13/08/2024
Magie renversée, recueil d’Isabelle Lévesque et Sabine Dewulf
Magie renversée, poèmes d’Isabelle Lévesque et Sabine Dewulf, peintures de Caroline François-Rubino (préface de Florence Saint-Roch), Les Lieux-Dits, coll. Duo, 2024
Il y a sans doute plusieurs manières d’aborder ce livre. Celle que j’ai envie de choisir serait en marge des approches littéraires destinées à penser un événement-livre. Mais justement celui-ci s’inscrit dans des marges qui autorisent des lectures décalées. Un premier constat concerne Sabine Dewulf. Car quand on lit ce qui s’exprime de son univers on ne peut que remarquer que sa créativité emprunte une voie qui n’est pas que poésie. En créatrice de jeux qui sont des propositions invitant à traverser la frontière des apparences, à accepter de lâcher une rationalité plus conforme pour laisser advenir une attention à des parts cachées du réel et de soi. Elle s’intéresse aux oracles, aux clés qu’ils délivrent afin de voyager dans un autre espace du temps. Et si ce livre est un dialogue poétique cela permet de supposer que cet aspect de son univers est reconnu par Isabelle Lévesque, et qu’elle-même a ses propres entrées dans ce lieu d’une pensée ouverte à d’autres trajectoires de la conscience, ce que l’ouvrage confirme. Elles entrent donc à deux dans l’aire du regard autre. À trois, car les peintures de Caroline François-Rubino soutiennent ce déplacement du visible à ce qui lui est sous-jacent.
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29/06/2024
Mon marché, au Marché... de la Poésie
Le Marché de la Poésie, c’est aussi l’occasion de faire provision, parfois pour un long temps de lectures...
Pages pour aider à penser, construire sa liberté.
Pas étranger à la situation actuelle. Et L’Autre livre l’écrit dans son appel... que chacun aura interprété selon ses analyses pour voter le plus jute possible le 30 et le 7...
https://lautrelivre.fr/ Donc j’ai fait mon marché, ayant préparé ma liste de titres d’avance...
La Poésie, une sorte de résistance...
00:37 Publié dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marché de la poésie, poésie, art, livres, revues
13/08/2023
Diérèse, revue, et Les Deux-Siciles, parcours de lecture
Parcours des trois derniers numéros de la revue Diérèse, n° 85-86-87 (et une échappée vers un plus ancien, 82, pour deux réflexions importantes, et des poèmes). Mais plutôt que prendre numéro par numéro je vais regrouper par rubriques (éditoriaux, études / poèmes / recensions, notes de lecture).
J’apprécie que les éditoriaux soient rédigés par des auteurs différents, qui présentent ce qu’est l’écriture pour eux, ce que signifie profondément cette entreprise de création. Tous ceux que j’ai lus, ne se limitant pas à une réflexion formelle ou à des questions de pure esthétique littéraire, développent plutôt une analyse de ce que signifie l’expérience d’écrire, son enjeu vital. Écrire fait intervenir des parts de sa vie différentes, dimensions qui s’imbriquent en strates complexes, et chacun peut mettre l’accent sur tel ou tel aspect : psychologie, corps, société, théorie, métaphysique… Lisant ces textes on peut avoir envie de découvrir certains auteurs qu’on ne connaissait pas, quand on sent que la démarche correspond à ce qu’est, pour soi, juste exigence.
Couverture de la revue, maquette de Xavier Makowski.
Cependant, avant ce parcours j’ai envie de mentionner trois livres rapportés du Marché de la Poésie de juin, stand des Deux-Siciles. Ils feront l’objet d’une vraie lecture en automne…
… Fragments & cætera. Une anthologie de poésie brève.
Établie et présentée par Jacques Coly.
… Si profonde est la forêt. Anthologie de la poésie des Tang.
Traduite et présentée par Guomei Chen. Préface de Pierre Dhainaut.
… D’Ores et Déjà (poésie), de Daniel Martinez.
