ÉLECTIONS EUROPÉENNES. Ou la nécessité de voter.
26/05/2019
DOSSIER à consulter dans Le Un... https://le1hebdo.fr
Et parcours d'autres journaux, ci-dessous.
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La mort de la politique ? (Voir éditorial du Courrier international, au sujet des Gilets jaunes, refus des partis, ou refus de la politique ?).Or nous avons un choix "politique" à faire dimanche. Au sens de "conscience politique", conscience des enjeux.
Un message d'un grand penseur qui nous dit de voter... Et de voter, aussi, dans notre intérêt individuel (quel que soit le résultat : car nous serons transformés par nos choix). Passionnant.
La chronique de Yuval Noah Harari (Le Monde du 24 mai 19) prolonge l'analyse proposée par Alain Frachon. C'est l'auteur d'un ouvrage important ("Sapiens : une brève histoire de l'humanité", 2015), qui réfléchit aussi, là, en tenant compte de la réalité planétaire. Et il nous interpelle, car il considère que les élections européennes sont bien plus qu'une mesure de la réalité d'un continent, mais un événement dont les enjeux (risqués) intéressent bien au-delà. Pourquoi ? Parce que, dit-il (et les Européens ne le savent pas suffisamment eux-mêmes) l'Europe a réalisé quelque chose d'unique. "L'Europe représente jusqu'ici la tentative la plus réussie de l'histoire pour trouver le bon équilibre entre intérêts nationaux, régionaux et mondiaux. (...) Elle a créé l'harmonie sans imposer l'uniformité.". Et, dit-il, "Si l'expérience européenne échoue, comment espérer que le reste du monde réussira ?" Il réfute les arguments qui expliqueraient un refus de voter. Il y a des désaccords et des refus... Et on a des reproches à faire à certains politiques. Oui. Mais on peut l'exprimer et prendre aussi la mesure de ce qui est mieux que d'autres perspectives. Ne pas choisir le pire. Et ne pas refuser de choisir pour n'avoir pas la perfection à l'horizon. Ne pas croire que tous les politiques sont corrompus ("tous pourris"). C'est faux, on ne peut dire ça. Beaucoup sont sincèrement engagés. (Mais tous ne sont pas à mettre sur le même plan. Ainsi les nazis avaient comme opposants des partis et pouvoirs qui pouvaient être critiquables, mais peu importait, il fallait les soutenir, eux, contre le pire). Et, enfin, chaque voix compte, pour la société. Et notre voix compte aussi individuellement pour nous-même (quel que soit le résultat). Et là son argument est très particulier. Votez pour vous, parce que votre choix vous changera, vous, si c'est celui du coeur. Et l'effet suivra dans votre vie. Avec des conséquences contraires suivant le choix (coeur fermé ou ouverture vers le souci d'autrui). Il utilise, dans son texte, une comparaison intéressante, contre la peur de la mondialisation. Le foot. On s'y donne des règles que tous acceptent, et on peut jouer ensemble, en gardant son identité nationale. Être à la fois en train d'agir pour son pays, ou de soutenir son équipe, et en train de partager un événement qui relève de la mondialisation. Or on peut faire la même chose dans les autres domaines (économiques, sociaux, etc.).
La chronique de Yuval Noah Harari (Le Monde du 24 mai 19) prolonge l'analyse proposée par Alain Frachon. C'est l'auteur d'un ouvrage important ("Sapiens : une brève histoire de l'humanité", 2015), qui réfléchit aussi, là, en tenant compte de la réalité planétaire. Et il nous interpelle, car il considère que les élections européennes sont bien plus qu'une mesure de la réalité d'un continent, mais un événement dont les enjeux (risqués) intéressent bien au-delà. Pourquoi ? Parce que, dit-il (et les Européens ne le savent pas suffisamment eux-mêmes) l'Europe a réalisé quelque chose d'unique. "L'Europe représente jusqu'ici la tentative la plus réussie de l'histoire pour trouver le bon équilibre entre intérêts nationaux, régionaux et mondiaux. (...) Elle a créé l'harmonie sans imposer l'uniformité.". Et, dit-il, "Si l'expérience européenne échoue, comment espérer que le reste du monde réussira ?" Il réfute les arguments qui expliqueraient un refus de voter. Il y a des désaccords et des refus... Et on a des reproches à faire à certains politiques. Oui. Mais on peut l'exprimer et prendre aussi la mesure de ce qui est mieux que d'autres perspectives. Ne pas choisir le pire. Et ne pas refuser de choisir pour n'avoir pas la perfection à l'horizon. Ne pas croire que tous les politiques sont corrompus ("tous pourris"). C'est faux, on ne peut dire ça. Beaucoup sont sincèrement engagés. (Mais tous ne sont pas à mettre sur le même plan. Ainsi les nazis avaient comme opposants des partis et pouvoirs qui pouvaient être critiquables, mais peu importait, il fallait les soutenir, eux, contre le pire). Et, enfin, chaque voix compte, pour la société. Et notre voix compte aussi individuellement pour nous-même (quel que soit le résultat). Et là son argument est très particulier. Votez pour vous, parce que votre choix vous changera, vous, si c'est celui du coeur. Et l'effet suivra dans votre vie. Avec des conséquences contraires suivant le choix (coeur fermé ou ouverture vers le souci d'autrui). Il utilise, dans son texte, une comparaison intéressante, contre la peur de la mondialisation. Le foot. On s'y donne des règles que tous acceptent, et on peut jouer ensemble, en gardant son identité nationale. Être à la fois en train d'agir pour son pays, ou de soutenir son équipe, et en train de partager un événement qui relève de la mondialisation. Or on peut faire la même chose dans les autres domaines (économiques, sociaux, etc.).
