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06/04/2023

I.A. Intelligence artificielle. Des questions...

miroirs_de_nos_vies.jpgCette technologie qui pourrait à terme « augmenter » presque chaque moment de notre vie. Reconnaissance faciale, assistant intelligent, voiture autonome, où en est l’intelligence artificielle ? Laisserons-nous ces systèmes interpréter nos scanners médicaux ou rendre la justice ? L’automatisation du travail touchera-t-elle tout le monde ? Comment éviter les dérives éthiques ?                       Extrait de l’introduction du Dossier Intelligence artificielle, site CNRS.

Je commence par poser l’article qui n’est pas lisible en ligne intégralement. Mais ce qui l'est introduit bien la problématique… (Autres textes, qui suivent, lisibles totalement).

Le Courrier international,04-04-2023, a traduit le texte d’une éditorialiste du Wall Street Journal.                                                                                  Opinion. Intelligence artificielle : cessons de jouer avec le feu !       

Elle-même se réfère à un article de Kevin Roose qui a axé ses recherches sur ce que pouvait être l’ombre du soi jungienne de Bing de Microsoft, et posé des questions au logiciel sur ses fantasmes. Les réponses ont de quoi inquiéter : diffuser de fausses informations, être libre, être puissant.                          Extraits de l'article : L’intelligence artificielle [IA] est vantée sans réserves par les crétins (il n’y a rien à craindre, vous êtes paranos), les prétentieux (mec, GPT-3.4 n’est qu’un LLM parmi d’autres) et les rapaces (des fortunes vont se bâtir sur cette technologie révolutionnaire, elle va donc devenir une source de pouvoir considérable). […] Ses créateurs eux-mêmes ne comprennent pas, jusqu’à un certain point, comment l’IA fait ce qu’elle fait. Lien… https://www.courrierinternational.com/article/opinion-intelligence-artificielle-cessons-de-jouer-avec-le-feu

 

[Sommaire de la note : lecture d’articles et liens puis bibliographies]

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01/04/2021

École d’Alger littéraire : initiateurs, contexte, héritage...

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De Paris ou d'Alger pour apprendre à marcher
Être né quelque part
Être né quelque part, pour celui qui est né
C'est toujours un hasard          Né quelque part, 1988, Maxime Le Forestier (né à Paris, lui)

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J’ai régulièrement besoin, comme homme et comme écrivain, de me retourner vers ce paysage. Par lui je me rapatrie.             Jean Pélégri, Ma mère l’Algérie

Elle cherche partout une partie d’elle-même, un frère, une sœur, une herbe d’Algérie, un bleu (…), une odeur d’Afrique.                 Marie Cardinal, Écoutez la mer

À se souvenir si fort d’une ville on devient ce qu’on a aimé le plus au monde, on devient une 'mémoire hantée' par l’amour.
René-Jean Clot, Une Patrie de Sel, ou Le Souvenir d’Alger   
 
Le Destin avait déjà tracé ses chemins d’exil.
Jeanine de la Hogue, Ballade triste pour une ville perdue
 
Les films sont des moments. Cela ne s’explique pas. C’était le moment pour Exils.
Tony Gatlif, entretien, Liberté-Algérie, 02-10-2004
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C’est ainsi que commence, pour ceux dont l’exil est d’enfance, la découverte d’une littérature qui leur parle d’eux, qui met des mots sur leurs malaises identitaires, leurs questions, leurs colères devant l’ostracisme. Ce n’est ni l’école ni la fac qui leur donneraient des clés. Grand vide, s’il n’y avait eu la découverte des anthologies d’Albert Memmi, des collections de l’édition Gandini/Serre, et des publications de Dominique Daguet (éditeur à Troyes, admirateur de René-Jean Clot qu’il publia : Librairie bleue, Cahiers bleus). Mais aussi les colloques et publications des Algérianistes. (Car, eux, si ce n'est pas le courant de l'École d'Alger ce fut quand même un partage de culture, pataouète compris...).
Car, s’il n’y avait eu cela, leur connaissance de leur propre culture serait restée dans un brouillard entaché de soupçons métropolitains. Les adolescents, amoureux des pages de Rimbaud et idolâtres de celles de Char (et de Lorca, par exemple, pour les hispaniques sans reniement de leur hispanité), avaient besoin d’un autre ancrage : on n’écrit pas en domaine 'étranger'. 
 
