Saraswati 16. Les saisons en poésie...
16/04/2021
Dans son éditorial Silvaine Arabo, l’éditrice, met l’accent sur le retour cyclique des saisons et renvoie aux notions du Yin et du Yang pour dire ce balancement entre deux polarités qui alternent, l’ombre et la lumière, et développer d’autres correspondances.
Dans la revue, les poèmes des saisons constituent un ensemble en trois temps. Mais d’autres rubriques enrichissent le tout, pour près de deux cents pages.
L’art est très présent. Autres créations d’Ève Eden, mais aussi pages sur Lionel Balard (peintures, et entretien), Alain Tigoulet (photographies), et une rubrique sur des techniques japonaises, par Claire Berthouin. Ses créations, qui allient textile et végétal, sont très fines, subtiles, et l’on reconnaît l’esprit du Japon passé dans la main et les yeux d’une créatrice occidentale.
La poésie n’est pas uniquement dans les textes sur les saisons. Présent, notamment, Federico Garcia Lorca, traduit par Annick Le Scoëzec. Suivent des notes de lecture (de Jean-Louis Bernard et Georges Cathalo) et les coups de coeur de Silvaine Arabo (qui m’a offert la joie de recenser Ombres géométriques frôlées par le vent). J’ai repéré des titres dans ces pages, dont deux que je vais mentionner ici.
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Sommaire, suite…
Je vais d’abord parcourir - et citer - les poèmes des saisons, dans l’ordre. Pour certains auteurs j’évoquerai d’autres œuvres, lues ou à lire, dont un ouvrage découvert dans la revue. Puis je reviendrai en arrière, pour les autres rubriques (art, traductions, aphorismes).
Quelques mentions associées aux citations : deux livres de Michel Diaz, un recueil, Lignes de crête, et un ouvrage sur Ulysse - la note de lecture de Georges Cathalo recensant un ouvrage de Jean-Claude Tardif accompagnant des créations de Jean-Michel Marchetti - la revue de poésie créée par Colette Klein, Concerto pour marées et silence - deux recueils de Francis Gonnet - note sur l’entretien de Lionel Balard avec Silvaine Arabo, ce qu’il dit de sa peinture et du lien avec d’autres arts, dont la poésie, qu’il signe Léon Bralda - regard sur les photographies d’Alain Tigoulet et sur ce qu’écrit Laurent Bayart en marge d’elles - commentaires en marge des citations de Miguel Ángel Real et des traductions d’Annick Le Scoëzec - brève introduction des citations de Silvaine Arabo, aphorismes).
Liens : note qui suit, Lignes de crête, recueil de Michel Diaz et page de l’édition Alcyone sur ce livre - Miguel Ángel Real, page de Recours au poème et page d’un site en espagnol - Annick Le Scoëzec, page sur une création théâtrale et entretien avec Silvaine Arabo - art, trois liens (Ève Eden, Alain Tigoulet, Lionel Balard). Et TAG (vers notes précédentes) : Saraswati
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Michel Diaz a écrit quatre amples suites en prose, deux sur la fin de l’hiver, deux sur le printemps. Suites est le terme qui m’est venu, car il y a quelque chose de musical dans ces pages fortement terriennes de marcheur. Regard d’aube, horizon traversé par le passage fugace d’oiseaux, silence à peine habité par un de leurs chants. Après l’aube, le gris du crépuscule. Goût pour l’entre-deux, frontière entre le jour et la nuit, où le regard est plus intense, et, pour qui sait contempler, capable de créer un instant pour "un lambeau d’extase provisoire".
Citations...
