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REVUE de PRESSE... Planète et pays. Grands sujets d’actualité et faits à noter...
Et il répondit :
Aux portes de la cité comme devant votre feu de cheminée, je vous ai vus vous prosterner et vénérer votre propre liberté,
Comme des esclaves se prosternant devant leur tyran et chantant ses louanges, alors même qu'il les broie."
Mise à jour 30-07-20. La haine des juifs en ligne,l'autre pandémie.
Le Point...
https://www.lepoint.fr/debats/la-haine-des-juifs-en-ligne...
24/07/2020 | Lien permanent
Le temps, la création. Créer longtemps, créer toujours… Soi et l’œuvre.
Le temps, les âges…
J’ai d’abord vu, par hasard, deux expressions de femmes artistes, qui, à 107 ans (ou presque) témoignaient de la , poursuite de leur art. L’une jouant du piano, l’autre dansant. Colette Maze, pianiste, s’étonnait d’avoir 107 ans, ajoutant avoir l’impression d’avoir le 0 en moins. Écho à une pensée d’Edgar Morin, qui, dans un entretien, pour ses 100 ans, rapprochait "rajeunissement" et "vieillissement" (PhiloMag, juillet-août 2021). Pensée qui n’est pas à écarter comme formule légère, fantaisiste, ou déni. C’est plutôt l’idée d’une métamorphose intérieure qui recrée alors que le corps vieillit et que les années s’ajoutent.
La danseuse australienne, Eileen Kramer, à plus de 106 ans, continue à monter sur scène. Un spectacle état programmé pour fin juin à Sydney, créé par la chorégraphe Sue Healey. S’exprimant sur BBC News, la danseuse disait ne pas "se sentir vieille", mais "juste là depuis longtemps". Et elle précisait son ressenti dans la création. "Mon attitude par rapport à la création de choses est la même que quand j’étais enfant." Bien sûr le corps ressent les marques du temps, et il est dit qu’elle danse "surtout avec le haut de son corps", mais qu’elle crée aussi ses propres chorégraphies.
Temps... Dans un entretien de Duane Michals (L’Intranquille 20) je vois que, répondant au sujet de son travail, il rappelle son âge, 87 ans, et dit adorer la vieillesse, pour la liberté qu’elle lui donne de créer comme il veut. Il est tout à fait dans l’état d’esprit de ces deux artistes (plus âgées que lui...).
Là je me souviens de Merce Cunningham, chorégraphe et danseur immense. Je l’ai vu danser, dans une dernière représentation d’adieu, alors qu’il avait du mal à se mouvoir sans difficulté. Et pourtant il dansait. Plus, il était la danse. Une présence intense dans le moindre geste esquissé, comme dans les pauses immobiles. Plus que de la beauté créée, quelque chose de magique, de l’ordre du silence médité. Le voir c’était ressentir de la joie, comme si du sens se déroulait devant soi, nous parlant d’une réalité de l’être transcendant la vieillesse.
Force vitale qui fait danser. Répondant au "questionnaire de Socrate" de PhiloMag (juillet-août 2021) sur ce que serait la "belle mort", la chorégraphe Phia Ménard choisit un paradoxe. "Un oxymore : mourir vivante." Affirmer le désir d’une présence créative jusqu’à la fin. Ce que vécut Cunningham.
Des articles et vidéos sur des artistes plus que centenaires sont apparus alors qu’il y a avait eu des affiches électorales honteuses d’un parti écologiste ciblant les 'boomers' (la génération née après guerre), comme si leur vote était illégitime. Le slogan repoussait dans la mort les plus âgés (pourtant pas centenaires), pas concernés de leur point de vue par un futur qu’ils ne connaîtraient pas. Cela rejoignait quelques idées proches de l’eugénisme qui ont circulé au sujet de la pandémie.
En même temps j’apprenais la mort de très vieux poètes (et de moins vieux, d’ailleurs, aussi).
