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26/05/2019

ÉLECTIONS EUROPÉENNES. Ou la nécessité de voter.

EUROPE.jpgParcours d’analyses importantes. Ou savoir les raisons d’un vote.
DOSSIER à consulter dans Le Un... https://le1hebdo.fr
 
 
 
Et parcours d'autres journaux, ci-dessous.
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La mort de la politique ? (Voir éditorial du Courrier international, au sujet des Gilets jaunes, refus des partis, ou refus de la politique ?).Or nous avons un choix "politique" à faire dimanche. Au sens de "conscience politique", conscience des enjeux.
 

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06/04/2019

ALGÉRIE, suite... Une démission, des questions, des espoirs. Symbolique matin d'Algérie...

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Les manifestations ont donc continué jusqu’à la démission de Bouteflika, car le rejet du 5ème mandat ne pouvait tolérer un 4ème mandat prolongé. Mais la prise de conscience algérienne va plus loin. L’exigence est une rupture avec tout le système, le désir de se débarrasser de tout le clan du pouvoir, de la corruption de cette « famille » (au sens étroit, frère du président et alliés divers, et au sens large, c’est-à-dire tous les réseaux qui ont bénéficié d’avantages et privilèges). 
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Cependant la transition à créer, pour construire une démocratie réelle, ne se présente pas facilement. Il va falloir que des personnes sûres puissent obtenir la confiance de la population, et si des visages apparaissent, rien n’est encore acté. (Même s’il est évident qu’il y a des forces vives qui pourront jouer un rôle).
Il va falloir déjouer les pièges, et certains ont déjà été tendus. Des informations sortent, qui montrent que le pouvoir ne lâche pas aisément, et qu’il semblerait même qu’un officier de haut rang ait évité une catastrophe en refusant des ordres demandant d’affronter la foule. Rumeur ou réalité, le temps le dira.

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04/03/2019

ALGÉRIE. Refus, élans, inquiétudes, et ESPOIR...

ESPOIR... 
ALGÉRIE… Comment ne pas suivre ? Un tel élan... Enthousiasmant, respectable, admirable, même, par la manière dont il est vécu et pensé. Pacifique, joyeux et triste à la fois. Joyeux, car, comme le dit Kamel Daoud, la peur a été cassée. Plus de peur d’affronter le régime. Plus de peur de provoquer des affrontements entre adversaires et soutiens du système (ou peur maîtrisée). Joyeux, l’élan, comme celui  de la danseuse au drapeau qui fait des pointes dans la manifestation, belle photographie, riche en symboles. Elle marquera l’Histoire, sa photographie. (Mais je ne l'ai d'abord trouvée que sur Facebook, sur une page, celle du livre "Alger sans Mozart", de Michel Canési et Jamil Rahman, Folio. Portrait de femme, aussi…). Imaginez une jeune femme élancée qui danse, cheveux au vent. On pourrait la penser Parisienne ou Madrilène. Une femme moderne, libre, d’évidence. Symbole de ce que peut être une Algérie libérée de la pression d’un clan dictatorial. Et, signe de ce qui est déjà en germe dans le pays, qui connaît, malgré le pouvoir, de multiples initiatives pour changer le quotidien (sociales, culturelles, environnementales, etc.). Avec, bien sûr, les archaïsmes qui tentent d’imposer obscurantisme et croyances aberrantes, les islamistes, moins agressifs (pas toujours) qui guettent, le complotisme, nourri, comme en France par la lecture de Russia Today, la voix du Kremlin… . Pays de fractures (mais on peut en dire autant, sur ce plan, de la France et de beaucoup d’autres, en ces temps de populismes et de nationalismes - au pluriel). Triste, l’élan, car portant l’inquiétude des risques de dérives et récupérations, et celle du manque d’alternatives. Mais les voix des intellectuels (universitaires, chroniqueurs, écrivains) portent à la vigilance.

