12/11/2024
Un refuge autre que l’exil, de Theombogü. Éditions du Cygne
Ouvrant le livre on trouve des pages titrées, qui sembleraient hésiter entre le fragment et le poème. Le poème, oui, même si plusieurs passages affirment le contraire (pp 39, 40, 41). Le mot « dégoût » est même posé comme un rejet total assumé par le personnage d’un court récit qui ressent de l’aversion pour les « poéticiens ». Incompris, il détruit ses manuscrits et se débarrasse des ouvrages de poésie contemporaine. Mais l’auteur en question est « un écrivain exilé ». Le sujet ne concerne alors plus les conditions de l’écriture, mais l’écriture de l’exilé. La page qui suit présente le désespoir d’un universitaire qui perd toute foi en son domaine de recherche et d’écriture : « je ne crois plus à rien : ni à cette poésie aphasique, ni à cette philosophie amnésique, ni à cette sagesse angélique, ni à ces religions monomaniaques. ». Pour conclure : « Aurais-je oublié d’aimer ? » et se résigner « à la solitude ». C’est le portrait de celui qui a pu se laisser piéger par un univers poussiéreux, celui des « poéticiens » critiqués par l’exilé de la page précédente... Et enfin c'est un texte sans personnage extérieur apparent, un narrateur qui dit Je et qu’on pourrait croire être l’auteur. Lui résiste à la poésie : « Je ne suis pas poète », répète-t-il. Pourquoi ? Car... « Si la poésie était seule, je serais devenu poète. Beaucoup d’ingrats cheminent avec elle durant toute leur carrière, durant toute leur existence. Et j’ai horreur de l’ingratitude. ». Carrière, le mot étranger à toute poésie, et pourtant qui définit certains itinéraires. Alors, personnages loin de l’auteur, ou parlant pour lui, ces trois pages sont un éloge de l’authenticité et le refus des postures formelles, des artifices stériles, négation de la poésie. Par inversion, éloge de ce que devrait être la poésie. D’ailleurs l’ouvrage est dans la collection Voix au poème. Et ce n’est pas par hasard que l’auteur fait partie du comité de rédaction de la revue Po&sie.
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11/08/2024
Sous l’étoile du jour, recueil de Michel Diaz
Sous l’étoile du jour, Rosa canina éditions, 2023.
Le préfacier, Alain Freixe, choisit de ne pas faire réellement une préface, si c’est orienter la lecture des textes de Michel Diaz. Il propose « quelques notes prises sur cette partition qu’élabore sa pratique poétique. ». Ces textes, comme en marge, ont, comme exergue, une citation de Jean-Marie Barnaud : « Tu marches cependant / tu ne sais où tu vas / dis-tu / tu vas vers ton secret / telle est l’audace / cela suffit pour une joie. » Choix très judicieux, ces vers, car Michel Diaz aurait pu l’écrire pour lui-même, lui pour qui la marche nourrit la pensée et le geste d’écrire. Et la marche est aussi la représentation d’un processus créatif.
De ces notes je relève un fragment : « C’est toujours la marche en avant. Vers l’impossible salut. À cause de cet appel insensé qui, du fond de notre finitude, nous a fait roi mage de notre vie en quête du vrai lieu. Telle est l’aventure de l’homme cet être des lointains. L’homme dans la poésie de Michel Diaz remonte ses épaules, relève la tête et poursuit. »
Michel Diaz a structuré son recueil en deux parties. Pierre du vent et Sous l’étoile du jour, qui donne donc son titre au livre.
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02/08/2024
Diérèse n°90, revue de poésie
En exergue de ce numéro, António Ramos Rosa : « J’écris peut-être pour maintenir l’ouverture de la source, même si je ne peux pas la découvrir ». Doublement intéressant. La raison d’écrire portée à haute exigence, loin des certitudes. Source ? Celle de l’écriture en soi, dont on ne sait pas le lieu du surgissement ? Celle des racines de ce qui est ? Ou l’écriture comme questionnement total sur la conscience et le langage. Le « même si » accentue la force de la démarche. D’ailleurs il avait écrit ceci : « La construction du poème c’est la construction du monde » (Respirer l’ombre vive). Et, dans Le dieu nu : « J’écris en essayant d’entendre la rumeur de l’inconnu ». J’ai envie de relier cela au serpent lové dessiné par Pacôme Yerma (page 1) et à son sage aux yeux clos (page 75).