23:43 Publié dans Recensions.REVUES.poésie.citations.©MC San Juan | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : diérèse, les deux-siciles, daniel martinez, poésie, citations, valeurs, art, culture
03/02/2023
Théâtre. El Ajouad, Metteur en scène Kheireddine Lardjam
J’ai vu les deux pièces, Tenir jusqu’à l’aube et L’exploitation à la cool.
Choix d’y aller parce que c’est El Ajouad, la compagnie de Kheireddine Lardjam, dont j’ai aimé tout ce que j’ai vu de ses mises en scène. Je l’avais découvert en apprenant sa création des Justes de Camus en Algérie, il y a des années. Puis j’avais vu (et revu, tant c’est fort) End/igné, adaptation d’un texte de Mustapha Benfodil sur la tragédie de jeunes Algériens qui s’immolaient en se suicidant par le feu (on a plus su le cas du suicide d’un jeune Tunisien de cette manière). Terrible et superbe texte. Et de même, j’avais été impressionnée aussi, notamment, par la pièce O-Dieux (revue aussi), adaptation d’un texte de Stefano Massinii sur le conflit israélo-palestinien (ce que j’ai vu de plus intelligent sur ce sujet, loin des projections partisanes haineuses et des certitudes militantes). L’humanité réelle et complexe (voir plus bas, citation – texte d’intention - et lien). Hélas je n’ai pas vu La quête de l’absolu (voir citations et liens en fin de note). J’espère que ce sera repris à Paris…
Et que ces deux pièces du programme soient jouées au Lavoir Moderne était un argument de plus. Beau lieu. Murs comme lavés et déchirés par le temps, qui donnent l’impression d’être une création de street art, mais dont les gris favoriseraient un dépouillement pouvant convenir comme décor nu à toutes sortes de pièces.
J’ai consulté le site (la compagnie El Ajouad est dans le Jura), regardé les autres créations, relevé des citations et des liens (à voir en fin de note).
Autres créations récentes (voir en fin de note) : La dernière (Une histoire française) et En pleine France.
C'était donc au Lavoir Moderne Parisien… https://lavoirmoderneparisien.com/
Par la compagnie El Ajouad… https://elajouad.com/
23:38 Publié dans ACTU/MÉMO.valeurs.idées, ALGERIE/Algériens.hist.mémo.culture, ART.chanson.musique.théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, art, el ajouad, les généreux, kheireddine lardjam, lavoir moderne parisien, tenir jusqu’à l’aube, l’exploitation à la cool, endigné, le point de vue de la mort, o-dieux, la quête de l’absolu, la dernière une histoire française, en pleine france, carole fives, céline hilbich, nedjma benchaïb, jules salé, cédric veshambre, abdelkader alloula, mustapha benfodil, métie navajo, marion aubert, rûmi, shams, spiritualité, soufisme, citations, livres, droits humains, humanité
17/11/2022
Après le jour des saints et celui des morts... penser...
Jour des saints (pour certains), suivi du Jour des morts (donc de la mémoire). Beaucoup visitent des cimetières, beaucoup aussi ne le peuvent pas, quand leurs ancêtres sont en des terres un peu lointaines. Est-ce si important ? Ce que la terre garde n'est plus que poussière. L'essentiel est autre. Je trouve que les peintures de l'artiste japonais Hiroyuki Doi peuvent représenter les lieux symboliques des êtres décédés (ce n'est certainement pas ce qu'il a voulu exprimer, lui qui crée des mondes, un cosmos singulier...). Chacun pouvant y mettre le sens qui lui convient (qu'il soit croyant ou incroyant, même si croire ou ne pas croire n'est pas la distinction qui personnellement me convient). En faisant une recherche Google avec l'indication Hiroyuki Doi circles... on peut voir des reproductions de nombreuses œuvres du peintre. On peut aussi lire un ouvrage (Ricco Maresca Gallery, celui de la couverture reproduite ici...).