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Analyser, et résister. Donc ( je complète le message de la chronique ...) VOTER.
Comme souvent, la chronique d'Alain Frachon (Le Monde, 24 mai 19) donne pas mal de pistes de réflexion. Ici, à partir de ses observations, et des lectures d'historiens, de bilans d'ONG et d'analystes divers, il fait le portrait de l'état de la démocratie dans le monde. Constat inquiétant sur la montée des autocraties, et, pire, sur la banalisation qui fait "accepter", ou du moins tolérer, la fréquentation de régimes qui oppriment et tuent. Alibi de la non-ingérence (qui n'interdit pourtant pas de penser et de dire), raisons de géopolitique plus ou moins défendables, et intérêts commerciaux étouffant les options morales et les conceptions relatives aux droits humains. Sans naïveté ni angélisme au sujet des règles des relations internationales il montre cependant comment la démocratie est mise en danger dans le monde entier. Liens affichés avec des dictateurs ainsi légitimés, options éthiques écartées, modèles infamants réhabilités, tout concorde. Ce n'est pas sans causes. Crise motivée par des questions sociales (inégalités, injustices), peurs planétaires (menace climatique), bouleversements médiatiques (effets des réseaux sociaux). Alors, que faire ? Penser, analyser, réagir. L'historien Robert Darnton, nous dit Alain Frachon, parle (dans une chronique du New York Times) d'un "changement de climat politique", dans le sens du recul des démocraties, et nous conseille de relire Voltaire, pour comprendre ce qui est en jeu, processus et sens. Et un autre penseur, nous dit-il, Stephen Greenblatt (érudit d'Harvard), nous conseille, lui, la lecture de Shakespeare (on peut lire son ouvrage "Tyrans. Shakespeare raconte le XXIè siècle"). En attendant, retenons l'inquiétant constat, et résistons. Premier pas : VOTER contre ceux qui combattent les valeurs de la démocratie et sont influencés par des autocraties (d'un genre ou d'un autre).
Comme souvent, la chronique d'Alain Frachon (Le Monde, 24 mai 19) donne pas mal de pistes de réflexion. Ici, à partir de ses observations, et des lectures d'historiens, de bilans d'ONG et d'analystes divers, il fait le portrait de l'état de la démocratie dans le monde. Constat inquiétant sur la montée des autocraties, et, pire, sur la banalisation qui fait "accepter", ou du moins tolérer, la fréquentation de régimes qui oppriment et tuent. Alibi de la non-ingérence (qui n'interdit pourtant pas de penser et de dire), raisons de géopolitique plus ou moins défendables, et intérêts commerciaux étouffant les options morales et les conceptions relatives aux droits humains. Sans naïveté ni angélisme au sujet des règles des relations internationales il montre cependant comment la démocratie est mise en danger dans le monde entier. Liens affichés avec des dictateurs ainsi légitimés, options éthiques écartées, modèles infamants réhabilités, tout concorde. Ce n'est pas sans causes. Crise motivée par des questions sociales (inégalités, injustices), peurs planétaires (menace climatique), bouleversements médiatiques (effets des réseaux sociaux). Alors, que faire ? Penser, analyser, réagir. L'historien Robert Darnton, nous dit Alain Frachon, parle (dans une chronique du New York Times) d'un "changement de climat politique", dans le sens du recul des démocraties, et nous conseille de relire Voltaire, pour comprendre ce qui est en jeu, processus et sens. Et un autre penseur, nous dit-il, Stephen Greenblatt (érudit d'Harvard), nous conseille, lui, la lecture de Shakespeare (on peut lire son ouvrage "Tyrans. Shakespeare raconte le XXIè siècle"). En attendant, retenons l'inquiétant constat, et résistons. Premier pas : VOTER contre ceux qui combattent les valeurs de la démocratie et sont influencés par des autocraties (d'un genre ou d'un autre).
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Quand l'extrême droite utilise la peur des réfugiés (autant que celle des migrants économiques) et que, à l'inverse, l'extrême gauche présente une réalité fantasmée des migrations et de la société française, le journal Le Parisien veut témoigner en montrant des itinéraires réels, complexes, de personnes qui viennent enrichir notre réalité et dire comment elles y voient leur intégration, sur quelles valeurs et quels partages. Trois portraits.
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Une voix qui compte. A moins de préférer être (dangereusement) amnésiques.
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Comment on voit une logique tant idéologique et politique que chronologique (histoire qui se suit) dans les alliances et les intérêts. Comme le dit la chronique, le faux patriotisme de l'extrême droite (et autres souverainistes..) est totale inféodation au Kremlin. (J'ajoute : avec le soutien d'un Bannon qui "conseille", pour d'autres intérêts et d'autres motivations.) Convergence des autoritarismes. Et on s'abstiendrait de voter ?
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Bannon est très impliqué, malgré les démentis des intéressés (RN). Dit donner des conseils au RN (et populistes ailleurs) "sur la levée de fonds", et attendre des effets sur la politique aux Usa, par ce qui adviendra en Europe. Enjeu national pour lui, et international.
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Vigilance.… Autre menace. Informations, à lire, sur les stratégies des Frères musulmans aux Européennes. Nécessité de ne pas voter pour des listes qui seraient complaisantes avec ces idéologies.http://www.cclj.be/node/12602?fbclid=IwAR3UdtcMi1wPXICcVc1RXEd7ZLu1z8RRcrba3kYQzexmoTir2qjisR6-Kxw
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