J’ai repensé alors à des articles lus dans la presse littéraire sur des auteurs qui avaient publié leur premier livre très tard, ou republié un ouvrage après des décennies de silence. Soit que, écrivant depuis toujours ils étaient pris par d’autres responsabilités et attendaient d’en être libérés pour s’occuper de leur œuvre, soit parce que leur exigence était telle qu’ils ne voulaient transmettre que ce qui serait justifié par une compréhension de vivre et de mourir suffisamment haute, en adéquation avec une création enfin dépouillée des mirages de la jeunesse pressée d’être reconnue. J’ai aussi découvert récemment des œuvres à cette hauteur (France, Belgique), mais je vais citer ici ces noms et titres croisés en feuilletant des journaux, ou en fouillant dans des archives, en relisant textes ou livres.
Ainsi, Mary Wesley a publié pour la première fois à 70 ans en Angleterre. Même s’il faut noter que son premier roman avait été refusé par plusieurs éditeurs mais qu’il eut, une fois publié, un grand succès, et les suivants aussi. Sexualité (même assez crue) et humour sont présents dans son univers, qui n’est pas celui d’une frustrée. Un article du Monde (12-06-1992 ) rendait compte de son itinéraire, à l’occasion de la publication en français chez Flammarion des Raisons du cœur. .
Autre cas, celui du traducteur américain Hillel Halkin, qui, après une carrière vouée à l’écriture des autres, avait publié son premier roman à 73 ans. Lui explique que par exigence il "procrastinait", repoussant le projet. Son livre est sorti en français en 2013, au Quai Voltaire, titré Mélisande ! Que sont les rêves ?...
Et enfin voilà Harper Lee. Cette américaine avait été célèbre, avec la parution du roman Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, en 1960. Et ce n’est que 55 ans après qu’elle a sorti la suite, Va et poste une sentinelle (en français chez Grasset). Pourtant cette suite existait, oubliée dans ses papiers. Son succès l’avait paralysée, et elle ne voyait pas comment faire aussi bien. Si ce manuscrit n’avait pas été redécouvert et soutenu il n’y aurait eu qu’un livre. Ce deuxième est paru alors qu’elle avait 88 ans, et c’est peu après qu’elle est morte, à 89 ans. Ce cas est un exemple de ce que peuvent contenir les tiroirs de gens qui ont écrit ou écrivent et sont freinés pour une raison ou une autre…
Mais que signifie l’âge dans la création (artistique ou conceptuelle) ? Les itinéraires sont si divers qu’on se rend compte que c’est une autre dimension de soi qui écrit. Ni l’adolescent (Arthur Rimbaud), ni le très vieil auteur (Henry Bauchau à 95 ans, ou Jim Harrison rédigeant ses mémoires testament). Une conscience hors âge, hors temps. Même si dans le détail des inscriptions la voix parle d’où elle est... En couverture d’Encres vives 492, numéro sur Claire Légat, sous son nom une mention, en majuscules mais peu encrée, une trace légère, essentielle. "POÈTE SANS ÂGE". Car la poète belge a su échapper aux injonctions de parutions obligées. Des décennies de silence enlèvent toute signification à l’âge. Ce qui advient est produit par toute la vie, mûri sur des années, poésie issue d’une conscience libre du temps. Car l’essence n’est pas assignable à un moment, l’œuvre d’une vie à un jour de naissance.
Arthur Rimbaud a créé son œuvre, majeure, extrêmement jeune, mais ayant été au plus loin de l’écriture, il a cessé ensuite d’écrire. Et ce ne pouvait pas être autrement. Maurice Blanchot, dans L’Espace littéraire, a fait une brillante et profonde analyse sur ce qu’est écrire et jusqu’où il est possible d’aller, comment le silence s’impose après une bascule dans un absolu du sens et du langage. Si le petit 'je' de qui écrit vit un anéantissement de soi dans un plus que soi, un centre est atteint qui est su et non su. Alors est franchi un point indépassable. Et seul le silence peut suivre.
Peu importe l’âge, 17 ans ou 100. Seul compte la démarche d’un itinéraire singulier. Le temps sort du temps. Ce qui compte c’est ce qui advient 'par' l’écriture, et demeure. Mais cela advient aussi 'à' l’écriture, par tous les gestes intérieurs de pensée et de non-pensée (de silence).
