(1) PRINTEMPS des POÈTES 2024. Poésie et... désolantes polémiques
17/02/2024
Ayant composé des vers (…) J’ai oublié de prendre part aux polémiques de doctrine.
Milarepa
Notre poésie vit et meurt de refus et de dédains : du goût, du style, du sujet, de la mémoire, du public, du cœur, de l’art, et même de la beauté, et même du poème. (…) Qui dit mots dit mode. / Qui dit mode dit mort.
Gabriel Audisio, Misères de notre poésie, Seghers, 1943.
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Édition 2024 (9 au 25 mars), la Grâce. Le texte-programme du Printemps des Poètes est de Sophie Nauleau (directrice du Printemps depuis quelques années, et démissionnaire suite à la polémique lancée le 18 janvier dans Libération, « aucune parole n’étant audible ») : voir le lien, en fin de note pour lire son texte sur le thème de la grâce.
Je ne sais rien des éventuelles tensions autres, internes à l’institution, mais des reproches exprimés par des auteurs concernaient l’absence de recueils de poèmes dans sa bibliographie, en plus du choix du parrain refusé dans une tribune-pétition. Cependant elle a publié plusieurs études et anthologies, et j’ai lu d’elle un essai dont le titre dit comment la poésie est, selon elle, un univers pour un cheminement intérieur : La poésie à l’épreuve de soi.
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Sylvain Tesson, lui, est déjà présent dans cet ouvrage de Sophie Nauleau, notamment pour ce qu’il écrit dans sa préface (Haute volée) au livre de Stéphanie Bodet, À la verticale de soi. Il dit qu’elle trouve dans l’ascension « une occasion de porter la vie à un haut degré d’accomplissement. » : l’acte poétique est donc là dans la manière de vivre l’escalade. Ce qui fait pour Sylvain Tesson certainement écho avec sa propre perception du rapport au corps et à la nature. Il déplace ainsi le cadre de pensée du poétique hors de la page, comme état vital, expérience. Les trois titres (essai de Sophie Nauleau, récit de l’alpiniste Stéphanie Bodet, préface de Sylvain Tesson) ont en commun le fait de relier la dimension du poétique à une exigence « d’accomplissement ». Ce qu’il écrit sur ce thème, on le retrouve dans ce qu’il explique de sa démarche dans des entretiens. (Il peut être passionnant de l’écouter développer la complexité de sa perception avec subtilité, en renvoyant aux univers des poètes qu’il aime et cite de mémoire, les ayant beaucoup relus.)
Alpinisme (Stéphanie Bodet préfacée), je retrouve là Erri de Luca, qui, lui aussi, a cherché une voie dans les sommets (voir les liens vers mes notes sur lui, tout en bas). Et quand on sait que l’affiche est cette année de Fabienne Verdier, il y a un univers qui se dessine. Est-ce Sylvain Tesson qui a dérangé cette année, ou l’altitude de ce qui est convoqué : « cet état de grâce de la parole et du corps tout entier, que connaissent les poètes autant que les athlètes et les aventuriers » ? Et, pire, ce qui est proposé : « d’affûter nos âmes pour que la créativité, l’allégresse et la splendeur (…) transcendent nos imaginaires et nos vies » ? J’ai l’impression que des espaces mentaux se sont heurtés, au-delà du nom du parrain, rejeté par une catégorie d’auteurs ou de supposés acteurs culturels, avec des arguments qui cachaient aussi un malaise plus profond qu’une histoire de couleur politique supposée (leur rejet critique faisant écran, empêchant de saisir le reste ou de l’accepter). Des frontières idéologiques peuvent correspondre aussi à des barrières mentales plus ou moins inconscientes, d’ordre métaphysique (à lire des commentaires qui se veulent ironiques au sujet du thème, la grâce, comme si le texte qui le présente n’avait pas été lu).
Fabienne Verdier, justement (l’affiche est sur le site du Printemps des Poètes). D’elle j’aime la démarche et les œuvres. Son autobiographie d’apprentie calligraphe en Chine est passionnante (l’apprentie devient maître) : Passagère du silence. Dix ans d’initiation en Chine. Et j’apprécie particulièrement les ouvrages réalisés avec François Cheng, dont Poésie chinoise, pour Albin Michel. Les poèmes, traduits par lui, sont extraits de son ouvrage, Entre source et nuage. Les calligraphies restituent un monde.