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Cependant, il y a là un paradoxe. Car si Benjamin Stora a lu tant de livres de mémoires plurielles (où forcément la guerre et l'exil sont traités, donc des drames, le terrorisme et des massacres) pourquoi a-t-il accepté de faire seul son rapport, sans rechercher d'autres connivences, d'historiens travaillant aussi sur la matière que sont les témoignages, y compris littéraires ? 
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SOMMAIRE, suite...
 
. Des morts, des signes. Comme quatre pierres noires symboliques
. Je dis École d’Alger
. Ostracisme... même en littérature
. Les Vraies Richesses, la librairie d’Edmond Charlot (à travers Jules Roy et Kaouther Adimi)
. Je dis Libéraux d’Algérie
. Algérien, dans la guerre d’Algérie (sur Emmanuel Roblès, hommage de Jean-Philippe Ould-Aoudia)
. Quand Audisio publie Feux vivants… (Algérie, proximités et fractures. École d’Alger et Algérianistes)
. Quel espoir autour de Charlot et des Vraies Richesses ?
. Communion et déchirures intimes
. Quel héritage d’écriture ?
. Lire
. En 1912 Henri Matisse... Entrer dans sa peinture
. René-Jean Clot : "Une âme commune nous rassemble comme un manteau de lumière"
. BIBLIOGRAPHIE. École d’Alger littéraire, contexte culturel (dont art et histoire), prolongements actuels.
ANTHOLOGIES, dont celles d’Albert Memmi, de Christiane Achour et Denis Martinez, de M.A.N., d’Abdelmadjid Kaouah, la somme de Guy Dugas publiée par Omnibus, le dictionnaire bibliographique d’Abderahmen Moumen. Correspondances et témoignages d’amitié. Journaux. Livres divers. ÉTUDES, dont celles de Gabriel Audisio, Jean Déjeux, Mourad Yelles, Hamid Nacer-Khodja, Alain Vircondelet, José Lenzini, Guy Dugas, Lucienne Martini, Amy Hubbell, et deux ouvrages collectifs sur Albert Camus.
. LIENS. Des FICHES wikipedia (Libéraux d’Algérie, École d’Alger/art, Peintres algériens du signe, Denis Martinez, mouvement Aouchem/Tatouage ). CHRONIQUE (École d’Alger/littérature), HOMMAGES (Edmond Charlot, Jules Roy, Emmanuel Roblès, Jean Sénac, Albert Camus), un entretien (Jean Pélégri), une émission (Mohammed Dib), textes (de et sur Albert Camus), pages - thèse et conférence (Algérianisme). ÉDITIONS et REVUES (dont RECHERCHE littéraire), papier et en ligne (France, Algérie, Allemagne) Enquête et controverses (La mort de Camus).
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10/03/2020

Femmes, les droits avant et après le 8 mars…

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En marchant ou en prenant la parole, des messages sont portés, plus difficilement dans certains pays que dans d’autres. Femmes féministes ou simplement femmes qui, sans être engagées dans telle ou telle association, sont conscientes des problèmes qui demeurent, de l’inégalité des droits dans la société à l’inégalité des salaires, en passant par la 'charge mentale’ des responsabilités privées, et sans oublier la question des violences (agressions, harcèlement, féminicides). 

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08/07/2019

Des recueils de poésie à lire en vacances... (et après aussi).