Sur le site artnet on trouve 27 reproductions... http://www.artnet.fr/artistes/hiroyuki-doi/
Est intéressant, aussi, le regard du psychiatre Christophe Fauré sur la mort... Cela questionne nos rationalités habituelles. Dans un entretien, publié par Le Monde des religions le 1er novembre 2022, il explique comment, pour lui (en fonction de son expérience de médecin) la science peut traiter de la mort, et même d'un au-delà de la mort, du passage. Lui, dont il est dit qu'il s'intéresse au bouddhisme, part de la recherche concernant des expériences de mort imminente vécues par de nombreuses personnes dans le monde. Les récits, ces troublants témoignages, ont été étudiés par des spécialistes des soins palliatifs, des biologistes, des neurologues et des psychiatres. Pour en savoir plus on peut lire son dernier ouvrage sur ce sujet. Cette vie... et au-delà. / Enquête sur la continuité de la conscience après la mort, Albin Michel, nov. 2022. Selon lui, d'après l'article du Monde, ces récits fournissent des clés pour nos vies ici-bas, plus peut-être que d'autres sur un après gardant ses mystères...
L'article du Monde (non lisible intégralement)... https://www.lemonde.fr/le-mondde-des-religions/article/20...
La page de l'édition, Albin Michel... https://www.albin-michel.fr/cette-vie-et-au-dela-97822264...
Pour prolonger la réflexion je note des citations d'Antonio Porchia, fragments de ses Voix, aphorismes d'une grande profondeur. Je les choisis dans le volume de Fayard (traduction de Roger Munier, préface de Jorge Luis Borges, et postface de Roberto Juarroz. Ce volume m'est cher, parce que c'est par lui que j'ai découvert cet auteur, majeur pour moi, et pour les commentaires des deux lecteurs prestigieux qui ouvrent et ferment le recueil. (Livre dédié à Roger Caillois, premier traducteur de Porchia - qui, le découvrant en 1940, dit ceci : J'échangerais contre ces lignes tout ce que j'ai écrit). Mais j'ai aussi les Voix réunies d'érès, Po&Psy (car c'est une publication bilingue, intégrale). L'œuvre d'une vie, un grand volume d'un millier d'aphorismes. UN livre. Densité et force. Les éditions Unes ont publié des Voix, dont le volume des Voix inédites, avec une traduction et une préface de Roger Munier.
La page de l'édition. Fayard... https://www.fayard.fr/scinces-humaines/voix-suivi-de-autr...
Extraits...
Qui ne remplit son monde de fantômes reste seul.
Avant cela, qu'y eut-il ? Et après cela qu'y eut-il ? Et cela, que fut-il ?
Quand je mourrai, je ne me verrai pas mourir, pour la première fois.
Personne ne peut n'aller pas au-delà. Et au-delà il y a un abîme.
Quand je ne serai plus rien, est-ce que je ne serai plus rien ? Comme je voudrais n'être plus rien quand je ne serai plus rien !
Et j'ajoute un aphorisme d'un autre grand. Poète et fabuleux traducteur des plus grands auteurs de langue espagnole. Jacques Ancet, un de ses tweets (exercice de concision), du recueil de Po&Psy, érès, Quelque chose comme un cri :
Commencer, finir, sont traversés de vent. Rien ne commence, rien ne finit - tout continue.
Page de l'édition... https://www.editions-eres.com/ouvrage/4111/quelque-chose-...
Le tag "mort" renvoie sur ce blog à quelques notes...