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01/08/2015

"Les événements, les faits, les circonstances". Réflexion sur trois pointes de l'angle (penser-agir, créer, devenir)

albert camus,la crise de l’homme,citations,culture,langage,société,actualité,idéologie,terrorisme,politique,dominique eddé,marc saghié,atiq rahimi,soufisme,shams,régis debray,thomas clerc,jérôme ferrari,quantique"Ma conviction est que nous devrons toujours refuser de nous incliner devant les événements, les faits, les circonstances, la richesse et le pouvoir, l’histoire comme elle procède, le monde comme il va. Nous voulons voir la condition humaine telle qu’elle est. Et nous la connaissons désormais en profondeur. C’est l’horrible condition qui exige des charretées de cadavres et des siècles d’histoire pour provoquer une modification infime dans le destin de l’homme." (…) "Combien  de Socrate ont été assassinés en Europe, ces dernières années ? C’est un signe. Le signe que seul un esprit socratique d’indulgence envers les autres et de rigueur envers nous-mêmes peut constituer une réelle menace pour une civilisation fondée sur le meurtre. Un signe, donc, que seul cet esprit peut rénover le monde. Toute action, fût-elle la plus admirable, qui aurait pour finalité d’asseoir la domination et le pouvoir, ne peut que mutiler l’homme encore plus atrocement."

Albert Camus, La crise de l’homme, conférence prononcée en 1946 aux Etats-Unis, à la Colombia University. Texte publié par la NRF en janvier 1996.

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25/10/2013

Musulmans contre islamistes… A lire...

Dossier du Courrier international daté 24-10-13. Deux articles et un éditorial sont lisibles (partie d'un dossier plus ample)... http://www.courrierinternational.com/magazine/2013/1199-musulmans-contre-islamistes  (« Violence, terrorisme et répression au nom de l’islam, fatwas délirantes, droits des femmes en régression : les musulmans en ont assez de sentir l’emprise des islamistes sur leur vie et sur leur image. » (…)  « De la Tunisie au Pakistan, des intellectuels musulmans veulent en finir avec la chape de plomb de l’obscurantisme. Des voix de femmes et d’hommes blessés que l’on n’avait pas l’habitude d’entendre. »)

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01/12/2012

TIBET à La CIMADE...

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Conférence organisée par La Cimade au Centre international de Massy, pour le Tibet. C’est l’occasion de rappeler le drame de ce pays, occupé, réprimé. Drame qui revient dans l'actualité avec des images terribles d'immolations : signe du désespoir de ceux qui ne savent plus comment agir, comment faire réagir les consciences internationales. Quand des arguments économiques font se taire des gouvernants (la force du marché...) ou réduire à des remarques (alibis?) l'intervention sur la question des droits de l'homme. Quand des choix idéologiques font oublier le Tibet, oublier le mot "colonisation" (que les mêmes utilisent pourtant abondamment pour parler de la Cisjordanie). Or la solidarité ne devrait pas accepter d'aveuglements pour des raisons d'alliances partisanes, des raisons de complaisance. 

... "Que se passe-t-il au Tibet?". Pour répondre à cela le Président de l'association de la communauté tibétaine en France, Thupten GYATSO, doit intervenir. Et trois femmes tibétaines, réfugiées en France, témoigner : Kunsang GYALTSEN, Yangkey YANGEUK, et Dolma LOBSANG).

Présentation de cette conférence, par la CIMADE : "Depuis quelques temps de nouvelles vagues d’immolation ont lieu au Tibet, et dans les pays d’accueil des réfugiés tibétains, notamment en Inde. Que se passe-t-il? Quels sont les enjeux de l’occupation chinoise? Pourquoi une répression si forte, comment la situation en est-elle arrivée à ce point de non-retour? Et comment exprimer notre solidarité concrète ? D’abord en écoutant leur témoignage...
Pour mieux nous faire comprendre la lutte qu’ils mènent, les réfugiés tibétains de Massy ont choisi de nous raconter leur réalité au Tibet et les raisons de leur fuite jusqu’en Europe."