"Écrire", dit Blanchot, dans L’Espace littéraire, "C’est se livrer au risque de l’absence de temps, où règne le recommencement éternel. C’est passer du Je au IL, de sorte que ce qui m’arrive n’arrive à personne, est anonyme, par le fait que cela me concerne, se répète dan un éparpillement éternel".
Attendre pour faire sortir ce qu’on crée ou se presser avant d’être passé "du Je au Il", ou semer des cailloux pour tracer petit à petit une sortie du temps, toutes les manières existent. Comme la quantité, ou la rareté (et la qualité, ou médiocrité autosatisfaite). Choix. Mais il n’y a pas de création valable qui ne soit cheminement de toute une vie, avec ou sans traces.
"100 ans", dit Edgar Morin (entretien, PhiloMag, juillet-août 2021), "ce n’est pas un chiffre normal, c’est un chiffre fatal". Car évidemment la pensée de la mort s’impose encore plus. C’est peut-être pour cela qu’il lit (entretien du Un, 7 juillet 2021) les Stances de Racan (accompagné par la 9ème symphonie de Beethoven), tout en poursuivant la lecture d’un essai (sa curiosité pour le monde). Car Racan, dans ses Stances à Thirsis, écrit sur le retrait et la mort. "L’âge insensiblement nous conduit à la mort." Et (toujours dans le Un), répondant au "questionnaire de Proust", il cite, comme devise, Antonio Machado. "Caminante, no hay camino, se face camino al andar." (... le chemin se fait en marchant).
Cela restitue peut-être sa place au hasard, aux synchronicités. Est-ce le hasard qui modifie le rapport au temps de qui pense et crée ? Entre hasard et inconscient l’espace est infime. Est-ce de l’ordre de la maturité, ce qui amplifie la conscience créatrice ? Qu’est-ce qui donne à certains la force de continuer à créer, chercher, même quand le corps ne suit pas ? Ou celle de se taire, choisissant l’anonymat de la sagesse retirée ? Ou celle d'attendre, au risque de disparaître en silence, définitivement anonyme et silencieux ?
Dans l’entretien donné au UN, Edgar Morin dit s’intéresser toujours beaucoup à "Tout ce qui concerne l’univers, la vie, l’humain".
Michel Bouquet, lui, tout en exprimant, à 90 ans, dans Le Parisien, 20-12-2015, son émotion au sujet des attentats, disait qu’il n’avait plus l’âge "pour être inquiet de l’état du monde", ajoutant, "Ma seule religion est le théâtre" (il jouait alors le personnage de Furtwängler). L’art à vivre.
Créer de la pensée, de l’art, ou de la sagesse. Autre visage, Théodore Monod, arpenteur infatigable du désert, jusque dans les dernières années de sa vie. Lecteur du Nouveau Testament, de Shakespeare, Tierno Bokar et Teilhard de Chardin… Dans un entretien de Lire (été 1997) il disait le privilège de bien vieillir en ayant fait ce qu’il aimait. "Atteindre un très grand âge sans autre dégât que de perdre la vue, c’est formidable"…
On ne peut que penser aux derniers messages du généticien Axel Khan. Sérénité face à la mort, "non-phénomène" pour lui, qui ne veut parler que de vie. (Voir les trois liens). Son dernier texte sur son blog, sur la douleur (sa chronique de fin de vie apaisée), et son dernier entretien, avec François Busnel. L’écriture et la parole pour transmettre son expérience. Choisir son chemin de vie... Ce qu’avait fait l’homme âgé rencontré par Axel Kahn, rencontre qui a sans doute déclenché, longtemps après, certains de ses choix, comme cette longue marche à travers la France…
Anouk Aimée, née en 1932, a joué dans le troisième opus de la série d’Un homme et une femme de Claude Lelouch, en 2019, à 87 ans, et c’est remarquable. Mais cela tient au regard de Lelouch sur les êtres et la vie. Rares sont les actrices qui poursuivent une carrière au-delà d’un certain âge, celui de la séduction de la jeunesse.