L’éditorial d’Alain Fabre-Catalan, L’utopie du poème, peut être lu comme un prolongement de la pensée d’António Ramos Rosa. L’exergue est de Michel Deguy : « Donnant / Donnant est la formule ». Si la poésie veut à la fois dire le monde malgré l’obstacle de cette « extériorité radicale » qu’il offre, et aller « au fond de l’inconnu » au sens de Baudelaire, « comment réconcilier l’existence ordinaire et l’ouverture infinie que suppose la poésie ? ». L’utopie est double. Concevoir les poèmes comme « projets d’existence », ainsi que le nota Paul Celan, cité. Et vouloir la rencontre, celle du lecteur et celle du poète avec lui-même.
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31/01/2023
Entretien. Parole de poète, Éric Dubois
L’écriture de poésie est ce qui émerge de l’itinéraire d’un auteur et devient trace de son cheminement intérieur, le produit d’une maturation. Ce qu’il fait de ses épreuves et de ses joies, dans un travail sur le langage. Bien sûr cela commence par des lectures, des affinités et des admirations. Mais cela peut se prolonger aussi en partage de plus que sa propre écriture, quand celui qui écrit est aussi attentif aux autres et au monde.
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22/11/2022
Qui écrit habite des frontières. (Ma participation au projet Frontières de Jeudi des mots - impulsé par Marilyne Bertoncini)
C'est le thème du Printemps des poètes 2023. Marilyne Bertoncini (poète et revuiste) l'a saisi pour un projet collectif de Jeudi des mots, revue en ligne (voir liens, en fin de note)... Partant de mon vécu des frontières j'ai voulu utiliser le concept pour penser l'écriture...
Qui écrit habite des frontières…
Je m’en vais d’où je viens
Et je viens d’où je suis
Paul Valet, La parole qui me porte
Née près d’une frontière, ayant vécu sur une autre, et traversé la troisième pour aboutir où je suis, c’est un sujet qui me concerne, vital, intime. C’est peut-être pour cela que je pense la frontière comme un concept fondateur. Pas un mur, mais un bord, un tissage, un réseau de sens, une ouverture. Quand on est au bord on saisit un double espace, on est traversé par ce qu’on traverse, riche de l’avant et de l’après.
Et quand on écrit, si on cherche l’authenticité à la racine de notre parole c’est cela qu’il faut retrouver, en prenant le risque de la perte. Accepter d’habiter comme une absence de lieu, fréquenter intérieurement à la fois la force du silence de ce qui s’efface et l’excès du bruissement de ce qui veut être dit. Double flux. Peut-être imprégné de cette inquiétante étrangeté pensée par Freud. Affronter cela et vivre l’expérience d’écrire comme une sorte d’état-limite qui frôle de possibles abîmes. L’essentiel justement. Comme le dit encore Paul Valet (Que pourrais-je vous donner / De plus grand que mon gouffre)… Et malgré cela garder repère de rationalité.
23:31 Publié dans JE.écrire/écrire sur écrire © MC San Juan, WEB..LIENS.sites.presse | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : frontières, printemps des poètes, jeudi des mots, marilyne bertoncini, paul valet, hubert reeves, trinh xuan thuan, val del omar, marie-claude san juan, écriture, qui écrit habite des frontières, freud
21/06/2022
L’homme aux ailes bleues. Livre collectif d’hommage à l’éditeur François Mocaër, Unicité
Pablo Poblete, natif du Chili, poète et directeur d’une collection à Unicité, Poètes francophones planétaires, y a publié un hommage à l’éditeur, celui qui a créé cette édition il y a une dizaine d’années (en 2010 précisément), François Mocaër. Avec un groupe d’amis, auteurs ou artistes, il a initié et réalisé ce projet, qu’il préface pour faire le portrait de celui qu’il estime particulièrement, en insistant sur la passion pour la poésie de celui qui en a écrit aussi (même s’il se consacre totalement maintenant à publier celle des autres). Pablo Poblete note son humanisme et la générosité de son engagement d’éditeur. À lire certains textes on comprend que le projet a été lancé et commencé pour les dix ans de l'édition, le temps qui a suivi correspond à la mise en forme de l'ensemble.