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INFORMATIONS (Sur La Cimade, sur le Tibet)....

SITE de LA CIMADE : http://www.lacimade.org

Association France-Tibet :http://www.tibet.fr

04/11/2012

« HAÏR C'EST ENCORE DEPENDRE ». Réflexion à partir d'un texte de Daniel Maximin citant Césaire (texte à méditer...)

Des récupérations idéologiques et politiques ont cours en ce moment, là ou ailleurs, à propos de la reconnaissance des crimes du 17 octobre 1961 (déguisée par certains - qui y sont hostiles - en « repentance » : ce qui attise les passions, remue les émotions, les colères, les rancoeurs - ce qui, aussi, autorise la mauvaise foi…). Dans ces heurts où les mémoires et souffrances s’opposent (et intimement dans les questionnements personnels identitaires que ces débats réactivent) parfois la haine affleure (ou déborde). Haine et haines d’autant plus dangereuses que, dans un contexte de crise, des groupes politiques (des mouvances, des partis) instrumentalisent mémoire et Histoire pour, dans l’actualité sociale, introduire des thématiques discriminatoires, des divisions entre les communautés qui composent le pays, provoquer la peur (de l’autre, forcément). Et quand, en plus, la commémoration en hommage aux victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie entraîne une lutte de dates qui recouvre un conflit mémoriel plus important... on ne sait plus qui va crier le plus fort.

Il est donc peut-être nécessaire de relire certains textes qui proposent de prendre recul, de faire un peu silence en soi avec ces remuements douloureux sur un passé individuel et collectif. Qu’est-ce qui libère et qu’est-ce qui entrave ? Penser dans la solitude permet de retrouver son autonomie de pensée, de réfléchir autrement, sans influence politicienne ou communautaire (ce qui ne veut pas dire reniement d’appartenances : mais il y a plusieurs manières d’appartenir – en se faisant piéger par un enfermement idéologique et passionnel univoque, ou en acceptant de constater la complexité des regards sur la réalité et la complexité des communautés humaines elles-mêmes).Ce qui ne veut pas dire non plus renoncement à l'expression, ni même aux revendications justes... 

Daniel Maximin, à propos de la commémoration de l’esclavage, se pose les mêmes questions. On remplace « esclavage » par guerre d’Algérie, colonisation, décolonisation, et on a de quoi méditer sur les choix possibles (quels positionnements?) à ce sujet. (« On »  renvoie à des « mondes », divers : Pieds-Noirs et Harkis, oui - personnes, communautés, et associations - mais aussi Algériens sur les deux rives, Franco-Algériens, anciens appelés, métropolitains, pouvoirs, partis, médias… Mais c’est d’abord un appel à la conscience individuelle… exigence qui interfère… (Et c'est valable pour d'autres conflits passés et actuels...).


« La commémoration a un sens si elle n'est pas déviée. Car, plus important que le devoir de mémoire, il y a le droit à l'Histoire. Il faut que toute l'Histoire soit dite: pas seulement celle des douleurs, mais surtout la plus cachée, celle des résistances. La mémoire doit autant privilégier la parole des opprimés que la condamnation du discours de l'oppresseur. Elle doit montrer que l'esclavage a perdu, qu'il n'était pas fait pour fonder des sociétés, des cultures. Donc il ne doit y avoir ni ressentiment, ni resserrement, ni posture victimaire. Césaire disait : "Attention, haïr, c'est encore dépendre." » Evidemment, d'un lecteur du texte à l'autre l'opprimé et l'oppresseur auront des visages différents. Peu importe : ce qui compte surtout c'est la mise en garde... Attention...
 