MC San Juan
01:47 Publié dans ART.tous arts visuels, SPIRITUALITÉ.sagesses.mystique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hiroyuki doi, art, cercles, japon, jour des morts, mort, aphorismes, citations, livres, antonio porchia, voix, jacques ancet, quelque chose comme un cri, christophe fauré, cette vie et au-delà, emi, expériences de mort imminente
23/07/2022
Deux livres de Silvaine Arabo. Automne et Saintonge (photographies), et Au large du temps (poèmes, avec des peintures d’Arève Akopian-Nercessian )
Dans une note sur la revue L’Intranquille, au sujet d’un entretien de l’éditrice avec un artiste triple (photo, écriture, son), j’abordais récemment cette question des interférences entre les pratiques plurielles. Certains créateurs ne le sont que d’un art, soit pour n’en maîtriser aucun autre, soit pour craindre la concurrence intérieure qu’ils vivraient à se partager entre deux ou trois pratiques. Certains pensent qu’on ne peut intégrer la connaissance et les techniques que d’une voie. Mais la création plurielle existe et on en voit des réussites. Je crois, pour ma part, qu’un art vécu avec intensité peut amplifier la conscience qu’on a d’un autre. Mais là, pour introduire cette œuvre, j’irai même plus loin. Le mot important c’est justement la conscience. Les poètes chinois taoïstes, comme les auteurs du zen japonais, ou certains mystiques soufis, font naître leurs fulgurances (poésie, calligraphie) de leur capacité à maîtriser d’abord l’accès au silence intérieur par la méditation. Et la connexion consciente au Tout de la réalité, si elle est profonde, peut développer la capacité d’en rendre compte de plusieurs manières. Ce n’est pas infini, car le temps est une limite, comme le goût qu’on a pour tel ou tel art et pas pour tel autre. Mais ce peut être pluriel s’il y a un centre commun d’où émerge la création, sous une forme ou une autre. Comme le regard qui capte la lumière, que ce soit par l’écriture, la photographie, ou la peinture. Pour Silvaine Arabo, ce sont ces trois chemins de l’être essentiel qui l’animent de la même façon. Trois voix, trois voies, et une.
L’ouvrage sur l’automne complète le portrait de l’artiste, en ajoutant à l’écriture poétique l’art de la plasticienne utilisant la photographie en peintre, qu’elle est aussi. (Artiste reconnue elle a exposé en France et à l’étranger.). Mais dans le deuxième ouvrage c’est avec la peinture d’une autre plasticienne qu’elle associe ses poèmes, Arève Akopian-Nercessian. Dans une proximité née d’une affinité artistique.
19:01 Publié dans ART.tous arts visuels, Recensions.livres.poésie.citations©MC.San Juan | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : silvaine arabo, arève akopian nercessian, automne et saintonge, au large du temps, alcyone, poésie, art, photographie, peinture, livres, citations, albert camus, georges sand, françois cheng, franck médioni, issa, haïku, nature, spiritualité
11/07/2022
Poésie. Un grand vent s’est levé, de Danny-Marc, éd. Pippa
C’est un livre troublant que celui de Danny-Marc. Je l’ai découvert plusieurs années après sa publication. Lu, relu, mais ne sachant pas comment y entrer pour en parler. Et c’est venu là, comme naturellement. Mais pénètre-t-on l’intime quand il dit à ce point l’intime ? On prend le temps, d’abord en retrait pudique.
La préface de Michel Cazenave montre aussi ce qui peut nous mettre en distance par respect, voyant dans cet ouvrage qui est tout entier, dit-il une déclaration sans retour, une parole que seule une femme (plus profonde…) porterait ainsi.
Car elle se met beaucoup plus « en jeu et en balance », elle s’enracine d’autant plus dans toutes les réalités de la terre.
Et il la remercie d’avoir osé s’avancer ainsi comme une « amazone libre », et de nous découvrir des territoires que nous suspections sans avoir toujours le courage d’y pénétrer et de les arpenter…
En postface, Gaétan de Courrèges insiste lui aussi sur le féminin de cette parole, alliant force et simplicité, dans ces poèmes qui sont des feuilles intimes.
19:30 Publié dans LIVRES, bibliographes, anthologies, Recensions.livres.poésie.citations©MC.San Juan | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dannny-marc, danièle maffray, un grand vent s'est levé, pippa éditions, pippa, poésie, livres, citations, art, sacré, l'athanor des poètes, le nouvel athanor, les cahiers du sens, anthologies, spiritualité
07/07/2022
Michel Lamart, Cligner des yeux voir le monde autrement. Photo-poèmes
Le livre porte sur la photographie, parcours érudit d’un auteur qui y a beaucoup réfléchi, pensant philosophiquement les questions de l’art (interrogation présente, aussi, peut-on parler d’art ? – mais le livre répond). Le titre montre clairement que le questionnement concerne le regard. En quoi photographier c’est regarder autrement, changer le rapport au regard (peut-être regarder plus, regarder vraiment).