Quand, en consultant les pages du site du Printemps des Poètes on voit dans le dossier de présentation les exergues et citations, il y a de quoi bousculer ceux qui ne voudraient pas adhérer à la conception de Jean Rouaud, qui, dans une émission de France culture (du 7 février 2024) dit vouloir « rappeler l’ambition mystique de la poésie ». C’est exactement ce qui est rappelé là, justement, cette ambition. Zéno Bianu parlant de « concevoir l’inconcevable » et évoquant un « retournement de l’esprit », ou le poète chinois du XIème siècle, Li Tche-Yi, cité pour introduire la page sur l’affiche, qui affirme : « Entre éveil et poésie, nulle différence ». Puis ce qui est dit sur Fabienne Verdier, « elle qui sait peindre l’âme et le souffle ».
J’ai détesté la tribune contre Sylvain Tesson car je ne supporte pas les lynchages, et cette attaque, relayée ensuite sous diverses formes, relève de cela. Aucun intérêt que ce procès idéologique complètement hors sujet, se trompant de cible, et évacuant la poésie. D’ailleurs dès le début leur texte est politique, mais loin de Sylvain Tesson. Ce pourrait être un éditorial de Plenel… C’est comme si l’attaque contre Sylvain Tesson servait de prétexte.
J’avais notamment relevé un mensonge qui, semble-t-il, aurait été corrigé ensuite, mais après signatures et diffusion, ce qui n’est pas intellectuellement honnête (attribution erronée d’une préface à un livre censé montrer la déviance de pensée du préfacier, signe de méconnaissance). Je ne mettrai pas le lien vers cette tribune que tous peuvent retrouver, n’ayant aucun désir de cautionner ce qui relève du mauvais procès et fait penser aux tribunaux de certaines périodes historiques.
La conviction d’être dans une juste ligne idéologique est suspecte, les justes lignes de ceux qui croient savoir le bien pour tous ont créé des catastrophes dans l’Histoire et en préparent d’autres. Activation des radicalités réciproques. Parmi les signataires, quand on en croisait sur Facebook, et qu’on tentait d’exprimer des critiques nuancées, certains étaient aussi violents et vulgaires que l’extrême droite qu’ils disent vouloir combattre (et dont ils ne sont parfois pas si loin, finalement, les extrêmes se rejoignant). Et comme le dit Riss dans Charlie Hebdo, la suspicion était rapide : il y a des questions qu’il ne faut pas poser…
Reste la violence des rejets et l’hypocrisie des postures. Quand certains de ceux qui hurlent ici peuvent voir passer une lecture complaisante des pamphlets de Céline et jouer les aveugles pour ne pas heurter un vague éditeur de notes qui pourrait parler de leur livre (et ne le ferait pas s’ils dénoncent l’inqualifiable). Cela je l’ai vu (et je dis bien « pamphlets », pas grande littérature présumée). Rien n’a changé depuis que le grand Gabriel Audisio, poète et résistant, écrivait sa déception, sa colère, dans Misères de notre poésie (1943), livre dont j’ai fait une recension (lien en fin de note).
Sylvain Tesson serait-il réactionnaire ? Des éléments iraient dans ce sens, semble-t-il, d’après les détracteurs. Des fréquentations qui révèleraient un attrait pour des personnalités… réactionnaires, ou pire... Lui préfère accepter d’être considéré comme « rétrograde » (ainsi qu’il le dit dans un entretien sur France 2), opposant la capacité de contradiction et la liberté aux étiquettes fermées qui classent par « conformisme ».