Poésie francophone et pas seulement française, car effectivement dans la liste de ceux qui ont offert un poème pour cette anthologie, on voit apparaître bien des horizons, certains lointains.
L’homme aux ailes bleues… Pourquoi ce superbe titre ?
On le comprend page 48, en lisant le poème de Pablo Poblete, dont c’est le titre. Magnifique texte, écrit dans un souffle d’émotion (celle du cœur), on le sent. Mais j’y reviendrai ensuite. Car les textes sont classés en suivant l’ordre alphabétique des noms des auteurs (que des pages présentent après les textes, certains que je connais, d’autres pas du tout).
Le titre, donc. Bleues, les ailes, sans doute pour rappeler l’horizon océanique breton originel, dit le poème. Mais on peut y voir plus, en acceptant le symbolisme de cette couleur et les clés qu’en donne Pablo Poblete dans son texte. Les ailes représentent beaucoup aussi. Envol qui élève, valeur spirituelle, espace protecteur de celui qui embrasse, de son regard sur les mots des autres, un large pan de la poésie (on imagine les bras métaphoriques écartés). Et, comme écrit aussi, des ailes-antennes d’intuition qui servent à capter…
La photographie de couverture, portrait, est de Woytek Konarzewski.
18:47 Publié dans Recensions.livres.poésie.citations©MC.San Juan | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : l'homme aux ailes bleues, françois mocaërpablo poblete, éditions unicité, poésie, écriture, humanisme, édition, éditeur, laurence bouvet, francis coffinet, éric desordre, éric dubois, christiane peugeot, rui prazeres, philippe tancelin, mario urbanet, kitty holley, woytek konarzewski
31/05/2022
Mon AGENDA en poésie... Juin 2022, Marché de la Poésie, Place St-Sulpice, après Quartier du livre, Paris 5ème
Programme chargé.
On commence le 31, Mairie du 5ème, pour fêter le soir le lancement du Quartier du livre (1er au 8 juin), avant l'ouverture du lendemain, pour cette "librairie éphémère" qui réunit plusieurs éditions...
Dont Unicité... (Mes Ombres géométriques frôlées par le vent, ce livre créé à deux, avec Roland Chopard, et qui a l'importance, pour moi, d'une mise en mots de ce qu'est ma démarche photographique - donc une écriture sur le regard, surtout, posée en avant-propos (que je titrais La photographie, expérience initiatique...). Le livre suivant je le mentionne plus bas, car il devrait sortir de l'atelier de l'imprimeur pour le Marché de la poésie - j'ai le volume du bon à tirer et je pose ci-dessous copie de la couverture : il sera inscrit sur le site de l'édition avec un petit décalage...). Il y a donc Unicité (François Mocaër éditeur) et plusieurs éditions... Dont L'Atelier de l'agneau de Françoise Favretto, avec ses livres et sa revue, L'Intranquille (trace ici, recensions, livres et revue, dont celle sur les animaux, avec mon poème Je me souviens du mystère. Tags). Livres Unicité, tags aussi, pour des recensions.
Quartier du livre, Festival Vivre-Lire de Paris 5ème. Voir, haut de la marge droite du blog, liste Agenda, le lien, en 1. Informations précises...
Ombres géométriques frôlées par le vent, en marge gauche du blog, deux liens, tout en haut. Un lien vers l'édition Unicité (une vignette qui s'ouvre vers des informations en cliquant sur image ou légende-titre). Un lien vers une note de présentation que j'avais faite pour dire la genèse du livre...
Et, marge droite du blog, 3ème liste, Pages données au vent, lien 1, la superbe recension de Michel Diaz, qui a perçu totalement ce qui était en jeu. Bienfaitrice page de poète magicien, posée sur son site.
(D'autres lectures reçues ou publiées ne sont pas lisibles en ligne. Coup de cœur de Silvaine Arabo dans Saraswati, note de Jean-Claude Bourdet dans À L'Index, lettres en affinité de certains auteurs, dont la belle rencontre - par le hasard de lectures croisées, de Claire Légat, poète belge...). Les livres sont des lettres - bouteilles à la mer - et qu'elles soient reçues, c'est un cadeau pluriel.