Cligner des yeux voir le monde autrement
Sous-titre, Photo-poèmes
L’introduction, titrée Déjà-vu ? est un texte très dense, qui donne des clés fort utiles pour entrer dans cette méditation de connaisseur, cet essai proposé en poèmes. Que fait donc la photographie, l’appareil photographique, de notre regard ?
19:22 Publié dans Recensions.livres.poésie.citations©MC.San Juan | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : michel lamart, cligner des yeux voir le monde autrement, éditions unicité, unicité, poésie, photographie, regard, art, philosophie
Lettres d’hivernage, éd. LaKainfristanaise. Revue littéraire (poésie).
Une nouvelle revue littéraire naît, quand d’autres disparaissent.
Lettres d’hivernage… Le titre est emprunté à Senghor, pour dire une dette et une intention, en plus de rendre simplement hommage, comme l’indique le créateur de la revue, Stève Wilifrid Mounguengui, dans son introduction.
Ainsi, cohérente avec la force que Senghor donne à la possibilité d’aimer, la revue se définit dans l’affirmation d’une éthique, faire pont, ouvrant les pages à une pluralité de voix. Et parcourant les pages on voyage dans les continents et les pays, selon les sujets et les origines. (Afrique, Québec, Haïti, Corée du Sud, Liban, Inde, Vietnam, France, suisse, Tunisie).
Ce premier numéro a pour axe les lieux (de vie ou de naissance).
Deux phrases de l’introduction me retiennent surtout, car elles traduisent impeccablement l’essence du rapport au lieu, en relation avec l’écriture…
Naître ou écrire, c’est advenir et avancer dans l’intimité des lieux qui précèdent et façonnent l’expérience que nous avons de l’existence. Les lieux, antérieurs au langage, inscrivent une trace, c’est comme une empreinte sur le corps et les sens, l’esprit et la mémoire.
19:16 Publié dans Recensions.REVUES.poésie.citations.©MC San Juan | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la kainfristanaise, lettres d'hivernage, lieux, ancrage, exil, identité, poésie, art, humanisme, stève wilifrid mounguengui, prajna yun, sarah combelles
31/05/2022
Mon AGENDA en poésie... Juin 2022, Marché de la Poésie, Place St-Sulpice, après Quartier du livre, Paris 5ème
Programme chargé.
On commence le 31, Mairie du 5ème, pour fêter le soir le lancement du Quartier du livre (1er au 8 juin), avant l'ouverture du lendemain, pour cette "librairie éphémère" qui réunit plusieurs éditions...
Dont Unicité... (Mes Ombres géométriques frôlées par le vent, ce livre créé à deux, avec Roland Chopard, et qui a l'importance, pour moi, d'une mise en mots de ce qu'est ma démarche photographique - donc une écriture sur le regard, surtout, posée en avant-propos (que je titrais La photographie, expérience initiatique...). Le livre suivant je le mentionne plus bas, car il devrait sortir de l'atelier de l'imprimeur pour le Marché de la poésie - j'ai le volume du bon à tirer et je pose ci-dessous copie de la couverture : il sera inscrit sur le site de l'édition avec un petit décalage...). Il y a donc Unicité (François Mocaër éditeur) et plusieurs éditions... Dont L'Atelier de l'agneau de Françoise Favretto, avec ses livres et sa revue, L'Intranquille (trace ici, recensions, livres et revue, dont celle sur les animaux, avec mon poème Je me souviens du mystère. Tags). Livres Unicité, tags aussi, pour des recensions.
Quartier du livre, Festival Vivre-Lire de Paris 5ème. Voir, haut de la marge droite du blog, liste Agenda, le lien, en 1. Informations précises...
Ombres géométriques frôlées par le vent, en marge gauche du blog, deux liens, tout en haut. Un lien vers l'édition Unicité (une vignette qui s'ouvre vers des informations en cliquant sur image ou légende-titre). Un lien vers une note de présentation que j'avais faite pour dire la genèse du livre...
