Anne Perrier, poète, nomade de l’essentiel. Nomade enfuie…
28/01/2017
Au moment de mourir tous les cris
Déchirants de la terre que j’emporterai
Toutes les larmes non
Mais ce rire d’enfant comme un chevreuil
Qui traverse la foudre
Anne Perrier, La voie nomade
Elle meurt, mais les textes sont là. J’aurais aimé la connaître, elle qui demandait « où est ma demeure » et rêvait de possession qui soit dépossession, en cherchant à la frontière du silence. Demeure? Celle des mots, mais justement lesquels pour dire l’essentiel? Et celle du sens intérieur, d’un rapport juste au monde et à la mort, donc à la vie. Perte d’une inconnue non rencontrée, mais si connue, si proche, rencontrée autrement, intimement.
Poèmes… « La voie nomade » et autres titres… http://www.wikipoemes.com/poemes/anne-perrier/la-voie-nom...
Article du Temps… https://www.letemps.ch/culture/2017/01/22/poete-vaudoise-...
Chronique du Monde. Disparitions… http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2017/01/25/mor...
Fiche wikipedia… https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_Perrier
Note Trames nomades de 2013 une citation, et des liens) : http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2013/12/04/la...
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