Je serai présente au Quartier du livre, table Unicité le vendredi 3 juin (17h-18h). Et je passerai à divers autres moments...
Ombres... Je vais me citer, pour un paragraphe de la quatrième de couverture, approche du regard. Une clé... "Ainsi est dit le mystère de l'ombre, ce tableau d'immédiateté, cette éphémère sculpture de surface. Traduction du fugace passage d'un sens capté dans l'instant, fugace et léger comme le vent. Mais aussi correspondance précise avec le geste mental de la création, où se forge dans la conscience un espace vide de concepts, une présence de regard intense qui voit mais ne pense pas. Seul le corps énergétique sait. Concentration extrême et retrait mental : la meilleure métaphore de cet état intérieur serait le vent qui frôle. La photographie est une métaphysique sans mots. Photographier ainsi est une expérience aporétique : totalement là, et pas du tout. Saisie ontologique du réel, du Tout, mais à travers le "presque rien"." (Le "presque rien" renvoyait à une citation de Gilbert Lascault, posée en exergue). En relisant ce passage je prends conscience, encore plus que je ne croyais, du lien entre ce premier livre et le suivant. Prolongement de la réflexion-méditation sur ce qu'est regarder, et créer. Questionnement du rapport au réel. Et je remarque que le mot "métaphysique", présent là, est revenu s'imposer dans le vers d'un poème que j'ai voulu pour titre... (Le réel est un poème métaphysique). Sur le site, ce livre est classé dans Actualité, juin 2022, et à mon nom, rubrique Auteurs.
01:20 Publié dans LIVRES, bibliographes, anthologies, LIVRES, MC San Juan.(récents), POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : quartier du livre, vivre-lire, marché de la poésie, éditions unicité, unicité, françois mocaër, éditions oxybia, oxybia, carole carcillo mesrobian, jeudi des mots, marilyne bertoncini, des mots de paix et d'espérance, marie-claude san juan, ombres géométriques frôlées par le vent, le réel est un poème métaphysique, michel diaz, silvaine arabo, poésie, livres, art, création, regard, photographie, écriture
30/05/2022
Progressions, de Roland Chopard, Bruno Guattari Éditeur, 2021
nous reli(s)ons parfois
pour la traduire – tout en la trahissant –, la portée rétive de la langue, afin que les rémanences succèdent peu à peu aux mutismes originels.
Roland Chopard, Progressions (p. 13)
(…) tant d’efforts pour détruire toutes les contradictions entre vice et vertu, tendresse ou violence, pour qu’in fine rien de ces émotions ne perce, car l’essentiel est ailleurs.
Roland Chopard, Progressions (p. 62)
Progressions ? Pour comprendre la démarche de Roland Chopard, peut-être faut-il lire d’abord les deux livres qui précèdent, deux premiers volets d’un ensemble, qui correspondent à cette écriture. Car tout ce qui s’écrit là commence par une réponse à un incendie qui a détruit manuscrit et traces. Sous la cendre entamait une recherche, en fouillant dans la mémoire, pour extraire des braises des fragments qui surnagent ou sont enfouis Parmi les méandres (deuxième livre) de ce qui demeure du vu et pensé, un inconscient scriptural. (Recensions, ici, voir liens ci-dessous).
Progresser ? Aller vers. Mais sans hâte et même avec des difficultés, en contournant ou affrontant des obstacles. Lenteur et extension ne sont pas contradictoires.
Avec des jets de mots qui marquent des paliers dans une lecture intérieure à soi. Des fragments s’inscrivent sans peut-être tout inscrire de ce qu’ils contiennent déjà en germe. Progressions-germinations. Le peu contient son amplitude comme un possible virtuel. Des mots lancés ainsi que des graines.
En quatrième de couverture quatre lignes de lui présentent l’écriture comme une activité obsessionnelle à laquelle on ne s’arrache pas. Et… fixation méthodique et minutieuse sur les pages, note-t-il.
