Le titre peut surprendre quand on sait de quoi on parle. D'horreur, de terreur, de haine, de barbarie. La peine de mort. Mais justement, cette persistance archaïque des modalités de traitement des crimes, concerne par son horreur même les artistes, et eux en premier lieu. Car comment pouvoir créer de la beauté par les mots, la musique, ou les images, si on reste indifférent au sort d'humains qui, pendant qu'on écrit, pendant qu'on crée, souffrent la torture dans un couloir de la mort ? Car cette attente de la mort ou de la grâce est une torture, un martyre. Aucun crime...
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