Et, marge droite du blog, 3ème liste, Pages données au vent, lien 1, la superbe recension de Michel Diaz, qui a perçu totalement ce qui était en jeu. Bienfaitrice page de poète magicien, posée sur son site.
(D'autres lectures reçues ou publiées ne sont pas lisibles en ligne. Coup de cœur de Silvaine Arabo dans Saraswati, note de Jean-Claude Bourdet dans À L'Index, lettres en affinité de certains auteurs, dont la belle rencontre - par le hasard de lectures croisées, de Claire Légat, poète belge...). Les livres sont des lettres - bouteilles à la mer - et qu'elles soient reçues, c'est un cadeau pluriel.
Je serai présente au Quartier du livre, table Unicité le vendredi 3 juin (17h-18h). Et je passerai à divers autres moments...
Ombres... Je vais me citer, pour un paragraphe de la quatrième de couverture, approche du regard. Une clé... "Ainsi est dit le mystère de l'ombre, ce tableau d'immédiateté, cette éphémère sculpture de surface. Traduction du fugace passage d'un sens capté dans l'instant, fugace et léger comme le vent. Mais aussi correspondance précise avec le geste mental de la création, où se forge dans la conscience un espace vide de concepts, une présence de regard intense qui voit mais ne pense pas. Seul le corps énergétique sait. Concentration extrême et retrait mental : la meilleure métaphore de cet état intérieur serait le vent qui frôle. La photographie est une métaphysique sans mots. Photographier ainsi est une expérience aporétique : totalement là, et pas du tout. Saisie ontologique du réel, du Tout, mais à travers le "presque rien"." (Le "presque rien" renvoyait à une citation de Gilbert Lascault, posée en exergue). En relisant ce passage je prends conscience, encore plus que je ne croyais, du lien entre ce premier livre et le suivant. Prolongement de la réflexion-méditation sur ce qu'est regarder, et créer. Questionnement du rapport au réel. Et je remarque que le mot "métaphysique", présent là, est revenu s'imposer dans le vers d'un poème que j'ai voulu pour titre... (Le réel est un poème métaphysique). Sur le site, ce livre est classé dans Actualité, juin 2022, et à mon nom, rubrique Auteurs.
01:20 Publié dans LIVRES, bibliographes, anthologies, LIVRES, MC San Juan.(récents), POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : quartier du livre, vivre-lire, marché de la poésie, éditions unicité, unicité, françois mocaër, éditions oxybia, oxybia, carole carcillo mesrobian, jeudi des mots, marilyne bertoncini, des mots de paix et d'espérance, marie-claude san juan, ombres géométriques frôlées par le vent, le réel est un poème métaphysique, michel diaz, silvaine arabo, poésie, livres, art, création, regard, photographie, écriture
29/04/2022
UKRAINE. INITIATIVES solidaires... Poésie, art, et associations impliquées...
La solidarité, c’est aussi l’engagement des internautes qui, sur les réseaux sociaux, répondent aux militants d’extrême droite et aux trolls très investis dans la propagation des intox. (Répondre, et, pour cela, s’informer au plus près des données transmises par les journalistes, tant les reporters de guerre que les analystes et commentateurs, et auprès des spécialistes de l’histoire et de l’actualité de l’Ukraine et de la Russie, le pays agresseur).
En lisant la presse, en écoutant, regardant, la télé (les images font comprendre plus que des mots, souvent, et les témoignages d’Ukrainiens entendus de loin).
Parmi les sites précieux, desk-russie (une mine d'informations et d'analyses rigoureuses). Dans le dernier numéro, 27 (articles lisibles en ligne sur le site), un film d'archives (et de témoignages) sur le Donbass est présenté en précommande, La Cacophonie du Donbass, d'Igor Minaiev (sortie le 18 mai). Il a pour but d'aider à "comprendre les origines de la guerre en Ukraine". Il "déconstruit la propagande soviétique puis russe". (Utile car un documentaire, très controversé - d'une poutinienne - est très diffusé par les réseaux complotistes)... https://desk-russie.eu
C’est, bien sûr, la solidarité, l’action des pays occidentaux qui livrent des armes pour aider la résistance des Ukrainiens contre l’envahisseur et ses crimes de guerre. (Et qui participent à la documentation pour garder traces et preuves, comme le font notamment des gendarmes français spécialisés).