"ce que l’on écoute, c’est ce que nous révèle une urgence de l’âme dans l’instant mis à nu, et ce que l’on entend, c’est la nuit qui pose le pied sur son ombre invisible, une forme, couleur, présence, un fantôme échappé du fond de la pensée, comme on sait que de l’autre côté d’une porte le temps s’est arrêté, une porte qui bat sans fin dans les années, et derrière laquelle on sait qu’on nous écoute
et si nous restons là, un goût de sel au cœur, guettant son ineffable tremblement, c’est que nous requiert une flamme, une mince flamme opiniâtre et son espérance, pour vivre, de ce peu de lumière qui peut, jour après jour encore, augmenter la lueur intérieure de nos silences, en nourrir cette absurde tendresse et immense pitié pour ce qui se lève toujours d’eau bleue, cette promesse enguenillée accoudée aux fenêtres de l’aube"
Fin d’hiver II
. et...
"il t’arrive, souvent, de t’asseoir au bord du chemin et de crayonner sur ton calepin ce que tu crois avoir compris de l’enfance du vent, d’épeler la vieillesse des pierres, de pousser ce soupir qui hausse le plafond du rêve, d’épouser pli à pli la vie jusqu’à sentir les jours pendre à tes cils et sonner leurs grelots, y entendre des voix plaintives monter lentement, lentement"
Printemps 1
De Michel Diaz j’avais justement lu, et aimé, son recueil, Lignes de crête (Alcyone, 2019). Magnifique ouvrage, que j’avais déjà l’intention de recenser, je le fais donc, note suivante car l’espace manque ici…
Dans les coups de cœur de Silvaine Arabo, j’ai remarqué la recension d’un autre livre de Michel Diaz, sur le personnage d’Ulysse, Le verger abandonné. Très intéressée et intriguée. Un fil rejoint ma lecture d’Audisio (notes précédentes)… (J’en parle un peu plus dans la note suivante).
…...
Mes deux poèmes, amples aussi, suivent ceux de Michel Diaz et précèdent une citation de Khalil Gibran puis une création d’Ève Eden, tous voisinages dont je suis heureuse. Deux textes sur l’été, ma saison préférée. Ce qui illumine brûle, et La pluie est un lieu immuable. L’été, mais aussi la mémoire et l’oubli. Et la traversée vers l’autre côté de la conscience.
"L’été est circulaire,
nostalgique de l’ascension spiralée
il la prépare en nous,
la métamorphose en cercles incandescents.
C’est loin d’être évanescence inventée."
(…)
"Les mains incendient l’énergétique alchimie,
symbiose du corps kabbaliste.
Et c’est ce volcan qui le peut,
métaphorique été,
fuego."
Ce qui illumine brûle
. et…
"Il pleut, et c’est dehors qu’il faut être.
Déchirer le voile,
tirer vers soi ce mur de nuages."
La pluie est un lieu immuable
MC San Juan
……
Je poursuis mon parcours par quelques citations…
"on tresse chaque jour des liens
avec des hôtes inattendus
un soleil oublié rutilant de couleurs
un violent orage d’été"
Georges Cathalo, Quotidiennes des quatre saisons
De lui j’ai noté avec intérêt la recension d’un livre de Jean-Claude Tardif, poète et éditeur (À L’Index, revue et plaquettes). Je connais bien son œuvre pour en avoir lu et recensé déjà plusieurs ouvrages, mais pas encore celui-ci, repéré, en attente. Plaquette publiée par Éditinter, Noir, suivi de Métamorphose du corps noir. Les textes de Jean-Claude Tardif accompagnent les peintures de Jean-Michel Marchetti, où le noir domine. Je connais les créations du plasticien, pour sa présence dans les publications d'À L'Index et en avoir vu aussi chez AEncrages. Promesse d’une méditation sur l’absolu de la couleur, ou sa négation, qu’est le noir. Occasion de relire Michel Pastoureau, sur le Noir, nous dit Georges Cathalo.
…...
"Les feuilles dorent et les générations meurent.
L’azur ne s’émeut pas. Tout lui indiffère.
Il a vu défiler la houle des humains."
Parme Ceriset, Saisons d’hommes
……
"Les saisons sont comme les étoiles : elles dévoilent rarement leurs secrets. La nuit venue, dans ce village du sud de la France, de vieux sorciers chenus viennent frotter leurs barbes hirsutes sur les feuilles de vigne que la fraîcheur du matin froisse de son cristal."