Vieillesse qui épuise mais révèle. Ainsi Henry Bauchau disait, à la fin de sa vie (1913-2012) ne plus pouvoir écrire qu’une heure ou deux par jour, en faisant des pauses (Le Monde, 25-01-2008), mais savoir atteindre quelque chose de plus qu'avant. Et sur sa propre démarche d’écriture il faisait un constat d’une grande profondeur, à méditer… Magnifique pensée sur le mystère de ce qui se produit dans l’esprit (ou l’âme ou l'inconscient) qui veille ou qui rêve. "Je suis un écrivain de la maturité. Ma jeunesse s’est éparpillée dans des efforts qui ont tous abouti à l’échec. Je n’exprimais que des surfaces, je n’entendais ni l’espérance de mon passé ni, comme me l’a dit un jour un rêve, la mémoire de mon futur." L’auteur de la chronique, Robert Solé, titrait la page dans ce sens. "Un roman éblouissant au soir de la vie". Et il l’introduisait avec des mots forts. "L’écrivain belge, âgé de 95 ans, publie son livre le plus abouti." Page qui contenait un ample compte-rendu de son entretien avec l’auteur, et sa recension du roman, Le Boulevard périphérique. "…un roman magnifique, un livre éblouissant". Henry Bauchau fut psychothérapeute, et il pensait que l’analyse et l’écriture étaient tissées ensemble pour lui. Il était lecteur des taoïstes et des penseurs du zen. Il avait compris cette dimension spirituelle de la maturité, facteur de la force de création. Il savait ce que dit le psychiatre Olivier de Ladoucette. "La vieillesse est une réserve de vie spirituelle. Je parle moins de religion que d’apprentissage de la connaissance de soi." (entretien, Le Monde, 25-04-2012).
Comme Henry Bauchau, Lawrence Ferlinghetti (1919-2021), dernier de la Beat Generation, avait continué à écrire. Lui a eu des difficultés avec ses yeux. Mais pour ses 100 ans il a publié un nouveau livre, Little boy, aux USA. Une traduction est parue en France en 2019 aussi. La vie vagabonde. Carnets de route 1960-2010.
Car, résume Roger-Pol Droit pour titrer sa chronique sur l’ouvrage de William Butler Yeats, Lettres sur la poésie (Le Monde, 22-06-2018), "Plus le poète est vieux, plus il est inventif". Car la correspondance que le poète échange avec Dorothy Wellesley
27/07/2021 | Lien permanent
COVID, vaccination. Raison, irrationalité et idéologie. Infos… et même… philo.
La raison, c'est l'intelligence en exercice. Victor Hugo, Tas de pierres
Plus vous trouverez de raison dans un homme plus vous trouverez de probité. Denis Diderot, Encyclopédie
Aimez donc la raison ; que toujours vos écrits Empruntent d’elle seule et leur lustre et leur prix. Nicolas Boileau, L’Art poétique
Apocalypse cognitive/La face obscure de notre cerveau. Titre et sous-titre d’un livre de Gérald Bronner sur le développement de l’irrationalité (ou les "mille visages de la déraison" et une "menace civilisationnelle").
Si les théoriciens du complot peuvent revêtir l'apparat d'un contre-pouvoir citoyen face à l'autorité établie, ils n'en demeurent pas moins les promoteurs d'une diversion dangereuse en occultant par une menace inventée, une menace bien réelle : la crise sanitaire. Pauline Lannier, Tribune (Pourquoi tant de théories du complot ?) Les Échos, 23-04-20
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OÙ EN EST-ON ?
Il se passe beaucoup de choses dans le monde. Mais la pandémie reste une préoccupation majeure. Elle a déjà eu des effets, ceux d’une crise sanitaire générale mais aussi, par le fait des réponses qui s’imposaient (confinement, restrictions) crise sociale et effets psychologiques. Chacun réagit suivant sa propre force personnelle, s’adaptant, et pouvant même faire des difficultés une opportunité d’avancée intérieure et de réflexion. Mais des tendances irrationnelles et les propagandes complotistes très actives (pour des raisons idéologiques et financières : il y a des sortes de mafias qui y trouvent leur compte) accentuent les fractures causées par des peurs et instrumentalisées par des courants extrémistes divers (extrême droite, ultragauche, antiscience).
