Un recueil de Mohamed Kertach...
20/11/2022
Comme enseignant de français (qui avait surtout produit des dossiers universitaires et des monographies), l'auteur a participé à des initiatives de promotion de la lecture et de la création (ateliers d'écriture), dont un échange avec la région du sud de la France (voir un lien en bas de note). Sa conception de la littérature lui fait utiliser le concept de bibliothérapie, pour exprimer la foi dans le pouvoir des textes. Je suis l'être de mes lectures, dit-il de lui. Il est aussi celui de plusieurs langues (arabe, français, tamazight et anglais), et on sait comment cela peut interférer sur la manière de penser l'écriture, et d'entendre les sons de la langue. Mais une autre dimension compte, le visuel dans l'écriture (et c'est cela sans doute qui l'a fait s'intéresser notamment à Marguerite Duras, elle qui fut entre écriture et création cinématographique). Dans le recueil un poème sur les yeux, et, en phrase de bas de page le mot aveugle associé à la perception visuelle. Aveugle par excès de perception, ou pour savoir une autre dimension du regard... Parmi ses références, Claude Simon et René Barjavel (l'imaginaire...).
L'avant-dire du poète consacre deux pages denses et profondes au sens du titre du recueil et à ses prolongements. Car il nous renvoie à un conte (que je connaissais pour l'avoir souvent rencontré dans des ouvrages sur le soufisme). Un récit de sagesse dont l'auteur laisse la morale, pour le dépasser autrement, esthétiquement, musicalement. Mais je fais ce rappel cependant.
1 commentaire
Voici une présentation qui me fait honneur, je remercie la poétesse, auteur de Le Réel est un poème métaphysique, Marie- Claude San Juan d'avoir consacré cette analyse à mon recueil L'herbe bleue, d'avoir saisi et relevé l'essentiel de sa composition et de son contenu et de l'avoir donc rendu plus proche du lecteur intéressé et ouvert la voie à d'autres lectures critiques bienvenues. Merci poétesse et amie.
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