Mais d’autres amitiés (comme celle de Jean-Christophe Rufin) montrent que l’être est plus complexe. Preuve, aussi, ses interventions renouvelées à France inter... (pour ceux qui veulent interpréter les fréquentations, procédé douteux de n’en choisir que dans un sens…). Militant ou activiste, apparemment pas. Quant à certains arguments cherchant au-delà de ses fréquentations des preuves d’une abjection idéologique, certains sont plus que faibles, au moins très discutables. Essentialise-t-il les Russes en parlant d’esprit slave, comme l’affirme Jean-Xavier Ridon dans une chronique mentionnée dans les critiques relevées sur la fiche Wikipédia ? Il y a bien des caractères de peuples, qui tiennent à la culture et à l’histoire, et de nombreux commentateurs utilisent cette qualification pour essayer de saisir une énigme (y compris des personnes appartenant à cet univers culturel, presque comme revendication d’une profondeur, d’une richesse). Et quand une chroniqueuse du Monde diplomatique voit dans sa fascination pour la montagne une signification politique (qu’elle sous-entend douteuse) c’est une projection illogique. (N’est-ce pas jeter un soupçon sur tous les alpinistes ou marcheurs en montagne ?). Erri de Luca, à l’opposé de toute pensée réactionnaire, a commenté sa passion similaire, dont le sens n’est en rien suspect. Et c’est très proche de ce qu’en dit Sylvain Tesson analysant sa pratique (entretien sur France inter) : « La dimension sacrée, mystique, spirituelle, et intérieure de l'effort ne me déplaît pas. Ni celle de la correspondance entre ce qu'on peut appeler l'idée de Dieu, à définir, et la beauté des Alpes. » (Mais il a dit souvent ne pas être croyant, c’est à distinguer).
Patricia Martin (sur France Inter) dit, au contraire, au sujet d’un de ses ouvrages, Blanc, que « l'alpinisme en tant que métaphore de la vie est bien campé ». Émission (voir le lien, ci-dessous) où les intervenants font des lectures très diverses du même livre…
Certaines déclarations y sont un peu ridicules. L’expression « nous funambulions » est pour le journaliste (et psychanalyste…) Arnaud Viviant, un des « marqueurs stylistiques de droite » (c’est le même qui s’énerve pour une erreur concernant Lénine : ironie volontaire possible de Sylvain Tesson, plutôt, et peu importe, sachant la nature du personnage Lénine…). Il relève aussi une phrase sur l’islam au sujet des migrants fuyant « la guerre d’islam pour arriver aux rives chrétiennes ». C’est sans doute un raccourci réducteur, doublement, oui (les « rives chrétiennes »…). Mais des phrases d’auteurs de culture musulmane, croyants laïques ou agnostiques ou athées, sont parfois plus dures, quand ils veulent critiquer des pouvoirs théocratiques répressifs ou des dogmes qui les emprisonnent. (Pour situer cet intervenant si hostile à Sylvain Tesson, et si convaincu d’avoir raison : candidat malheureux – étiqueté extrême gauche - aux législatives de 2017, 0,54 % des voix à Paris...).
Une autre trouve qu’il y a « beaucoup de religiosité » parce qu’il voit des calvaires et des statues religieuses sur les chemins (où il y en a…). Et alors ? Et elle donne la référence d’un essai sur les couleurs dont l’auteur dit du blanc que « c’est la couleur du mensonge et du pouvoir ». Donc voir la neige en blanc ce serait réactionnaire ? Alors que, bien plus subtile, dans son livre Le Blanc de l’Algérie, Assia Djebar citait Kandinsky et André du Bouchet pour dire le lieu de l’écriture qui fait sourdre du sens à partir du silence, des marges, et de la mort même.
Blanc, émission sur ce livre. Des avis contradictoires. France inter, 12-12-2022… https://www.radiofrance.fr/franceinter/blanc-de-sylvain-tesson-livre-de-droite-ou-ouvrage-plein-de-charme-l-avis-du-masque-et-la-plume-1839417
Sylvain Tesson est-il réactionnaire dans son œuvre ? Ses livres ne sont pas des pamphlets polémiques ou politiques qu’on pourrait toujours critiquer, si c’était le cas. Les discussions autour de cet ouvrage, Blanc, ne permettraient pas de le situer ainsi, pas plus que ses lecteurs… Et c’est un exemple qui correspond à l’ensemble de son univers.
Avoir déplacé le sujet dans un domaine qui lui est étranger trahit ce que devrait être l’ambition poétique, celle d’être un art qui concerne la conscience quand elle est voisine des rêveurs de sagesse nomade, proximité que Sylvain Tesson propose pourtant.