Que des gens se posent des questions c’est légitime, mais quand les réponses aux questions sont données, et que des choix (civiques, éthiques) s’imposent, l’entêtement devient problématique, et l’ignorance aura des effets criminels. Biais cognitifs trompeurs...
Que l’on ait une préférence pour des médecines dites douces, la prévention, et les alternatives énergétiques… n’empêche pas de devoir constater que ce qui est complémentaire ne remplace pas tout. La recherche scientifique a créé la vaccination. Et rien ne peut jouer ce rôle à la place. Il faut prendre le temps de s’informer en écartant les sources fantaisistes… Mais la propagande irrationnelle des antivax est massive (et massivement relayée). Ceux qui diffusent des intox, des fakes, ont les moyens financiers de le faire (et… certains ont des enjeux financiers, comme les charlatans qui vendent leurs idées payées au clic, et plus que des idées). Tous les moyens sont bons, comme la création de faux sites. (J’en ai vu un qui voulait passer pour celui de la Cour européenne des droits de l’homme - ressemblant, habile, sauf que le discours était fort loin de ce qu’on peut attendre d’une telle Cour : annonçant, avec un langage copié-collé sur le vrai site, l’interdiction de… la vaccination !). Du travail pour Pharos…
D’abord, lire ceci, d’Hubert Reeves…
"Ma position, qui n’engage bien sûr que moi, est la suivante:
Je suis pour la vaccination, je suis catégorique.
Je pense que le fait de ne pas se faire vacciner serait irresponsable.
Bien sûr, chacun est libre de faire ce qu’il veut, mais, par exemplel’argument de dire : C’est mon corps et je ne veux pas qu’on y touche est valable dans le cas d’une personne isolée. C’est oublier que nous vivons en collectivité et que, en ne nous vaccinant pas, nous risquons de contaminer les autres.
Nous fragilisons le système de défense face au virus, qui cherche à muter pour atteindre le plus de monde possible.
Si nous le laissons faire, un jour il finira par atteindre nos plus jeunes enfants."
Hubert Reeves, texte publié par son fils Benoît (Facebook, post public)
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SOMMAIRE de la SUITE…
. Covid-19 ? Maladie, vaccination, efficacité démontrée…
. Deux interventions. Discours du dr Claude Malhuret au Sénat. Et lettre ouverte aux anti-vaccins-anti-covid-19. Réponse à ceux qui contestent vaccin et pass sanitaire (par Jean-Pierre Ryf. Contribution, sur le blog de Rachid Barnat, La troisième république tunisienne).
. Vaccin, et refus du vaccin
. Excès des antivax. Détour odieux de symboles, menaces et violence (incendie, agression...)
. Causes des défiances et des excès ? (l’inculture scientifique ? le manque de civisme ? les pertes de repères historiques ? les manipulations des extrémistes ? l’occultation de la vraie menace derrière des menaces inventées par les complotistes ? le développement de l’irrationalité ?)
. Pass sanitaire… Et alors ? (Lui préférer épidémie et reconfinement ?). Et pourquoi pas simplement l’obligation vaccinale ?
. La recherche française. Pas rien ! Mais…
. PHILO (du côté de PhiloMag).
. Un conte. Sagesse… L’herbe est-elle verte ou bleue ?
. MISE à JOUR, 06-08-21. Édito de Michel Taube (il faut vacciner). Appel de médecins (outremer). Chronique (analyse du mouvement antipass par le chercheur Pierre Statius). Livre de Francis Wolff (Plaidoyer pour l'universel)...
. Deux LIENS. Le livre de Gérald Bronner et la tribune de Pauline Lannier (pour leurs citations posées en exergues).