Ce sont les rassemblements sur des places ou des marches, et les interventions de responsables de diverses structures…
Et l’accueil, par ceux qui le peuvent, de réfugiés. Plus les convois humanitaires pour des dons et des transports (de réfugiés, aussi).
Dire non à la guerre prend des formes nouvelles, par la diffusion de la culture ukrainienne, art et littérature, mais aussi par la création (poésie, art) et la publication de chroniques, d'essais (et la rediffusion de ce qui a déjà été publié, alertes parfois trop négligées).
Parcours de plusieurs initiatives…
18:49 Publié dans ART.chanson.musique.théâtre, POÉSIE, Ukraine, actualité et culture, WEB..LIENS.sites.presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, stand up for ukraine, solidarité, poésie, art, jean lavoué, l'enfance des arbres, marilyne bertoncini, recours au poème, jeudi des mots, oxybia éditions, raphaël pitti, uossm, notre âme ne peut pas mourir, seghers, amcfu france ukraine, des ailes pour l'ukraine, rebecca morrison, illuminationsgalerie, éditions levant, citations, humanisme, conscience
20/12/2021
Un peintre, un atelier, une édition. Vincent Rougier ("Ficelle", "Plis urgents", livres d'artistes...)…
02:45 Publié dans ART.tous arts visuels, POÉSIE, Recensions.REVUES.poésie.citations.©MC San Juan | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vincent rougier, rougier v.éd., ficelle, plis urgents, livres d’artistes, art, peinture, regard, poésie, livres, james sacré, jacques ancet, gilbert lascault, claude beausoleil, nezahualcoyotl, anne-lise blanchard, annie dana, gérard titus-carmel, colette deblé, philippe hélénon, antoine emaz, lorand gaspar, edmond amran el maleh, sagesses, mexique
02/08/2021
L'Intranquille 20, revue littéraire
Des pages me retiennent, d’autres se tournent sans accrocher vraiment mon attention. C’est toujours ainsi quand on lit une revue. Des démarches touchent, concernent, d’autres restent étrangères. (Comme soi, lu, on atteint certains et reste étranger à d’autres. Univers.). Mais, toujours aussi, une revue propose un champ d’expansion de lecture.
23:07 Publié dans Recensions.REVUES.poésie.citations.©MC San Juan | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : l’intranquille, l’atelier de l’agneau, françoise favretto, duane michals, carole naggar, photographie, art, poésie, phoète, regard, nature, céline de-saër, laurent grison, maxime h pascal, douna loup, tristan félix, philippe boisnard, zoé, claude minière, élodie loustau, anne barbusse, teo libardo, guy benoit, marina tsvetaïeva, l’intranquille20, citations
08/06/2021
QUARTIER du LIVRE... Un Salon du livre Paris 5ème, encore un jour...
23:28 Publié dans POÉSIE, WEB..LIENS.sites.presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livres, quartier du livre, éditions unicité, l’intranquille, l’atelier de l’agneau, éditions, poésie, art, les cahiers bleus
19/05/2021
Les Plaquettes À L’Index. Des livres où la poésie dialogue avec l’art visuel... Lire Pierre Rosin, Werner Lambersy, Jean-Claude Bourdet, Roberto San Geroteo, Jean-Claude Tardif, et…
23:14 Publié dans Recensions.REVUES.poésie.citations.©MC San Juan | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : les plaquettes, à l’index, le livre à dire, pierre rosin, werner lambersy, jean-claude bourdet, roberto san geroteo, jean-claude tardif, michel lamart, otto ganz, sylvie basteau, léo verle, hervé delabarre, jean-michel marchetti, regard, art, poésie, citations, livres