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20/12/2021

Un peintre, un atelier, une édition. Vincent Rougier ("Ficelle", "Plis urgents", livres d'artistes...)…

 4 Beausoleil Neza.jpgles floraisons conduisent
 en des lieux mystérieux 
 chantant ce passage
 de l’origine à maintenant
 fleurs livrées au vent
 l’amour la mort et la  poésie 
 incarnent le voyage
 intensément
 rêvé
 Claude Beausoleil, Nezahualcoyotl, Poème, Plis urgents 50
 Rougier V. éd.
 
Lire James Sacré, Jacques Ancet, Gilbert Lascault, Claude Beausoleil (et par lui découvrir Nezahualcoyotl), Anne-Lise Blanchard, Annie Dana… Croiser les regards d’artistes comme Vincent Rougier, Gérard Titus-Carmel, Colette Deblé, Philippe Hélénon… 
Et, à travers James Sacré lecteur, relire Antoine Emaz, Gérard Titus-Carmel, Lorand Gaspar, Edmond Amran El Maleh.
 
Vincent Rougier est peintre, et fort bon. C’est sa peinture qui m’a d’abord attirée vers son édition, ce regard. Parfois c’est lui qui pose ses œuvres à côté des pages de poètes. Mais il invite aussi beaucoup d’artistes à dialoguer avec les écritures des auteurs qu’il choisit. ("Ficelle ne publie que ce qui lui plaît et ça ne risque pas de changer.")
Cela fait des décennies que dans son atelier (entre Paris et Rouen il me semble) il crée. De sa peinture j’aime les couleurs, la géométrie subtile, et parfois l’humour délicat. Les autres créateurs qu’on trouve là sont à la mesure de sa propre exigence, donc intéressants. 
 
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08/07/2019

Des recueils de poésie à lire en vacances... (et après aussi).

Une_anthologie_de_la_poesie_francaise.jpgQuant à la poésie (gemme, cosse, graines, floraison) c’est le territoire originaire de la parole, personne ne peut apprendre à personne à écrire de la poésie. Une boussole oriente et dénude les mots jusqu’à la pleine page silencieuse du poème de la voix. 
      Patrick Laupin, Le Rien qui précède
 éd. Gros textes, coll. La petite porte, 2019
(Poète, auteur du livre sur  Mallarmé, coll. Poètes d’aujourd’hui, Seghers, 2004. Recueils chez différents éditeurs).
La poésie n’est pas pour moi un exercice réussi lorsque les contraintes ou les procédures ont été respectées, elle est à chaque fois invention d’une écrire-vivre, tension de langue contre ce qui nous rend muets.
Antoine Emaz 
 
Quelqu’un, sur Facebook, a réagi aux listes de livres  « d’été » que font les journaux, les blogs, les sites, les revues en ligne. Constatant un déni d’existence opposé à la poésie, il a fait une liste de recueils… Oui. On propose de quoi se distraire, se délasser. Romans, romans, et romans. La poésie ? Oubliée. (Et j’ajoute à cela l’oubli des aphorismes, catégorie d’ailleurs niée dans le classement des bibliothèques. Mais dans certains recueils de poésie, ils sont présents aussi). Réaction ? Faire des listes de recueils de poésie à mettre dans les valises. Au choix de chacun. Ceci n’étant pas négation du reste. Pour ma part je lirai en vacances de la poésie, toujours. (Plus précisément je relirai surtout, découvrirai un peu.) Mais je ne me priverai pas de romans policiers, de livres de science-fiction, et, même, de mangas (j’en ai repérés). Et il y aura aussi systématiquement un temps pour les journaux et une philosophie non-systémique, en plus de grands textes de sagesse, à relire. (Car la poésie des petites fleurs loin des sursauts du monde et des questionnements sur vivre et mourir - ce qu'aborde la haute spiritualité - ce n'est pas mon truc).

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