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20/05/2025

À L'Index n°51, revue

à l’index,revue,jean-claude tardif,littérature,poésie,silence,paroleLe dernier numéro d’À L’Index offre, en plus des textes, cinq Encres de l’écrivain et plasticien Hervé Delabarre, respirations entre les pages. On a l’impression de percevoir le mouvement du tracé, et, regardant, on voit des mondes, imagine des visages, silhouettes, espaces.

L’éditorial de Jean-Claude Tardif pose « une nécessité de Lucidité » (avec majuscule). Que faire du monde et qu’en dire, quand le présent est si inquiétant ? Critique de la pensée du « à quoi bon ? », qui est renoncement et passivité. Inquiétude devant ce que deviennent culture, édition, commerciale, et langage, appauvri. Si, comme il dit le craindre, la poésie ne « suffira pas » à corriger la bascule sombre, il espère cependant qu’elle puisse aider à revenir « aux valeurs d’humanisme qui la fondent et qui nous constituent ». Donc ne pas se taire. Dans ces pages il a mentionné le malaise des choix sémantiques qui recouvrent de fausseté les mots employés : « Nos mots sont de plus en plus des silences ». Et, alors que le numéro n’est pas du tout un volume à thème, les sujets étant libres et divers, j’ai remarqué que le hasard faisait que le silence était évoqué, diversement, par plusieurs auteurs.

Textes, je fais un parcours de certains poèmes, par choix d’axe, pour illustrer le questionnement.

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11/08/2024

Sous l’étoile du jour, recueil de Michel Diaz

M Diaz Étoile du jur.jpgSous l’étoile du jour, Rosa canina éditions, 2023.

Le préfacier, Alain Freixe, choisit de ne pas faire réellement une préface, si c’est orienter la lecture des textes de Michel Diaz. Il propose « quelques notes prises sur cette partition qu’élabore sa pratique poétique. ». Ces textes, comme en marge, ont, comme exergue, une citation de Jean-Marie Barnaud : « Tu marches cependant / tu ne sais où tu vas / dis-tu / tu vas vers ton secret / telle est l’audace / cela suffit pour une joie. » Choix très judicieux, ces  vers, car Michel Diaz aurait pu l’écrire pour lui-même, lui pour qui la marche nourrit la pensée et le geste d’écrire. Et la marche est aussi la représentation d’un processus créatif.

De ces notes je relève un fragment : « C’est toujours la marche en avant. Vers l’impossible salut. À cause de cet appel insensé qui, du fond de notre finitude, nous a fait roi mage de notre vie en quête du vrai lieu. Telle est l’aventure de l’homme cet être des lointains. L’homme dans la poésie de Michel Diaz remonte ses épaules, relève la tête et poursuit. »

Michel Diaz a structuré son recueil en deux parties. Pierre du vent et Sous l’étoile du jour, qui donne donc son titre au livre.

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