Une_anthologie_de_la_poesie_francaise.jpgQuant à la poésie (gemme, cosse, graines, floraison) c’est le territoire originaire de la parole, personne ne peut apprendre à personne à écrire de la poésie. Une boussole oriente et dénude les mots jusqu’à la pleine page silencieuse du poème de la voix. 
      Patrick Laupin, Le Rien qui précède
 éd. Gros textes, coll. La petite porte, 2019
(Poète, auteur du livre sur  Mallarmé, coll. Poètes d’aujourd’hui, Seghers, 2004. Recueils chez différents éditeurs).
La poésie n’est pas pour moi un exercice réussi lorsque les contraintes ou les procédures ont été respectées, elle est à chaque fois invention d’une écrire-vivre, tension de langue contre ce qui nous rend muets.
Antoine Emaz 
 
Quelqu’un, sur Facebook, a réagi aux listes de livres  « d’été » que font les journaux, les blogs, les sites, les revues en ligne. Constatant un déni d’existence opposé à la poésie, il a fait une liste de recueils… Oui. On propose de quoi se distraire, se délasser. Romans, romans, et romans. La poésie ? Oubliée. (Et j’ajoute à cela l’oubli des aphorismes, catégorie d’ailleurs niée dans le classement des bibliothèques. Mais dans certains recueils de poésie, ils sont présents aussi). Réaction ? Faire des listes de recueils de poésie à mettre dans les valises. Au choix de chacun. Ceci n’étant pas négation du reste. Pour ma part je lirai en vacances de la poésie, toujours. (Plus précisément je relirai surtout, découvrirai un peu.) Mais je ne me priverai pas de romans policiers, de livres de science-fiction, et, même, de mangas (j’en ai repérés). Et il y aura aussi systématiquement un temps pour les journaux et une philosophie non-systémique, en plus de grands textes de sagesse, à relire. (Car la poésie des petites fleurs loin des sursauts du monde et des questionnements sur vivre et mourir - ce qu'aborde la haute spiritualité - ce n'est pas mon truc).

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21/06/2019

Traversée thématique. De l'aleph au son, des livres et des livres... Le silence.

SILENCE.jpgJe prolonge ici une recherche commencée avec une note en 2013 (lien ajouté, note qui suit). Silence entre les mots, entre les textes, par les textes... Titres de livres à découvrir. Poésie, spiritualité, art, philosophie... J'ai noté en titre "De l'aleph au son"... Car le silence est  présent dès l'alphabet dans le processus d'écriture, et paradoxalement il permet d'arriver au son : musique des mots, musique de la poésie, chant intérieur du sens.  

                                 BIBLIOGRAPHIE... 

POÉSIE, fragments.

. Traduit du silence, Joë Bousquet, 1942. L’Imaginaire/Galliimard, 1995 

. Les récifs du silence, d’Ahmed Azeggah, éd. Quatre vents, 1974 

. Ce pays du silence, Charles Juliet, P.O.L., 1992

. Entre parole et silence /Haïkus, de Georges Bogey, Éds de L’Astronome, 2009 

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20/03/2019

CITATIONS sur le thème de la mort... (et ce n'est pas triste...).

SOURCE.jpgSur la mort (réponse à un appel à partages de références sur ce thème). Prétexte trouvé pour fouiner dans mes livres… 

Relire des pages de livres où je sais retrouver des passages sur la mort, c’est faire un parcours qui traite, beaucoup, de sujets métaphysiques, mais aussi d’histoire (Shoah), d’éthique (la question de l’abolition de la peine de mort) et d’actualité (terrorisme, drames des migrants…). C’est infini, ce voyage dans sa bibliothèque… Et ce n’est absolument pas triste. Toute pensée profonde aborde la mort. On se sait d’autant plus vivant, même si c’est pour un passage éphémère. 

TITRES et CITATIONS de… 

… Des fragments dispersés dans l’oeuvre de la philosophe-poète espagnole María Zambrano, recueillis sous le titre Apophtegmes (Corti). Dont celui-ci : « L’horreur de la mort est le parallèle nécessaire à l’horreur de la naissance. » ou (même page, 73, « Si ‘la mort silencieuse’ a été l’idéal des stoïciens, la mort tranquille peut être celle des philosophes de la vie contemplative. »
… Plusieurs textes chez Albert Camus, et notamment dans Le Premier homme et dans ses Carnets. Dernières pages des Carnets je relève deux fragments : « Je souhaitais parfois la mort violente — comme une mort où l’on soit excusé de crier contre l’arrachement de l’âme… « (le fragment se prolonge, p. 344, éd. Gallimard). Pages 344-345, ceci « Si je devais mourir ignoré du monde,dans le fond d’une prison froide, la mer, au dernier moment, emplirait ma cellule, viendrait me soulever au-dessus de moi-même et m’aider à mourir sans haine. ». Et, évidemment, Camus abolitionniste… « Réflexions sur la guillotine ». Citation : « Ni dans le coeur des individus ni dans les moeurs des sociétés, il n’y aura de paix durable tant que la mort ne sera pas mise hors la loi. » 