Le sens du mot  « dépendre » peut être compris diversement. Ceux qui ont dépendu de l’autorité politique des autres, subi des oppressions (colonisation, esclavage), doivent se libérer du lien qui demeurerait avec la colère et la haine, et les maintiendrait dans une sorte de paradoxale dépendance, intérieure surtout, inconsciente. Mais les situations sont parfois plus complexes, autres, l’oppression avoir des formes très diverses, camouflées, les contraintes être de l’ordre de la manipulation (manipulation d’opinion, aussi, comme le montre et le dénonce Jean Pélégri dans son livre « Ma Mère l’Algérie » : comment la métropole – avec ses pouvoirs – a construit une image collective des Pieds-Noirs, en faisant de cette communauté un bouc émissaire). Et cependant, dans tous les cas, prolonger les luttes passées, ne rien remettre en question de ses croyances antérieures, rester dans la douleur des exils, quels qu’ils soient, cela aussi crée dépendance, autrement. Collectivement il faut travailler à une résilience libératrice, en déconstruisant les manipulations passées et présentes, en refusant les injonctions qui font jouer un rôle, créent une fausse identité, piègent dans de fausses valeurs (qu’on croit siennes et qui sont étrangères profondément). Bien sûr, parler de résilience (Algériens, Pieds-Noirs, Harkis, Appelés, Métropolitains) est plus difficile quand on évoque les plus terribles traumatismes (victimes du terrorisme, enfants de disparus ou de victimes d’assassinats ciblés, survivants d’un massacre, témoins de meurtres, de tortures, nés d’un viol, victimes de viol). C’est là que les communautés peuvent avoir un rôle apaisant ou au contraire aggravant (en croyant même parfois accompagner – mais en réactivant les souffrances, les colères, en les figeant dans un éternel passé, quand le présent est déjà assez dur). Attention aux héros qu’on se crée, aux icônes qu’on fabrique : certains masques peuvent être dévastateurs… Le défi est de ne pas choisir ce qui dévaste… Quand ceux qui haïssent ne dépendent pas seulement (encore…) de ceux qui les ont opprimés ou agressés (ou, c’est pareil, rôles inversés, de ceux qu’ils ont opprimés ou méprisés), mais dépendent aussi (et c’est peut-être la pire prison) de la part la plus sombre d’eux-mêmes, de l’ombre intérieure qui les hante et qu’ils projettent sur le monde, pour une vision manichéiste… 

L'entretien complet est à lire sur le site de L’Express. « Haïr, c’est encore dépendre », Daniel Maximin, 07-05-2009 : http://www.lexpress.fr/culture/livre/daniel-maximin-hair-c-est-encore-dependre_823480.html

Autre entretien, éclairant aussi. « Il faut arrêter d’être esclave de l’esclavage », Daniel Maximin, décembre 2006, L’Internaute : http://www.linternaute.com/histoire/magazine/interview/daniel-maximin/retranscription-daniel-maximin.shtml  (CITATIONS :« La volonté d'oppression est constitutive d'une partie de chacun d'entre nous. C'est le désir de mort pour soi ou pour l'autre qui s'oppose en permanence au désir de vie ou de faire vivre. » (…) « Il reste nécessaire de pratiquer "l'auto-surveillance" dont vous parlez (il répond à une question) vis-à-vis de chacun de nous et vis-à-vis des autres. Il n'est pas utopique de penser que la mort et le mal existeront toujours mais que la Résistance à leur empire est aussi permanente dans l'histoire des hommes. »)

C’est une leçon de lucidité.  Ne risquons-nous pas, nous, tous, en effet, d’être esclaves des attachements à la condition d’exilé (par exemple), quand nous ne sommes ici que de passage? (Ce peut être aussi le contraire, avec les pièges de l'ancrage local, ou des visions ethnicistes, à la façon des Identitaires ou des Indigènes de la République...). Ne sommes-nous pas, tous, souvent, dans l’illusion de l’innocence intime, communautaire, ou nationale, quand personne n’a échappé, en réalité, aux choix les plus mortifères. Ne serait-ce que par contagion. Ne serait-ce qu’en se taisant… 