MC San Juan
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LIENS…
Édition 2024, La Grâce…
https://www.printempsdespoetes.com/Edition2024
Portfolio 2024 (pdf) : Affiche, texte-programme de Sophie Nauleau, citations… https://www.printempsdespoetes.com/IMG/pdf/portfolio_la_gra_ce_au_15.02.24-1-96.pdf
Dossier de présentation, 2024 (pdf) : Affiche. Actions du Printemps des Poètes. Exergue (citation de Zéno Bianu : « Dire l’indicible, concevoir l’inconcevable, saisir l’insaisissable (…). La résolution poétique (…) surgit toujours comme un retournement de l’esprit »…). Texte de Sophie Nauleau. Présentation de l’affiche de Fabienne Verdier (« Il n’y avait qu’elle, qui sait peindre l’âme et le souffle, et ce rien qui est tout, que l’on nomme aussi poésie, pour être à la hauteur d’un tel intitulé. »). En exergue (pour l’affiche) une citation d’un poète chinois du XIème siècle, Li Tche-Yi : « Entre éveil et poésie, nulle différence. ». Point d’orgue, une citation d’un fragment de Passagère du silence, sur « l’extase », qui « se conquiert »… https://www.printempsdespoetes.com/IMG/pdf/dossier_de_presentation_-_un_certain_etat_de_grace.pdf
Bibliographie. Dont livres de Fabienne Verdier (avec François Cheng) et de Sylvain Tesson… https://www.printempsdespoetes.com/IMG/pdf/pdp_2024_bibliographie_la-grace.pdf
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Sophie Nauleau :
La poésie à l’épreuve de soi, Actes Sud, 2018… https://www.actes-sud.fr/node/63068
Sa réaction aux attaques contre Sylvain Tesson, citations, Le Point, 26-01-2024… https://www.lepoint.fr/culture/la-directrice-du-printemps-des-poetes-demissionne-apres-la-polemique-sylvain-tesson-26-01-2024-2550768_3.php
Livre sur le thème de 2024 (comme ses précédents essais), Mais de grâce écoutez, Actes Sud, février 2024… https://www.actes-sud.fr/catalogue/poesie/mais-de-grace-ecoutez
Entretien, Sophie Nauleau dit le deuil de la rupture professionnelle soudaine, les blessures et les projets. En parsemant ses réponses de citations qui traduisent avec force son ressenti. Elle répond à des questions au sujet de son livre sur la grâce. Le Point, 12-03-2024… https://www.lepoint.fr/culture/sylvain-tesson-au-printemps-des-poetes-la-violence-des-attaques-a-laisse-des-traces-12-03-2024-2554800_3.php
Fiche Wikipédia, Sophie Nauleau… https://fr.wikipedia.org/wiki/Sophie_Nauleau
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Sylvain Tesson (sélection de titres et liens - mise à jour, 18-04-2024, ajout d'une émission du 13-04-2024), Vivre avec la poésie, en compagnie de Sylvain Tesson) :
Un été avec Homère, Éditions des Équateurs, 2018… https://editionsdesequateurs.fr/livre/Un-ete-avec-Homere-/21
Un été avec Rimbaud, coédition Équateurs/France Inter, 2021… https://editionsdesequateurs.fr/livre/Un-ete-avec-Rimbaud/93
Blanc, Gallimard, 2022…
https://www.librairie-gallimard.com/livre/9782072960635-blanc-sylvain-tesson/
Avec les fées, Équateurs, 2024… https://editionsdesequateurs.fr/livre/Avec-les-fees/318
Préface du livre de Stéphanie Bodet, À la verticale de soi, Paulsen, 2017, Folio, 2021. [Extrait numérique, ch. XIII. Extrait : « Devenir soi-même sa propre prise… »]… https://www.editionspaulsen.com/guerin/107-a-la-verticale-de-soi.html
Entretien (intégralement lisible en ligne). À l’affût de la beauté du monde, La Croix, 15-12-2019…https://www.la-croix.com/Culture/Livres-et-idees/Sylvain-Tesson-A-laffut-beaute-monde-2019-12-15-1201066529
Sa conception de l’alpinisme (émission, et texte, citation), entretien, France inter, 13-10-2022… https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-9h10/l-invite-de-sonia-devillers-du-jeudi-13-octobre-2022-1968327
L’affaire Sylvain Tesson. Les commentaires d’auditeurs sur la page de la médiatrice. RadioFrance… https://mediateur.radiofrance.com/infos/sylvain-tesson/
Fiche Wikipédia (dont la partie « Critiques » utilise l’émission de France Inter en retenant surtout les points de vue négatifs…)… https://fr.wikipedia.org/wiki/Sylvain_Tesson