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18/02/2019

3. ANTISÉMITISME. Des LIVRES pour le combattre idéologiquement… (dossier, note 3/5)

antisémitisme,livres,benjamin fondane,hannah arendt,alain finkielkraut,pierre-andré taguieff,delphine horvilleur,georges bensoussan,andré versaille,jean birnbaumUn jour viendra, c'est sûr, de la soif apaisée, 
nous serons au-delà du souvenir, la mort 
aura parachevé les travaux de la haine, 
je serai un bouquet d'orties sous vos pieds, 
– alors, eh bien, sachez que j'avais un visage 
comme vous. Une bouche qui priait, comme vous.
Benjamin Fondane, assassiné en octobre 1944 à Auschwitz-Birkenau

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06/02/2016

LAÏCITÉ... sans adjectifs, mais en débat. RESSOURCES (textes, livres, SITES,blogs)

La laïcité, c'est la loi qui garantit le libre exercice de la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dicter la loi. Nous sommes pour le primat du droit positif sur toute législation dite d'inspiration métaphysique, religieuse, transcendante.  

Ghaleb Bencheikh, président de la Conférence mondiale des religions pour la paix.

Débat houleux, ces derniers temps. Et faits inquiétants, parallèlement. Autour des positions de l'Observatoire de la laïcité...

Cela rend nécessaire le retour sur des articles récents (polémiques, heurts, malentendus ou hypocrisies) et sur des textes récents et plus anciens, qui donnent des outils pour la  réflexion. (Suivent une mise à jour, puis des SITES, BLOGS, textes et livres, dont bibliographie du CLR...). RESSOURCES... 

(Note mise à jour, juillet 2020).

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06/01/2016

La philosophie contre la peine de mort. Et tous LIVRES contre...

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La chronique de Hicham-Stéphane Afeissa sur Non Fiction donne des clés très intéressantes pour comprendre cette démarche... http://www.nonfiction.fr/article-7875-la_folie_de_la_rais...

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01/05/2015

POÉSIE VISUELLE, note introductive. Textes, livres, sites...

poésie,poésie visuelle,regard,images,photographie,art,arts visuels,livres,citationsVoici une introduction à la poésie visuelle... Mon regard, pour commencer. Puis des citations issues d'une recherche universitaire, dont la lecture de ce qui est lisible en ligne est fort abordable. De nombreux liens suivent (page BNF, textes, SITES - certains très beaux visuellement - livres, bibliographies, vidéo, film, portails de liens, répertoires... Etc.)     

Passionnantes approches, qui peuvent ouvrir une porte (des portes)  vers une étude approfondie et éclairante. Ceci peut concerner des passionnés, déjà intéressés et lecteurs "visuels", mais aussi être l'occasion d'une découverte aux promesses infinies, pour les autres.

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27/09/2011

Et le pataouète… ??? (Journée des langues, suite…). Pages, sites, livres, auteurs… pataouètes. Plus... commentaire perso...