15/04/2011

Jan Patocka, CITATION, et réflexion. « Ce qu’il faut, c’est dire la vérité »…

Platon et l'Europe.jpg

La phrase qui suit a été rédigée par le philosophe Jan Patocka sur son lit d’hôpital, avant de mourir des suites des interrogatoires subis, pour être un des acteurs de la dissidence, et le porte-parole de la Charte 77. Prague… Elle a la force d’une résistance menée au point de mourir. Ce sont de mots comme cela dont on a besoin, parce qu’ils sont marqués au fer rouge de la torture, de la dignité conservée dans les pires conditions. « Ne pas se laisser effrayer et intimider ». Si lui a pu le faire, dans un tel contexte, ceux qui refusent les mots de la haine le pourront, ici et maintenant (dans un contexte différent où les pressions sont idéologiques, mais où il n’est pas toujours facile de savoir dire cette vérité de l’éthique en affrontant la confusion de la pensée qui tente de dominer la raison, avec des certitudes nées des mauvaises peurs).

 «Ce qui est nécessaire, c’est de se conduire en tout temps avec dignité, de ne pas se laisser effrayer et intimider. Ce qu’il faut, c’est dire la vérité.»  Jan Patocka cité par Robert Maggiori, dans l’article de Libération du 31-04-11, "Patocka, Prague à l'âme" : http://www.liberation.fr/livres/01012328899-pato-ka-prague-a-l-ame 

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Pour situer un peu plus l’auteur :

Jan Patocka, "Platon et l’Europe", éds. Verdier. Site de l'édition... http://www.editions-verdier.fr  Extraits de presse : 

« Ce qui change tout est que ce très bon livre, mais qu’on croirait écrit en 1910 et auprès duquel Habermas serait postmoderne, ne sort pas de la vieille Sorbonne ou d’un Club pour l’arrêt des Horloges, mais de la Prague de 1973, où il a paru en samizdat dans la nuit soviétique. Alors, le cœur serré, on pense en le lisant, à ce qu’en 1943 René Char écrivait de la Madeleine à la veilleuse peinte par Georges de la Tour : « La femme explique, l’emmuré écoute. Merci à Georges de la Tour, qui maîtrisa les ténèbres hitlériennes avec un dialogue d’êtres humains. » (Libération, 1983)

« Qui se souvient encore du rôle de la Charte 77 en Tchécoslovaquie aura peut-être oublié jusqu’au nom de Jan Patocka, l’un de ses principaux porte-parole et inspirateurs,  qui devait mourir le 13 mars 1977 à la suite d’interrogatoires prolongés de la police. » () « Terré dans une cave de Prague où il tenait des séminaires, qu’il rédigeait ensuite, avant qu’ils ne soient diffusés sous la forme de samizdats, Jan Patocka a vécu dramatiquement l’expérience de la ligne de front qu’il décrit dans un chapitre central des Essais hérétiques» (Le Nouvel Obs. 1983)

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ESSAIS HERETIQUES. Présentation de l’éditeur (extrait) : « Remontant aux origines de la philosophie européenne, il aborde alors les problèmes du choix, du souci de l’engagement, et de la violence. La Charte 77 dont Jan Patocka fut le premier porte-parole, trouve ici une première tentative d’expression philosophique. » Fragment d’un article (sur la page de l’éditeur), Libération, entretien avec Erika Abrams : « faut dire que, dans l’ensemble, son œuvre s’adresse plutôt à des philosophes professionnels. Ce n’est pas le cas des Essais qui peuvent toucher un bien plus vaste public. Patocka pose des questions nouvelles. »

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Jan Patocka, sur Bibliomonde : http://www.bibliomonde.net/auteur/jan-patocka-1696.html  (note, biblio, et livre référencé, sur l’Europe - pensée comme horizon universel, non comme série de pays enfermés dans le retour au nationalisme)

Fiche  wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jan_Pato%C4%8Dka

16/12/2010

Liu Xiaobo, la colère du pouvoir, les réactions, ses textes, DOSSIER complémentaire...