Jean-Pierre Védrines, Les Saisons
……
"Je te prendrai ma terre
mon éveillée tranquille
mon échouée sereine
ma renouée d’argile
au cœur de pâquerette"
Arlette Chaumorcel, Chant de la terre rouge
……
"Lilas citadelle
de bucolique candeur
te voilà drapé"
Georges Friedenkraft, Printemps (haïku)
……
"pétales de dahlias en flamme
rouge et jaune d’été
feu
leur feu"
Maria Quintreau
……
"L’hiver éreintait les chemins et cernait la ferme dans un brouillard presque solide. Dans les aléas d’une levée de brume surgissaient les fantômes."
Daniel Rivel, Hiver au Violet (souvenirs)
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"Le soleil et la neige déguisent les collines et les villes, comme s’ils avaient le pouvoir, à eux seuls, de brûler les âmes ou de les rendre absentes."
Colette Klein
D’elle je connais la revue de poésie qu’elle a créée, annuelle. Magnifique nom, emprunté, avec son accord, au poète Pierre Esperbé, dont c’est le titre d’un recueil paru en 1974 chez Chambelland. Concerto pour marées et silence. La revue est structurée par les citations du poète, qui marquent les "mouvements", parties, de l'ensemble. Bel hommage mérité, contre l’oubli.
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"Je garde jusqu’à la nuit, l’odeur boisée des mots,
la brûlure sourde du piment, l’épice chaude du rivage."
Francis Gonnet
De lui j’ai lu aussi deux recueils, Argile de l’aube, 2018, et Clarté naissante, 2020, Cygne éds..
Argile de l’aube, pour une recherche de l’essentiel au-delà du silence, la joie possible née de la contemplation.
"Les yeux tendus au brasillement de l’herbe
J’ai compris mon chemin
Par la longue prophétie des jours"
Dans Clarté naissante, avec un verset de l’Apocalypse en exergue, encore la poursuite de la lumière, comme si le concret du monde réel portait d’autres interrogations.
Dans les deux recueils le dernier vers contient le mot "lumière"…
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"L’étoile scellée dans la pierre,
nous dit notre nature secrète."
Téric Boucebci
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"Un savoir en quelque sorte, à emporter avec soi et qui servirait de viatique les jours de grands questionnements."
Jacquy Gil, Saisons nouvelles
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"Sur la vie des humains
Les vies d’étoiles
Dans le noir"
Joëlle Pétillot, Les vies d’étoiles
. et...
"Il faudrait la vie nue sur la beauté des choses
Des pas au bord d’un rivage"
Saison sans ombre
……
"L’on peut rejoindre encore
ce temps qui fut capté par l’imminence obscure"
Gilles Lades, Printemps volé
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"l’automne s’invite
dans les pierres des murs"
Dominique Hébert, Vent d’automne
……
"L’hiver,
La terre est le retable de l’attente."
Marc-Henri Arfeux, Hiver
. et…
"Le mois de bronze
Ouvre les portes de l’encens.
Bougies des arbres noirs."
Automne
……
"La moindre poussée de mots
A valeur de cataclysme."
Charles Akopian, Les saisons du poème
……
"on pénètre
des territoires de traces
les labyrinthes de vies invisibles"
Stéphane Amiot
. et…
"toi qui marches comme on prie
dans le silence et la fraternité des gouffres"
(…)
"tu sais que vivre n’a qu’un temps
que nous sommes tous
des oiseaux sacrifiés
au pèlerinage des flots"
……
"Dire les incendies
les frimas à venir
les saisons déracinées"
Jean-Louis Bernard
. et…
"Que sont nos traces
charroi de suie de cendres
fumées qui font demeure"
De lui, voir les livres publiés chez Alcyone.