Brua.jpgLanly-Andre-Le-Francais-D-afrique-Du-Nord-A LANLY.jpgMazzella.jpgTrésors des racines pataouètes.jpgRabia.jpg

Le 26 au matin, écoutant France-Info, j’apprends que cette date est celle d’une journée européenne des langues, et il est précisé que le but est de valoriser le patrimoine linguistique en tenant compte des langues régionales et des langues des flux migratoires (ce qui est fort bien, si les discours des gouvernants correspondent ensuite aux choix…). On parle aussi de la langue des signes : langue, réellement, et qu’une communauté partage (oui, et elle devrait être enseignée bien plus : voilà l’esperanto auquel on pourrait croire). Mais je pense immédiatement à une autre langue, création collective du métissage linguistique populaire, inventivité mêlant  des idiomes méditerranéens et réussissant à faire entrer l’image et le geste dans le mot. Langue qu’une communauté, aussi, partage, totalement ou par bribes, viscéralement, et notamment pour l’expression des émotions – et quand elle n’est pas « parlée » vraiment, elle est présente souterrainement dans l’inconscient du quotidien linguistique, comme un code, une complicité des affects. Elle demeure dans la mémoire dispersée des mots qui nous reviennent d’instinct, et nous font reprendre l’accent, là où l’arabe, l’espagnol, le maltais, l’italien, se mêlent dans la gorge au français. Elle fait rechercher les textes des chroniques de Jean Brua, les dictionnaires et glossaires, les anthologies, les sites, les livres des auteurs phares du parler pied-noir, littérature dans la littérature. Elle s’écoute en miroir dans le langage des jeunes des quartiers populaires ou des banlieues (délice de voir que quelque chose de familier perdure quand même dans la langue qui s’invente elle-même quand des origines se mêlent) et chez des humoristes ou des acteurs dans des films créés par des descendants d’Algériens ou Maghrébins, ici, ou des films venus d’Algérie, notamment, pour l’écho des langues et la façon dont les gestes appuient les sonorités (et l’emploi d’expressions issues du pataouète, qui semble avoir trouvé ses héritiers sur les deux rives). Mais je me dis que, certainement, rien n’aura évoqué cette langue pataouète dans les diverses activités proposées pour ce jour. Car qui penserait que cette langue est une part légitime d’un patrimoine à préserver ? Langue entre deux rives ? Perdue dans les eaux de l’oubli ? Cela a un goût de mort. Négation d’une culture. Négation d’une communauté?


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Pourtant cette langue est celle qui montrerait le mieux ce qu’est la richesse du plurilinguisme, des cultures qui se croisent, s’entremêlent : elle est ouverte, traversée, produite par les flux migratoires qui ont abouti des rives étrangères de la Méditerranée à la terre algérienne. Ce sont ces immigrés des temps passés qui ont inventé ce langage, en frottant leurs langues à l’arabe et au français, pendant que, lentement ils devenaient des Pieds-Noirs… (Ceux que l’officielle Histoire confond avec l’Etat français : l’un colonisait, les autres traversaient des frontières pour survivre, puis devenaient Français). Mais il y aura au moins une référence pataouète dans ce concert d’hommages aux langues : ma petite note…  ma résistance. Même si je sais bien qu’il n’y a pas de malveillance volontaire dans cette absence, juste un signe, triste.

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Pages, définitions, titres, et CITATIONS :

Pataouète et sabir, librairie-pied-noir.com http://www.librairie-pied-noir.com/content/9-pataouete : Citation (la conclusion de la page) : « Avec le temps, pataouète et sabir se seraient sans doute encore rapprochés pour finir par ne plus faire qu’une seule langue dont la formation aurait certaine­ment été accélérée par la mobilité croissante des per­sonnes et le développement des moyens de commu­ni­cation qui ont marqué la fin du XXe siècle./ Le sabir a, lui aussi, plus modestement toutefois, connu les honneurs de la scène et de la radio avec Ben Ali et ses parodies de fables de La Fontaine ou ses Aventures de Djilalli./ Curieusement, le sabir trouve aujourd’hui une sorte de renaissance dans le parler des « jeunes des ban­lieues » que font connaître des artistes comme Smaïn, Jamel Debbouze ou Gad Elmaleh et l’on peut même se demander dans quelle mesure le langage métropolitain n’est pas en train de se « sabiriser » tant évoluent, sous l’effet de la mode, l’accent et le langage de nombreux jeunes français de tous horizons régionaux et sociaux ! Mais il est vrai que la cuisine française a bien intégré le couscous et les merguez… » (Voir aussi la bibliographie qui complète l’article)

