Bilan du Marché de la Poésie... Signature (Ombres géométriques frôlées par le vent) et quelques visites...
12/11/2021
Le Marché de la Poésie est passé. Fin octobre a remplacé juin dernier… La tempête nocturne a renversé certains stands, une averse a glacé les travées, ensuite ce fut le froid sans pluie. Dur pour qui revenait depuis peu du sud, soleil encore dans la peau et la tête.
Avant le Marché il y eut Le Salon de la revue où j’ai limité ma visite à peu de tables (budget oblige), récupéré une anthologie des Cahiers du Sens de 2013 et un ancien numéro sur le thème de l'initiation, et, bien sûr, choisi un volume de la collection de Vincent Rougier, en gardant un autre à voir pour le Marché. J’avais commencé par la rencontre autour de l’anniversaire de la revue L’Intranquille.
Marché, donc. Le vendredi 22 j’avais un moment de signature prévu chez Unicité, avec mes Ombres… (voir partie finale, Ombres, et liens…). Rencontre d’autres auteurs Unicité. Et achat d’un volume de poésie et photographie de Minh-Triet-Pham, Reflet aveugle.
Mais le Marché est multiple...
Et justement vendredi était le jour de présence (chez Tschann) de Vincent Rougier, peintre éditeur, et le choix d’un deuxième livret de sa collection Plis urgents. J’aime l’alliance de la poésie et de la peinture (la sienne et celle d’autres plasticiens qu’il choisit). Pour octobre il n’avait pas pris de stand. En juin je lui prendrai un livre de Werner Lambresy, un volume plus massif, anthologie d’aphorismes.
D’un jour à l’autre j’ai un peu erré entre les tables de livres. Laissant certaines visites pour juin prochain…
Le jeudi il y avait eu un hommage rendu aux éditeurs des Cahiers du Sens /_Le Nouvel Athanor, Danny-Marc et Jean-Luc Maxence, reconnaissance bien méritée pour tant d’années de diffusion de poésie. Au stand j’ai choisi un recueil de Frédérique Kerbellec, au beau titre, La transparence des pierres.
J’ai visité Roland Chopard, mon co-auteur d’Ombres, sur sa table d’AEncrages, trouvé un James Sacré, Et parier que dedans se donne aussi la beauté, et reçu le dernier livre de Roland Chopard, Progressions (Bruno Guattari éd.).
J’ai acheté un livret d’une dizaine de pages d’André Velter, L’Atelier céleste de Bénarès (éd. L’Étoile des limites). Hasard, alors que je relis l’autobiographie de Yogananda…
Plusieurs découvertes chez Diérèse et Les Deux-Siciles, éd. de Daniel Martinez. En plus du dernier numéro de la revue, un superbe petit livre d’artiste, Diadème du regard, de Jacques Coly (plasticien que je ne connaissais pas, mais qui écrit également) et Daniel Martinez (poète, qui d’ailleurs peint aussi, dont j’ai aimé ce que j’ai vu, notamment dans la revue). De lui, j’ai acquis un petit volume édité par Le Nerprun Solaire. Mais j’ai repéré une Anthologie de la poésie des Tang (j’irai plus tard la chercher dans une librairie qui en a en dépôt) et une sur les Poètes de l’Absolu (qui ne cherchent pas la reconnaissance et sont capables de rareté, exactement ma conception de ce qu’est la dimension d’écrire (cela j’en ferai la commande par l'édition des Deux-Siciles…).
Évidemment j’ai cherché le deuxième recueil d’Ashraf Fayad, Je vis des moments difficiles, traduit par Abdellatif Laâbi, et publié par la Maison de la Poésie Rhône-Alpes.
Je n’ai pas dépassé mon budget, plusieurs livres étant de prix très modique.
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Donc, pour moi, c’était le retour sur les Ombres géométriques frôlées par le vent, que l’épidémie avait privées de Marché. Depuis la publication il y a eu des réactions publiées et des courriers (notamment de poètes belges, dont Claire Légat et Laurence Amaury, dont j’ai reçu de très belles lettres, en affinité totale d’écriture et de regard, et d’amis, poètes et lecteurs, en réciprocité d'estime).
Publication de recensions, donc.
Le poète Michel Diaz a posé sur son site la superbe analyse qu’il m’avait adressée et qui m’avait touchée particulièrement (lien ci-dessous). Érudite et subtile, sa lecture entre complètement dans le processus du regard et de la parole sur le regard. Je lis ses poèmes et en ce moment je relis deux de ses derniers ouvrages, qui méritent d’être médités avant d’en dire quoi que ce soit.
Dans le dernier numéro de la revue À L'Index (43). Et, pages 160-162, la lecture de Jean-claude Bourdet (poète que je lis aussi régulièrement) est un autre voyage dans ce livre d'Ombres. Il met l'accent sur imaginaire et mystère. L'art visuel l'intéresse (il a créé un ouvrage avec une plasticienne).
Le dernier numéro de la revue Saraswati (n°16) sur les saisons (j'avais participé avec deux poèmes) contenait un coup de cœur de Silvaine Arabo, qui proposait aux lecteurs de "déchiffrer" les ombres photographiées et d'être attentifs à ce que les traces signifient là. Revue des éditions Alcyone.
Au Marché, j’étais présente (pages...) sur deux autres stands. Celui des Cahiers du Sens, pour mes poèmes dans les numéros des dernières années de la revue, dont celui sur le silence, n° 30 (où j’avais aussi un texte sur le silence, et des recensions). Et celui de l’Atelier de l’agneau, pour mon ample poème d’inspiration chamanique sur les animaux, Je me souviens du mystère, dans la revue L’Intranquille n°19. Recension des numéros des revues, déjà sur ce blog.
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LIENS… livres et revues mentionnés, présents au Marché…
Le livre, Ombres géométriques frôlées par le vent, page de l’édition Unicité... http://www.editions-unicite.fr/auteurs/SAN-JUAN-Marie-Cla...
La recension de Michel Diaz... Ombres géométriques frôlées par le vent - Marie-Claude San Juan & Roland Chopard - Michel Diaz
Éditions Vincent Rougier. Revue Ficelle et Plis urgents... http://www.rougier-atelier.com/?product_cat=plis-urgents
Les Deux-Siciles (Daniel Martinez), note sur l’Anthologie de la poésie des Tang… http://diereseetlesdeux-siciles.hautetfort.com/archive/20...
Cahiers du Sens N°30… Présentation, Decitre… https://www.decitre.fr/revues/les-cahiers-du-sens-n-30-le...
L’Intranquille n°19… https://atelierdelagneau.com/fr/l-intranquille/245-l-intr...
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