Page, citations... http://www.editionsalcyone.fr/428621670
……
"Mon affairement contredit
par la neige
l’infini de sa tombée"
Antoine Boisseau, La neige
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"Que fais-tu moribond ? La saison a porté sa nuque froide au-devant de ton âge.Tes yeux d’enfant remuent les foules jusque dans leur mémoire."
Léon Bralda, Au-devant de ton âge
Or le poète qui signe Léon Bralda est le même qui signe Lionel Balard comme plasticien. Dans la revue il est présent par ses œuvres reproduites et un grand entretien avec Silvaine Arabo. Interrogé sur sa méthode il explique qu’elle n’est pas figée, et parle donc de celle du moment, qui peut évoluer. Sur la peinture à huile d’abord réalisée il revient pour adopter alors une pratique de sculpteur, retravaillant la matière en investissant la matérialité de l’espace, créant ce qu’il appelle des "objets picturaux réels". Pourquoi deux noms ? Peut-être pour distinguer ses deux formes créatives. Mais il mentionne, dans l’entretien, "de véritables passerelles entre mes activités de plasticien et de poète", signant même parfois Balard-Bralda, et mêlant "l’image peinte et le poème" dans des séries de créations plastiques. Sens ou raison de la création ? Il répond en citant le poète Alain Borne. "C’est contre la mort que j’écris". Les deux noms correspondent à un jeu d’inversion des lettres et peut-être de la posture intérieure...
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"Je rêve de soleils éclaboussant au-dessus d’un champ de blé, quelques coquelicots rire écarlate couleur de fête, c’est matin, je marche."
Marie Botturi
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"vivre de lumière au-dedans de l’obscur où les corps sont des ombres"
Éric Lanne Luc
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"Un clic ne délivrera pas ce vétuste portail mais lui offrira la clef du temps et de la liberté."
Laurent Bayart écrit en marge des photographies d’Alain Tigoulet
Regardant une grille et des fleurs ou une feuille d’automne figée dans l’eau gelée (une des deux photographies que je préfère, avec celle de l’arche d’un pont), "cette coquille de noix végétale", un ciel et des champs, des feuilles mortes, l’arche, donc, où il voit "un rond comme un caillou", rond formé par le reflet dans l’eau du fleuve. Photographie où je vois le cercle d’eau être comme une porte, et où le bord des autres cercles d’eau esquisse une sorte de triptyque, comme une peinture d’église ancienne.
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Poésie étrangère
Hermann Hesse
"Laisse enfin le vent qui te détacha
Te conduire jusqu’à ta demeure."
Feuille morte/Éloge de la vieillesse
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Texte bilingue, qui est aussi sur le thème des saisons, le poème de Miguel Ángel Real, traduit par lui-même de l’espagnol au français.
"yo no sé si los brotes sufren en las llanuras de escarcha
pero los poemas sacan su energía en su exigencia cíclica
para sellar las heridas y reescribir cada regla."
Estaciones
. "je ne sais pas si les bourgeons souffrent sur les plaines de givre
mais les poèmes puisent leur énergie dans l’exigence cyclique
pour calfeutrer les blessures et réécrire chaque règle."
Saisons
En exergue, Baudelaire
"Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir"
Choix très adapté, car le poème se saisit de toutes les perceptions et de toutes les expressions possibles des paysages du monde et des paysages intérieurs, en mêlant les saisons, l’une étant la promesse (ou peut-être la douce menace) de l’autre. En mêlant les mémoires, en pensant "l’ailleurs" spatial et temporel que le poème écrit.
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Trois poèmes de Federico Garcia Lorca traduits par Annick Le Scoëzec
Je choisis un extrait du poème sur l’amour pour la ville de Cuenca, "ciudad encantada", "ville enchantée"…
"¿ Te gustó la ciudad que gota a gota
labró el agua en el centro de los pinos ?
¿ Viste sueños y rostros y caminos
y muros de dolor que el aire azota ?"
. "Elle te plut la ville que, dans son ruissellement,
l’eau façonna parmi les pins ?
As-tu vu des songes, des visages et des chemins
et des murs de douleur fouettés par le vent ?"