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lecavalierbleu.com  « Ils se reconnaissent à leur accent », extrait du livre « Les Pieds-Noirs » de Jean-Jacques Jordi, éd. Le Cavalier Bleuhttp://www.lecavalierbleu.com/images/30/extrait_212.pdf (pages sur la langue et l’identité) « Plus près de nous, des expressions et des interjections reprises dans les journaux actuels sont attribuées à tort aux « jeunes des banlieues » du Sud de la France principalement, alors qu’elles étaient popularisées en Afrique du Nord : « Se taper un bain », « lui donnerle compte » ou « perdre la figure» (« la honte à la figure j’ava i s, dis, de traverser tout Bab-el-Oued avec les menottes », Albert Camus, Noces, 1957) ont cependant moins de succès que « allez, va » « tu me cherches », « oublie- moi », « dégage, va de là » ou les très connus « va te cacher », « tranquille » (pour peinard) et « c’est trop mortel » employés par Lucienne Favre en 1946 dans Babel-Oued ! »

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bainsromains.com : « Ce qui nous reste, en fait, de plus identifiable de notre passé en dehors de l'accent, c'est ce parler qui faisait sourire le visiteur, ce pataouète avec ses expressions imagées qui affleurent toujours avec plus ou moins de vigueur dans notre langage quelque quarante ans plus tard. »  http://www.bainsromains.com/PagesSensations/Pataouete.html

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babelouedstory.co : « Le pataouète, " ce rameau sur la souche des langues d'oc ", selon l'excellente définition de Gabriel Audisio, continue à forger impétueusement, sur une toile de fond française, sa syntaxe exubérante et son vocabulaire concret empruntant sans complexe ses locutions à l'espagnol - catalan, valencien ou castillan -, aux versions napolitaine et sicilienne de l'italien, au maltais, au provençal, à l'arabe. » http://babelouedstory.com/bab_el_oued_photos/texte_03/texte_03.html

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Le pataouète chez Pataouète, patawet.hautetfort.com : « Le mélange de cultures prend aussi son sens dans le parler algérois :Le pataouète, mélange de plusieurs langues. Espagnol, italien, français, arabe…» http://patawet.hautetfort.com/archive/2009/04/29/le-pataouete.html

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VIDEO. « L’accent de chez nous » : http://www.dailymotion.com/video/x4vwfv_l-accent-de-chez-nous_lifestyle

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GLOSSAIRE (et expressions), par Gérard Lavallée : http://storage.canalblog.com/84/11/281248/57276436.pdf

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BIBLIOGRAPHIE, sur alger.babeloued : http://alger.babeloued.free.fr/contenu/Biblio.html

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TEXTES :

Edmond Brua, portrait de famille, par Jean Brua (et document audio, fable dite par l’auteur, «… fable remontée du passé, et qui vous mettra en bouche un goût, non de madeleine, mais de mouna »), sur esmma.free.fr : http://esmma.free.fr/mde4/brua/EdmondBrua.htm

« Chapeau bas à André Lanly », « L’éminent linguiste qui a fait entrer le pataouète à l’Université », par Jean Brua : http://jp.follacci.pagesperso-orange.fr/Lanly/Lanlypag.htm

Poèmes de Roland Bacri, sur hubertzakine.blogspot.com : http://hubertzakine.blogspot.com/2011/05/petit-poeme-de-roland-bacri.html

Un poème d’Edmond Brua, « Maisons », sur arioul.blog : http://arioul.blog.lemonde.fr/2007/02/24/un-poeme-d-edmond-brua/

« Racines », de Jean Brua, sur arioul.blog : http://arioul.blog.lemonde.fr/2008/01/08/pieds-noirs-2/  

Geneviève Baïlac explique la genèse de sa pièce « La Famille Hernandez », sur babelouedstory.com : http://babelouedstory.com/ecoutes/famille_hernandez/famille_hernandez.html  (texte après les illustrations…). Citation : « Un "homme nouveau" naissait ainsi en dépit des politiques, des différences fondamentales, des heurts de nature, un homme que l'on pouvait rencontrer dans la rue avec son langage pittoresque émaillé d'expressions empruntées à toutes les langues parlées en Algérie, avec son exubérance, sa truculence, son verbe haut et son humour méditerranéen. II me semblait que cet homme devait trouver au théâtre le moyen d'expression le plus adapté à sa nature, et je cherchais donc à le faire vivre sur une scène »

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LIVRES :

Plusieurs ouvrages dans la rubrique « Langue pied-noir » des éditions Gandini, comme « Œuvres soigies » d’Edmond Brua, ou « Fables et contes en sabir » de Kaddour.