. NOTE antérieure (27-01-21). Covid, complotisme, et démocratie en danger… Juste le LIEN.
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COVID-19 ? La maladie, la VACCINATION, L’EFFICACITÉ DÉMONTRÉE…
La maladie du Covid 19 n’est pas une grippette. D’après l’OMS le bilan des victimes est sous-estimé… Le Monde, 22-05-21 https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/22/le-covi...
Mais, chance, des vaccins ont été créés. Et notamment ceux à ARN messager. Voilà ce qu’en disait le généticien Axel Khan, enthousiasmé par cette avancée thérapeutique… 'Un prodige de la science moderne". LCI, 13-04-2021… https://www.lci.fr/sante/covid-19-interview-axel-kahn-ces...
Vaccination, les chiffres qui démontrent son efficacité. Marianne, 16-07-21… https://www.marianne.net/societe/sante/vaccination-les-ch...
Le danger perdure, tant que l’immunité collective n’est pas atteinte… La progression fulgurante du variant Delta provoque des reconfinements. Les Échos, 29-06-21... https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/covid...
Et les freins pour cette vaccination contre le Covid-19 ont des conséquences pour d’autres vaccinations indispensables. Vaccination des enfants : l’ONU s’inquiète d’une "catastrophe absolue". CITATION. "La pandémie de Covid-19 a entraîné un retard massif dans les programmes de vaccination infantile, alerte ce jeudi l'ONU. Si ce retard n'est pas rattrapé, une levée trop rapide des restrictions sanitaires pourrait entraîner une « catastrophe absolue », estime l’organisation." Les Échos, 15-07-21… https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/vacci...
Témoignage, des faits. Non vaccinés hospitalisés. Vaccination rempart. BFMtv, 08-07-21... https://rmc.bfmtv.com/emission/covid-19-la-vaccination-rempart-a-l-hospitalisation-2045743.html
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DEUX INTERVENTIONS. Discours de Claude Malhuret au Sénat, et lettre ouverte de Jean-Pierre Ryf posée sur un blog.
Discours de Claude Malhuret au Sénat...
Des rappels nécessaires. Discours au Sénat du dr Claude Malhuret (très ironique d'abord, et rappelant aussi des faits précis, appelant sérieusement à la raison). CITATIONS (copie faite à partir de son partage). "Notre droit le plus sacré à choisir la maladie plutôt que l’immunité était bafoué depuis Pasteur." (...) "En définitive la meilleure preuve des progrès de l’humanité, c’est qu’en 2500 ans nous sommes passés de Socrate sur l’agora à Francis Lalanne sur Facebook." (...) "Je voudrais, très sérieusement cette fois, implorer qu’on veuille bien cesser cette mauvaise querelle sur les libertés. Ce n’est pas le gouvernement, le pouvoir médical ou les partisans de la vaccination obligatoire qui les restreignent, c’est la pandémie. Loin d’être un viol de notre liberté, les mesures annoncées sont les conditions de son rétablissement." (...) "Et d’abord fallait-il choisir la vaccination obligatoire pour tous ou le durcissement du passe sanitaire ? La première solution a l’avantage de nombreux précédents et de la simplicité du message. Son inconvénient est de ne pouvoir être achevée avant plusieurs mois alors que le temps presse. L’épidémie flambe de manière exponentielle. Les chinois viennent de découvrir que la charge virale du variant delta est mille fois supérieure à celle des variants précédents. Et nous serons dans quelques jours à 40 000 ou 50 000 cas quotidiens." (...) "La vaccination pour tous, c’est la liberté pour tous. Les droits de chacun doivent être respectés, les contraintes excessives évitées. Mais à condition de ne pas mettre en danger la santé d’autrui et de ne pas oublier que le corollaire de la liberté c’est la responsabilité." Article et vidéo, LCI... https://www.lci.fr/politique/covid-19-coronavirus-pass-sanitaire-nous-sommes-passes-de-socrate-a-francis-lalanne-le-discours-cinglant-d-un-senateur-contre-les-anti-vaccins-2192259.html
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Lettre ouverte, 25-07-21... (mise à jour 27-07-21)
Lettre ouverte aux anti-vaccins-anti-covid-19. Réponse à ceux qui contestent vaccin et pass sanitaire. Par Jean-Pierre Ryf. En exergue, Victor Hugo ("Tout ce qui augmente la liberté augmente la responsabilité" – suite de la citation sur la page…).. Claire démonstration, et citation, aussi, d’un article de la Déclaration des droits de l’Homme (Déclaration qu’un lien permet de lire intégralement).