18:54 Publié dans POÉSIE, Recensions.livres.poésie.citations©MC.San Juan | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roland chopard, progressions, écriture, bruno guattari éditeur, roger laporte, yi king, citations
14/12/2021
"Le verger abandonné", de Michel Diaz. Ulysse errant choisissant le non-retour, ou l’ascèse d’écriture et d’être, en récit métaphysique…
01:22 Publié dans POÉSIE, Recensions.livres.poésie.citations©MC.San Juan | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : michel diaz, le verger abandonné, éds musimot, david le breton, cercle aliénor, ulysse, rainer maria rilke, le livre de la pauvreté et de la mort, jacques legrand, françois cheng, le livre du vide médian, lao tseu, simone weil, edmond jabès, aragon, taisen deshimaru, lieu, exil, rien, vide, vide médian, lumière, silence, poésie, écriture, être, métaphysique, livres, pierre fuentes
31/07/2021
Claude Cailleau, Un parcours littéraire atypique, Encres vives
01/05/2021
Poésie. Deux recueils de François Mocaër. "On écrit avec le corps dès le signe d'un basculement vers la douleur". Et "Le don du silence est le diamant du vide"… Parcours, de 2003 à 2020.
22:07 Publié dans POÉSIE, Recensions.livres.poésie.citations©MC.San Juan, SPIRITUALITÉ.sagesses.mystique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : françois mocaër, le don du silence est le diamant du vide, définitions de dieu, le chant de l’éveil, poésie, écriture, spiritualité, mystique, l’harmattan, unicité, philippe tancelin, michel camus, swami prajnanpad, maître eckhart, citations, on écrit avec le corps dès le signe d'un basculement vers...
25/08/2020
POÉSIE. À L'INDEX - espace d'écrits, N° 40...
01:40 Publié dans Recensions.REVUES.poésie.citations.©MC San Juan | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : à l’index, le livre à dire, poésie, écriture, valeurs, jean-claude tardif, werner lambersy, yves barbier, jean-pierre chérès, mascha kaléko, jean-marc couvé, jacques nuñez-teodoro, gabriel mwènè okoundji, fabien sanchez, abdelkader djemaï, pierre mironer, dominique sampierro, kamel bencheikh, michel lamart, wilfred owen, andré prodhomme
17/07/2019
"L'homme qui entendait des voix", et qui est, lui, une voix qui compte...
23:53 Publié dans Recensions.livres.poésie.citations©MC.San Juan | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Éric dubois, l’homme qui entendait des voix, laurence bouvet, jacques cauda, unicité, éditions unicité, antonin artaud, gérard de nerval, yannick noah, marion leboyer, folie, voix, psychiatrie, maladie mentale, écriture, thérapie, témoignage
24/04/2019
"La mort n’est point notre issue". Parole de poète, François Cheng
02:19 Publié dans CITATIONS.exergues.incipit.excipit, POÉSIE, SPIRITUALITÉ.sagesses.mystique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : françois cheng, cheng, poésie, poètes, livres, la grande librairie, françois busnel, la vraie gloire est ici, de l’âme, enfin le royaume, rilke, camus, proust, jeanne d’arc, âme, écriture, spiritualité, citations, dante
23/12/2017
Babel heureuse, revue d'art et littérature... (Mise à jour le 02-08-2022, lien vers l'e-book)
Voilà donc enfin la note sur Babel heureuse, ample et superbe revue d’art et littérature, semestrielle. J’ai la joie d’occuper quelques pages pour des photographies et deux textes, l’un où je dis ma démarche de création et mes références (Peindre sans peindre, et soi dans l’ombre et les ombres…), l’autre où l’écrivain et éditeur Roland Chopard regarde, commente, devine.
Et regarder, il sait, écrire son regard, tout autant… (Ombres et lumières).
MISE à Jour... La revue étant arrêtée, le site n'existe plus. Dmeure la revue disponible en ligne, pour moins de 2 euros.
LIEN... Babel heureuse, en e-book… (dont le dossier photos-textes de mes feuillages d’ombre)… Peindre sans peindre... https://play.google.com/store/books/details?id=nbVGDwAAQB...
03:02 Publié dans ART.tous arts visuels, Recensions.REVUES.poésie.citations.©MC San Juan | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : babel heureuse, françois rannou, gwen catala, diacritik, roland barthes, le plaisir du texte, poésie, photographie, pensée, polyphonie, arts visuels, écriture, création, roland chopard, marie-claude san juan