Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/04/2019

ALGÉRIE, suite... Une démission, des questions, des espoirs. Symbolique matin d'Algérie...

algérie,algériens,diaspora,bouteflika,mandat,système,f.l.n.,politique,idéologie,religion,islam,femmes,mohamed benchicou,le parisien,brice perrier,kamel daoud,yasmina khadra,boualem sansal,aziz chouaki,anouar benmalek,amin zaoui,karim akouche,tawfiq belfadel,femmes insoumises dz,hebib khalil,ardavan amir-aslani,les algériennesBeaucoup de faits sont intervenus depuis ma première note-dossier.
Les manifestations ont donc continué jusqu’à la démission de Bouteflika, car le rejet du 5ème mandat ne pouvait tolérer un 4ème mandat prolongé. Mais la prise de conscience algérienne va plus loin. L’exigence est une rupture avec tout le système, le désir de se débarrasser de tout le clan du pouvoir, de la corruption de cette « famille » (au sens étroit, frère du président et alliés divers, et au sens large, c’est-à-dire tous les réseaux qui ont bénéficié d’avantages et privilèges). 
algérie,algériens,diaspora,bouteflika,mandat,système,f.l.n.,politique,idéologie,religion,islam,femmes,mohamed benchicou,le parisien,brice perrier,kamel daoud,yasmina khadra,boualem sansal,aziz chouaki,anouar benmalek,amin zaoui,karim akouche,tawfiq belfadel,femmes insoumises dz,hebib khalil,ardavan amir-aslani,les algériennes,le matin d'algérieLe rejet du système est aussi celui des partis complices, et d’abord du FLN. La méfiance touche l’armée (pas toute l’armée, certains officiers, officiels considérés comme compromis). Même si on voit que des accusations peuvent être prononcées à tort, par effet d'entraînement, rumeurs etc.. On a vu des textes circuler pour défendre des personnalités, après de telles attaques. Des écrivains ont pris la plume pour cela, comme Yasmina Khadra. Et des chroniqueurs, des internautes moins connus aussi (mais suivis par des listes de lecteurs attentifs, sur les réseaux sociaux). 
Cependant la transition à créer, pour construire une démocratie réelle, ne se présente pas facilement. Il va falloir que des personnes sûres puissent obtenir la confiance de la population, et si des visages apparaissent, rien n’est encore acté. (Même s’il est évident qu’il y a des forces vives qui pourront jouer un rôle).
Il va falloir déjouer les pièges, et certains ont déjà été tendus. Des informations sortent, qui montrent que le pouvoir ne lâche pas aisément, et qu’il semblerait même qu’un officier de haut rang ait évité une catastrophe en refusant des ordres demandant d’affronter la foule. Rumeur ou réalité, le temps le dira.

Lire la suite

04/03/2019

ALGÉRIE. Refus, élans, inquiétudes, et ESPOIR...

ESPOIR... 
ALGÉRIE… Comment ne pas suivre ? Un tel élan... Enthousiasmant, respectable, admirable, même, par la manière dont il est vécu et pensé. Pacifique, joyeux et triste à la fois. Joyeux, car, comme le dit Kamel Daoud, la peur a été cassée. Plus de peur d’affronter le régime. Plus de peur de provoquer des affrontements entre adversaires et soutiens du système (ou peur maîtrisée). Joyeux, l’élan, comme celui  de la danseuse au drapeau qui fait des pointes dans la manifestation, belle photographie, riche en symboles. Elle marquera l’Histoire, sa photographie. (Mais je ne l'ai d'abord trouvée que sur Facebook, sur une page, celle du livre "Alger sans Mozart", de Michel Canési et Jamil Rahman, Folio. Portrait de femme, aussi…). Imaginez une jeune femme élancée qui danse, cheveux au vent. On pourrait la penser Parisienne ou Madrilène. Une femme moderne, libre, d’évidence. Symbole de ce que peut être une Algérie libérée de la pression d’un clan dictatorial. Et, signe de ce qui est déjà en germe dans le pays, qui connaît, malgré le pouvoir, de multiples initiatives pour changer le quotidien (sociales, culturelles, environnementales, etc.). Avec, bien sûr, les archaïsmes qui tentent d’imposer obscurantisme et croyances aberrantes, les islamistes, moins agressifs (pas toujours) qui guettent, le complotisme, nourri, comme en France par la lecture de Russia Today, la voix du Kremlin… . Pays de fractures (mais on peut en dire autant, sur ce plan, de la France et de beaucoup d’autres, en ces temps de populismes et de nationalismes - au pluriel). Triste, l’élan, car portant l’inquiétude des risques de dérives et récupérations, et celle du manque d’alternatives. Mais les voix des intellectuels (universitaires, chroniqueurs, écrivains) portent à la vigilance.

Lire la suite

21/01/2012

Boualem Sansal. Entretien avec Arezki Metref (le Soir d’Algérie) : citations

« Le premier réflexe de toute communauté est de rejeter celui qui vient lui dire des choses qui la dérangent dans ses certitudes ou dans son sommeil. »

 (Réponse de Boualem Sansal à la question d’Arezki Metref sur « la collision de son œuvre avec le dogme », et l’hostilité de ceux qui en sont les gardiens.)

Mais voici une autre citation,  qui donne son titre à la page : « L’Histoire de l’Algérie a toujours été, depuis l’Antiquité, écrite par les autres, les Romains, les Byzantins, les Vandales, les Arabes, les Turcs, les Espagnols, les Français, et tous nous ont traités dans leur Histoire comme si nous n’existions pas, comme si nous étions une race disparue ou vouée à la disparition, ou au mieux comme si nous étions une partie congrue d’eux, des bâtards. Et lorsque, enfin, nous sommes maîtres de notre destin, donc en mesure d’entrer dans notre Histoire et de la poursuivre, des gens, nos chefs autoproclamés, incultes et complexés, ont décidé de nous inscrire dans une Histoire qui n’est pas la nôtre, ils font comme s’ils avaient honte de notre identité, de notre histoire, comme si nous étions réellement des bâtards. »

Cet entretien complète tout à fait la réflexion entamée dans des notes précédentes, d’où l’importance que je lui accorde. Il faut que nous ayons le courage de déranger : la vérité des faits s’impose avec le temps, comme la complexité de la réalité fait éclater les certitudes simplificatrices...

Lecture intégrale de l’article, sur lematindz.net, 19-01-2012, « L’histoire de l’Algérie a toujours été écrite par les autres ». : http://www.lematindz.net/news/7072-boualem-sansal-lhistoire-de-lalgerie-a-toujours-ete-ecrite-par-les-autres.html