemand d'Albert Camus. Ce pourrait être celles d'un résistant ukrainien à un Russe soutien de Poutine. Si on relit ce livre il faut relire la préface, d'abord, pour bien comprendre que l'ami n'est pas ami. Mais adversaire idéologique. Qui aurait dû être un allié européen. Quand Camus dit 'vous' il interpelle les nazis. Arès les liens je cite un texte de Camus, écrit pour Combat. La question de la PEUR. Il nous dit ce que les Ukrainiens ont mieux compris que nous.
À gauche, tropisme antiaméricain et pacifisme erroné...CCLJ... (Juifs laïques de Belgique)...
EUROPE. Le temps du courage. Desk Russie, 25-02-22...
Amnésie, danger... Ce que l'Europe oubliait... Entretien avec Alain Bauer, Marianne...
Guerre conventionnelle de retour, pas les moyens d'une riposte. Europe sans défense.
France, arme nucléaire dissuasive, mais baisse des forces en nombre et armements insuffisants. D'où la prudence que les Ukrainiens interprètent comme lâcheté et renoncement dangereux..
Marianne, 08-03-22...
SI LA GUERRE PERDURE... CONSÉQUENCES TRAGIQUES INTERNATIONALES... Opinion internationale.
« Quelque chose en nous a été détruit par le spectacle des années que nous venons de passer. Et ce quelque chose est cette éternelle confiance de l’homme, qui lui a toujours fait croire qu’on pouvait tirer d’un autre homme des réactions humaines en lui parlant le langage de l’humanité.
Nous avons vu mentir, avilir, tuer, déporter, torturer, et à chaque fois il n’était pas possible de persuader ceux qui le faisaient de ne pas le faire, parce qu’ils étaient sûrs d’eux et parce qu’on ne persuade pas une abstraction, c’est-à-dire le représentant d’une idéologie.
Le long dialogue des hommes vient de s’arrêter. Et, bien entendu, un homme qu’on ne peut pas persuader est un homme qui fait peur.
Entre la peur très générale d’une guerre que tout le monde prépare et la peur toute particulière des idéologies meurtrières, il est donc bien vrai que nous vivons dans la terreur.
Nous vivons dans la terreur parce que la persuasion n’est plus possible (…) Nous étouffons parmi les gens qui croient avoir absolument raison, que ce soit dans leurs machines ou dans leurs idées.
Et pour tous ceux qui ne peuvent vivre que dans le dialogue et dans l’amitié des hommes, ce silence est la fin du monde.
Pour sortir de cette terreur, il faudrait pouvoir réfléchir et agir suivant sa réflexion. Mais la terreur, justement, n’est pas un climat favorable à la réflexion.
Je suis d’avis, cependant, au lieu de blâmer cette peur, de la considérer comme un des premiers éléments de la situation et d’essayer d’y remédier.
(…)
Pour se mettre en règle avec [la peur], il faut voir ce qu’elle signifie et ce qu’elle refuse. Elle signifie et elle refuse le même fait : un monde où le meurtre est légitimé et où la vie humaine est considérée comme futile. »
Albert Camus, Ni victimes ni bourreaux, Combat, 1946.
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