 «Avant que tu rentres dans ta tombe, n’oublie pas de m’écrire une lettre avec les cendres de tes os, et de me laisser ton adresse dans le néant obscur.», Liu Xiaobo, poème, cité par Libération, 11-12 déc. 2010

« Parce qu’aucune force ne peut arrêter la quête humaine de liberté, la Chine finira par devenir un pays gouverné par l’Etat de droit, où règneront les droits de l’homme. ». Liu Xiaobo, 2009, lors de son procès, cité sur France 24.

Le monde s’oppose au prix Nobel,  a dit le pouvoir chinois… http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/12/09/97001-20101209FILWWW00408-le-monde-s-oppose-au-nobel-selon-pekin.php

En fait de « monde » absent, sur l’ensemble des invités (pays représentés en Norvège) 65 pays étaient présents, et 20 ne sont pas venus, peu représentatifs de l’ensemble des pays... Les absents peuvent avoir fait ce choix pour plusieurs raisons, plus ou moins avouables, alibis plus ou moins assumés. Peur de leurs propres dissidents, refus des valeurs de la démocratie et de la liberté de pensée, volonté de satisfaire le pouvoir chinois, pour des raisons économiques ou politiques, complaisance idéologique, vision manichéenne de la réalité internationale, dans laquelle la démocratie est considérée comme une forme de culture étrangère.  Les conflits et les débats internationaux  à venir seront révélateurs…       http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20101210.OBS4483/nobel-pres-de-20-pays-absents-de-la-ceremonie.html

Le gouvernement chinois est tombé dans l’obsession du complot, le voyant dans le prix Nobel même, comme une ingérence intérieure inacceptable, autant que les demandes de libération du dissident Liu Xiaobo... http://www.lesechos.fr/economie-politique/presse-etrangere/020856418981--le-complot-de-l-occident-contre-la-chine-.htm

Colère du pouvoir... http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20101210.OBS4452/la-chine-laisse-exploser-sa-colere-apres-la-remise-du-nobel-de-la-paix-a-xiaobo.html

et  http://www.lefigaro.fr/international/2010/12/08/01003-20101208ARTFIG00759-prix-nobel-de-la-paix-la-chine-ne-decolere-pas.php

Protestations internationales : « Un cri de plus en plus fort va se faire entendre : ‘Libérez Liu Xiaobo !’ Ce cri vient de tous les continents. Il faut ajouter à ces mots : ‘Libérez sa femme Liu Xia, assignée à résidence !’ Et une fois partis, libérez la quarantaine d’autres écrivain incarcérés. » … (John Ralston Saul, psdt du PEN Club international, Le monde, 10-12-10)... http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/12/09/liberez-le-dissident-liu-xiaobo_1451282_3232.html

Y a-t-il malgré tout, en Chine, les signes d’une évolution ? Peut-on dire cela quand on voit les censeurs avoir peur des mots « chaise vide » sur la Toile et contrôler, réprimer, arrêter, ceux qui contestent ? Lire... http://www.lemonde.fr/international/article/2010/12/10/la-situation-des-droits-de-l-homme-s-ameliore-peu-a-peu-en-chine_1451997_3210.html#ens_id=1445594

"L’homme qui se cogne aux murs", titre Libération, pour un portrait de celui qui refuse l’exil, à l’évident courage intellectuel et moral,  à la totale indépendance d’esprit : http://www.liberation.fr/monde/01012307458-l-homme-qui-se-cogne-aux-murs

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MISE à JOUR, avril 2016

2014. Que devient Liu Xiaobo? Et que font les Occidentaux? (Silence de Sarkozy et Hollande devant les officiels chinois...). France Info : http://www.franceinfo.fr/emission/que-devient-le-dissiden...  