C’est une contribution, sur le BLOG de Rachid Barnat (qui l'introduit par deux lignes de synthèse claire sur les courants qui interviennent à ce sujet). La troisième république tunisienne… L’auteur de cette tribune est avocat de formation. Civisme, valeurs républicaines, et humanisme… https://latroisiemerepubliquetunisienne.blogspot.com/2021...
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VACCIN, ET REFUS DU VACCIN…
Rappel d’information, ceci, qui devrait faire réfléchir ceux qui considèrent que leur choix de se faire vacciner ou pas ne concerne qu’eux. Non. Qu’ils prennent le risque d’encombrer les hôpitaux, déjà, concerne plus qu’eux. Y compris n’importe quel citoyen dépendant de la Sécurité sociale, qui paye les soins. Question d’économie collective.
Et créer, ou pas, l’immunité collective (il faut 70% de vaccinés) concerne tout citoyen, qui participe à ce pourcentage, ou le freine. (Refus derrière des arguments de liberté individuelle, qui ne sont pas légitimes, car en collectivité la liberté pour soi ne doit pas s’opposer à celle de la majorité).
Sans vaccin, on n’avait pas de solution. Avec vaccin, oui. Ensuite l’Institut Pasteur a fait une comparaison entre vaccinés et non vaccinés sur les risques de contamination. C’est clairement une indication. Car un non-vacciné n’a pas besoin d’être malade pour contaminer bien plus qu’un vacciné. Il peut être asymptomatique, porteur sain, et les tests répétés qui, eux aussi, coûtent cher à la collectivité, ne sont pas une garantie fiable de protection d’autrui. La question n’est donc pas individuelle mais de responsabilité. Question de civisme et d’éthique.
Donc, rappel de cette info, article du Figaro, 30-06-2021… Une personne non vaccinée a 12 fois plus de chances d’en contaminer d’autres… https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-19-une-personne-no...
Point de vue d’un philosophe allemand sur les refus du vaccin (remarques de bon sens…). "Mal informés ou de mauvaise foi", dit Markus Gabriel, qui regrette que (non-vaccinés) "leur comportement pourrait bien compromettre l’efficacité des campaghes de vaccination"… PhiloMag, 04-12-2020 (déjà alors ces débats sur des résistances qui risquent de faire échouer la liutte contre la pandémie)… https://www.philomag.com/articles/markus-gabriel-sil-ny-p...
"« Obligation » n’est pas un gros mot quand il s’agit de vacciner." Académie de médecine. Communiqué du 25 mai 2021.
EXTRAIT du communiqué (qui fait des rappels importants sur l’histoire des décisions en matière de vaccination). "Déjà évoquée à plusieurs reprises, mais rejetée sur l’argument réaliste du manque de vaccins, l’obligation vaccinale doit maintenant être envisagée. Cette mesure a été appliquée en France pour la variole (1902-1984), la diphtérie (1938), le tétanos (1940), la tuberculose (1950-2007), la poliomyélite (1964), et étendue en 2017 pour 11 vaccins du nourrisson. Elle s’impose dans tous les cas où une vaccination efficace permet d’éliminer une maladie répandue, sévère et souvent mortelle. Avec un taux d’efficacité de 90 à 95% contre les formes graves de la Covid-19, les vaccins actuellement homologués en France contre le SARS-CoV-2 remplissent les conditions qui permettent de recourir à l’obligation vaccinale face à une épidémie redoutable, en particulier socialement, que les mesures individuelles (gestes barrière) et collectives (couvre-feu, confinement) sont incapables de contrôler dans la durée."…