Lorca, poète au centre de mes références…
Annick Le Scoëzec le connaît bien, ayant travaillé et écrit sur lui (Qui suis-je ? Lorca, Pardès, 2019)
Mais d’elle j’ai découvert aussi, récemment, ses propres publications. Un récit, Mélancolie au Sud (L’Harmattan, 2004), que je suis en train de lire, et qui me touche particulièrement. Un recueil de poèmes, lecture programmée, Suite indienne (Garamond, 2001). Je chercherai le lien entre ces deux livres, le Sud rêvé et recherché à partir d’une ville loin du sud, et l’Inde pour un voyage et d’autres interrogations. Mais consultant le site de l’édition Garamond j’ai trouvé d’autres aspects de sa création, le théâtre et les mystères de la culture bretonne… (Voir les liens, en fin de note, dont un entretien avec Silvaine Arabo, sur le site des éditions Garamond).
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Poème de la Renaissance, Louise Labé
D’elle, je reprends les vers si connus dont on ne se lasse pas.
"Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;
J’ai chaud extrême en endurant froidure :
La vie m’est et trop molle et trop dure.
J’ai grands ennuis entremêlés de joie."
Sonnets
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Enfin j’arrive aux fragments de Silvaine Arabo, extraits d’un ouvrage publié antérieurement aux éditions de l’Atlantique, Réflexions et aphorismes. L’ensemble donne une méditation en profondeur sur soi dans la vie, soi regardant, soi écrivant. Exigence de l’accès à sa vérité authentique.
Extraits...
."Être bien partout parce que ‘dans son centre’ partout.
Tout un cheminement."
. "Avancer sur le chemin de la vie dans la lumière de ses rêves. Mise en œuvre de soi-même."
. "La poésie est mise en forme de fréquences intérieures. Elle accouche de 'champs/chants’ vibratoires. Elle est la grande magie primordiale."
. "En vérité nous sommes Un. Rien de plus, rien de moins. Mais ce monde est un monde d’apparences et de projections dans des miroirs factices. Ainsi ne percevons-nous pas la réalité."
. "Être poète c’est, entre autres, mettre en mots une mythologie - par exemple celle de son enfance - et lui arracher sa part d’éternité."
. "Les mots ne finissent jamais : ils sont la grande prière qui nous relie - encore - au monde vertical."
. "Le Verbe, c’est la grande fréquence unitaire.
Nous traçons un sillon de Feu dans l’ordinaire des jours."
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LIENS
Note qui suit, recension d’un recueil de Michel Diaz
Lignes de crête, recueil de Michel Diaz édité par Alcyone. Page de l’édition… http://www.editionsalcyone.fr/441615234
Page de Recours au poème, sur Miguel Ángel Real… https://www.recoursaupoeme.fr/author/miguel-angel-real/
Miguel Ángel Real, page d’un site en espagnol… https://elcoloquiodelosperros.weebly.com/poesiacutea/migu...
Création théâtrale, adaptée par Annick Le Scoëzec de son récit, Bréchéliant, Le Chant des Troubadours en Bretagne (Garamond, 2017)… http://editionsgaramond.canalblog.com/archives/2019/03/02...
Entretien avec Silvaine Arabo. Annick Le Scoëzec parle de la genèse de Bréchéliant… http://editionsgaramond.canalblog.com/archives/2019/09/27...
Ève Eden, plasticienne. Une exposition... https://www.coeuressonne.fr/agenda/exposition-deve-eden-6...
Alain Tigoulet, photographe… http://tigala.free.fr/accueilalaintigoulet/index.html
Lionel Balard, plasticien… http://www.lionelbalard.fr/pages/productions1.html
TAG (notes, recensions précédentes) : Saraswati
recension © MC San Juan
Merci à Silvaine Arabo pour sa lecture attentive et chaleureuse.
1 commentaire
Eh bien bravo, chère Marie-Claude... Quel travail ! Soyez en infiniment remerciée. Avec toute mon amitié. Silvaiine A.
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