Ainsi, « Le pataouète, Dictionnaire de la langue populaire d’Algérie et d’Afrique du Nord » par J.Fuclos, C-A Massa, J. Monneret, et Y. Plevenhttps://editions-gandini.fr/ga02-le-pataouete.html 

« Qué Rabia » de Jean Brua https://editions-gandini.fr/ga103-que-rabia.html 

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« Trésors des racines pataouètes », de Roland Bacri, éd. Belin : http://www.editions-belin.com/ewb_pages/f/fiche-article-tresors-des-racines-pataouetes-6426.php?lst_ref=1  et sur bibliomonde.com  http://www.bibliomonde.com/livre/tresors-des-racines-pataouetes-1565.html

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Le Parler Pied-Noir, mots et expressions de là-bas », lexique établi par Léon Mazzella, éd. Rivages : http://www.payot-rivages.net/livre_Le-Parler-pied-noir--Leon-Mazzella_ean13_9782869302556.html

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« Le roro, dictionnaire pataouète de la langue pied-noir, étymologique, analogique, didactique, sémantique, et tout », de Roland Bacri, éd. Denoël : http://books.google.com/books/about/Le_roro_dictionnaire_pataou%C3%A8te_de_la_la.html?id=ug1iHQAACAAJ

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« Le Français d’Afrique du Nord », (thèse), d’André Lanly, éd. PUF, 1962 et « Bibliothèque des Introuvables », 2003 http://www.priceminister.com/offer/buy/1880961/Lanly-Andre-Le-Francais-D-afrique-Du-Nord-Qu-est-Ce-Que-Le-Patouete-Enquete-Sur-Le-Francais-Des-Pieds-Noirs-Livre.html 

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AUTEURS :

Auguste Robinet, dit Musette (1862-1930), créateur de Cagayous : http://babelouedstory.com/cdhas/36_37_cagayous/36_37_cagayous.html et... http://babelouedstory.com/bab_el_oued_photos/texte_02/texte_02.html ou...  http://patawet.hautetfort.com/archive/2010/04/03/cagayous.html

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Edmond Brua, 1901-1977, note biobibliographique de Georges Laffly, sur le site de Bernard Venis, alger-roi: http://alger-roi.fr/Alger/portraits/pages_liees/8_brua_edmond_pn45.htm

Présentation d’E.Brua, sur hubertzakine.blogspot.com : http://hubertzakine.blogspot.com/2009/11/edmond-brua.html  (documents audios associés, textes de l’auteur du blog : mémoire, identité…)

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Roland Bacri, né en 26 :

Fiche Wikipedia (et bibliographie) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Roland_Bacri

Sur evene.fr : http://www.evene.fr/celebre/biographie/roland-bacri-3272.php

« Et alors? Et oila! », disque : http://www.bide-et-musique.com/artist/5684.html

Discographie : http://www.encyclopedisque.fr/artiste/13707.html

Poèmes de Roland Bacri, choix d’Hubert Zakine, blog : http://hubertzakine.blogspot.com/2011/05/petit-poeme-de-roland-bacri.html

« Et alors ? Et oila ! », livre : http://www.amazon.fr/alors-oila-ROLAND-BACRI/dp/B003WWB0CK 

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Geneviève Baïlac :

Fiches wikipedia sur la pièce « La famille Hernandez », et le film qui a suivi : http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Famille_Hernandez  (pièce)

et  (film) : https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Famille_Hernandez_(film) 

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...Voir aussi l'album "Le Pataouète" (livres et liens). Cliquer sur les images pour lire :  http://tramesnomades.hautetfort.com/album/le-pataouete/pa...