Vidéo. Club Le Figaro Culture du 16 janvier 2024. (Résumé et commentaire, note suivante)… https://video.lefigaro.fr/figaro/video/sylvain-tesson-invite-exceptionnel-du-club-le-figaro-culture/
Vivre avec la poésie, en compagnie de Sylvain Tesson, France culture, doc. Audio, 52 min, et page, 13-04-2024. [Sylvain Tesson et Alain Finkielkraut convoquent les poètes qui les aident à vivre.]… https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/repliques/vivre-avec-la-poesie-en-compagnie-de-sylvain-tesson-6278327
Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages, Éditions des Équateurs, 2008, Pocket, 2013… https://www.lisez.com/livre-de-poche/aphorismes-sous-la-lune/9782266233835
Aphorismes dans les herbes et autres propos de la nuit, Éditions des Équateurs, 2011, Pocket, 2014… https://www.lisez.com/livre-de-poche/aphorismes-dans-les-herbes/9782266233828
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Fabienne Verdier :
Passagère du silence. Dix ans d’initiation en Chine, Albin Michel, 2003, Livre de Poche, 2005… https://www.albin-michel.fr/passagere-du-silence-9782226141859
François Cheng et Fabienne Verdier, Poésie chinoise, Albin Michel, 2000… https://www.albin-michel.fr/poesie-chinoise-9782226112378
François Cheng et Fabienne Verdier, Quand les pierres font signe, Voix d’encre, 1997, rééd. https://www.voix-dencre.net/titres/96-quand-les-pierres-font-signe.htm
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Jean Rouaud, France culture, émission du 7 février 2024…[« Je veux rappeler l’ambition mystique de la poésie. »] https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-midis-de-culture/le-poete-et-auteur-jean-rouaud-redonne-sa-fougue-au-vers-7786093
Lire Erri de Luca, note MC San Juan, 13-05-2020… http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2020/05/13/lire-erri-de-luca-europe-mes-mises-a-feu-et-le-samedi-de-la-6238065.html
Erri de Luca, La parole contraire, note MC San Juan, 30-03-2015… http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2015/03/30/parole-contraire-presence-contre-l-absence-l-evitement-la-f-5593413.html
Gabriel Audisio, ou Ulysse poète (dont recension de Misères de notre poésie). Note MC San Juan, 22-03-2021… http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2021/03/22/gabriel-audisio-ou-ulysse-poete-6304866.html
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Avis de tempête sur le Printemps des Poètes, par Thomas Deslogis, Slate, 08-03-2018…
Article, qui date de 2018, interrogeant « l’institutionnalisation du vers français » avec la domination de la structure du Printemps des Poètes et de Gallimard. Et, écrit le chroniqueur de Slate - qui a rappelé le coup de colère de Jacques Bonnaffé lors du Printemps de 2016 – « au-delà de la ténacité de ce sérail, c’est la gestion même du Printemps qui est aujourd’hui questionnée, ainsi que le fond du discours porté, la façon de défendre la poésie et la nature de celle constamment mise en avant. ». Et, ajoute-t-il, « Parler du Printemps des poètes, c’est aussi parler d’argent public », et il donne des chiffres.
Mais rien à voir avec la polémique de 2024… https://www.slate.fr/story/158644/avis-de-tempete-sur-le-printemps-des-poetes
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ActuaLitté, 25-01-2024. Un article qui fait une synthèse, mais en citant sans donner de références suffisantes. Cependant c’est un portrait de la polémique, même s’il en ajoute une autre, concernant les conditions de travail au Printemps des Poètes, ce qui est un autre sujet, dont on ne sait rien. Les commentaires aussi sont… révélateurs. https://actualitte.com/article/115413/salons-festivals/qui-veut-la-peau-de-sylvain-tesson
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Relire Misères de notre poésie, de Gabriel Audisio. Note du 22-03-2021, sur des livres d’Audisio, dont celui-ci (en deux temps, commentaire et citations)… http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2021/03/22/gabriel-audisio-ou-ulysse-poete-6304866.html
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NOTE © MC San Juan
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