Voir aussi, note du 06-11-11 (mise à jour en avril 2016), sur Liu Xia, sa femme (poète, peintre, photographe), assignée à résidence sans raisons (pendant qu’il est prisonnier depuis 2009 pour avoir participé à la rédaction de la Charte 8, sur la démocratie : http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2011/11/06/li...

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MISE à JOUR après le décès de Liu Xiaobo.

...... FICHE WIKIPEDIA... LIU XIAOBOdécédé le 13 juillet 2017 en prison. Le pouvoir fit disperser ses cendres dans la mer... Sa femme Liu Xia (poète et photographe) a réussi, finalement, à quitter la Chine, après bien des épreuves. Elle est réfugiée en Allemagne...  https://fr.wikipedia.org/wiki/Liu_Xiaobo 

....... Qui était le Prix Nobel de littérature Liu Xiaobo, mort en captivité ?, FranceTVinfo...  https://www.francetvinfo.fr/monde/chine/qui-etait-liu-xia...

……. ....... "L’hommage impossible", en Chine. La Chine veut effacer sa mémoire… http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20180712-chine-mort-liu-...

DISSIDENCE… Guillermo Farinas, Cuba, Prix Sakharov pour la liberté de l’esprit, autre chaise vide…

« Ne fermez jamais les yeux sur la situation politique à Cuba », a insisté le dissident cubain Guillermo Farinas (entretien recueilli l’avant-veille de la remise du prix, et qui fut publié sur le site du Parlement européen). 

Cuba est encore trop souvent un pays oublié des grands appels à la solidarité. Est-ce un reste du regard illusoire sur les régimes communistes, pour une partie de ceux qui diffusent les idées et font la promotion de certaines luttes ? (Il fut un temps où la propagande du film « Cuba si », 1961 , servait de référence…). Est-ce un effet paradoxal des horreurs adverses commises par le gouvernement Pinochet ? (Effet d’effacement…). Les deux causes doivent se mêler…

Mais le Parlement européen a de nouveau mis le projecteur sur la dissidence cubaine.

 « Pour la 23ème fois, le Parlement européen a remis le Prix Sakharov pour la liberté de l'esprit. Créé en 1988, nommé d'après le nom de l'opposant soviétique et physicien nucléaire Andreï Sakharov, il récompense chaque année un individu ou une organisation qui s'est distingué dans sa lutte contre l'oppression et l'injustice. Le dissident cubain Guillermo Fariñas a succédé, entre autres, à l'association russe Memorial, à la Birmane Aung San Suu Kyi ou encore au chinois Hu Jia. »

« Cinq jours après la cérémonie du prix Nobel de la paix à Oslo, en l'absence de son lauréat Liu Xiaobo, la remise du prix Sakharov du Parlement européen aura lieu sans récipiendaire à Strasbourg. Guillermo “El Coco” Fariñas Hernández, journaliste cubain dissident et prix Cyberliberté de Reporters sans frontières en 2006, n’a pas obtenu l’autorisation de sortir du pays. »

Il fallait regarder la VIDEO, Rsf, publiée le 8 avril 2010, interview où Guillermo Farinas expliquait les enjeux de son action, alors qu’il poursuivait une grève de la faim,  depuis 40 jours, pour la libération des prisonniers, et après la mort de l’un d’entre eux, Orlando Zapata Tamayo, prisonnier d’opinion, gréviste de la faim, considéré par le pouvoir comme un prisonnier de droit commun... 

..... 

Mise à jour…

Guillermo Farinas a reçu son prix en 2013. Euronews... http://fr.euronews.com/2013/07/03/point-leve-guillermo-fa... 

Fiche wikipedia... https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillermo_Fariñas