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10/03/2020

Femmes, les droits avant et après le 8 mars…

femmes,féminisme,8 mars,droits humains,laïcité,universalisme,égalité,associations,femmes contre les intégrismes,les vigilantes,regards de femmes,sisyphe.org,manifeste pour en finir avec les intégrismes,livres,bibliographies,chèvre-feuille étoilée,éditions des femmes,yael deckelbaum,souad labbizeLa journée du 8 mars est l’occasion d’un rappel, le moment d’une expression des femmes dans le monde. 
 
En marchant ou en prenant la parole, des messages sont portés, plus difficilement dans certains pays que dans d’autres. Femmes féministes ou simplement femmes qui, sans être engagées dans telle ou telle association, sont conscientes des problèmes qui demeurent, de l’inégalité des droits dans la société à l’inégalité des salaires, en passant par la 'charge mentale’ des responsabilités privées, et sans oublier la question des violences (agressions, harcèlement, féminicides). 

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08/03/2016

FEMMES... CONTRE LES INTEGRISMES. CONTRE les totalitarismes... SITES (féminisme, poésie).

8 mars,journée internationale des femmes,femmes,féminisme,manifeste,intégrismes,viol,violence,déni,paroles,histoire,livres,poésie,f.c.i.,femmes contre les intégrismes,quelqu’un plus tard se souviendra de nous,poètes,anthologie,sitesDeux cailloux blancs dans mon visage, 

 Dans le silence deux muets

 Ombrés encore d’un secret

 Et lourds du poids mort des images. 

 Louise de Vilmorin 

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03/10/2011

« Les Faiseuses d’histoire – Que font les femmes à la pensée ? », livre d’Isabelle Stengers et Vinciane Despret (article de Patrice Van Eersel, Clés)

Livre.jpg

En consultant le site de la revue Clés on peut découvrir des rubriques et des pages fort enrichissantes, des pages qui donnent à penser… Et j’ai trouvé celle-ci :

« Retour de flamme féministe », chronique, par Patrice Van Eersel, Clés, rubrique  Itinéraires, à propos d’un ouvrage des philosophes Isabelle Stengers et Vinciane Despret : « Les Faiseuses d’histoire – Que font les femmes à la pensée ? », Les empêcheurs de tourner en rond/La Découverte, 2011 (Lien retiré, car devenu inactif : mise à jour 30-03-16)

Mais dans le commentaire de Clés (occasion de découvrir ce livre) histoire, au sens d'Histoire - celle des historiennes - devient un pluriel, jouant sur l'expression "faire des histoires".  (Jeu sur le sens présent dans le titre du livre évidemment, pour marquer le fait que, souvent, donner sens à l'histoire - la leur et celle de tous - cela demeure un domaine dominé par les hommes. Donc reprendre pouvoir sur cela dérange).

Citations : « Éberluées par ‘’La philosophie, ou l’art de clouer leur bec aux femmes’’ de Frédéric Pagès (Mille et une nuits), les philosophes Isabelle Stengers et Vinciane Despret, de l’Université Libre de Bruxelles, demandent : ‘’Et si on ne jouait plus le jeu ?’’ » (…) « L’expression    ’’faiseuses d’histoires’’  a plusieurs sens, mais le premier est celui-là : Stengers et Despret invitent les femmes à ne pas s’écraser, à ne pas jouer le jeu et à ’’faire des histoires’’, quitte à passer pour d’horribles chiffonnières ! » (…) « …dé-dignez-vous » (…) « Cessez d’accepter dignement ce que l’on vous présente comme inéluctable. Soyez des emmerdeuses. »

……………………..

Je crois que toute femme qui a l’habitude de penser par elle-même, d’analyser la réalité  (actualité, idéologie, politique), d’élaborer ses propres concepts, d’exprimer des désaccords, sera tombée, à un moment ou à un autre, dans un cadre professionnel ou associatif, sur quelques petits maîtres d’autorité, sûrs de leur fait, sûrs de savoir, eux, avec leur intelligence… masculine, persuadés d’avoir compris, mieux, et de s’être informés, forcément mieux… ! Heureusement, dans la vie privée on évacue de son cercle de bonheur de tels énergumènes, mais dans un contexte social élargi, là, c’est parfois plus difficile… D’autant plus qu’effectivement, ce qui est dit à propos de l’attitude de certaines femmes est juste (elles pointent les milieux universitaires, mais c’est vrai ailleurs). Oui, des femmes choisissent un comportement faussement féministe : rassurez-vous, messieurs, disent-elles ainsi (plus ou moins consciemment), nous sommes capables, nous, de fonctionner comme vous, voyez, nous sommes d’accord – à égalité avec vous - correctes, respectueuses… ! Equivalentes. Eh bien, oui, détestées ou pas, il est bon de savoir ne pas jouer le jeu, ne pas se faire piéger par l’illusion d’une mensongère réciprocité. Et alors d’autres interlocuteurs, authentiques, pas machistes, se révèlent. Ailleurs.

Cette analyse me fait penser à un article d’Yves Delahaie sur Caroline Fourest, s'interrogeant sur les raisons de l'agressivité haineuse qu'elle doit affronter souvent.  Car il est certain que la force de son engagement intellectuel doit intervenir dans la manière dont elle est reçue : elle tient tête, elle ose, elle maîtrise, en affrontant des contradicteurs hommes, notamment. Et cela dérange. Peut-être même quand elle démonte les arguments de personnalités qui déplaisent… Du dialogue ou de la démonstration, de manière souterraine, non sue, l’auditeur retient le franchissement du tabou. Il oublie le fondamentaliste ou l’extrémiste raciste, et retient cela, même s’il adhère à la pensée de l’une et abhorre la pensée de l’autre…

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Lien vers une recension du même ouvrage, lisible en ligne. Par Osi Bouaké : http://osi.bouake.free.fr/?Les-Faiseuses-d-histoire-Que-f...   

07/12/2010

MANIFESTE contre le viol, et PETITION à signer sur le site contreleviol.fr

logo-viol.pngAGIR contre le VIOL   ACTION permanente. 

SIGNATURES sur http://www.contreleviol.fr

Voir aussi, ci-dessous, fin de note, FILM.

  

Ce manifeste et cette pétition sont proposés par un collectif féministe contre le viol, qui a été constitué en 1985.

De nombreuses associations soutiennent cette action, dont le but est de "faire changer la honte de camp", et d'obtenir que des moyens soient vraiment donnés pour lutter efficacement contre ce fléau : moyens financiers, juridiques, de formation, d'information, etc.

L'objectif est double : présenter des revendications et provoquer une prise de conscience, pour changer les mentalités qui font que la société civile tolère encore trop souvent de tels crimes (silence ou refus des familles dans les cas d'inceste, et aveuglement ou complicité des voisinages dans des cas divers).

  

Le viol est un problème social : c'est donc la société qui doit changer ce qui le rend possible.

Il faut des procès et des jugements, mais aussi un travail de prévention (c'est une des revendications de la pétition).

  

A mon sens la prévention doit passer aussi par une attention aux dérives du langage et par leur dénonciation. On ne doit plus accepter la banalisation de certains comportements - qui ne dérangent pas certains publics (scènes de vie, forums sur la Toile, humour douteux, ou commentaires ambigus sur des violences filmées, par exemple) alors qu'ils sont complices et porteurs de la possibilité du crime.

 

A lire intégralement et signer sur le site  http://www.contreleviol.fr

Associations qui soutiennent : http://www.contreleviol.fr/associations-signataires

Femmes connues qui soutiennent : http://www.contreleviol.fr/elles-nous-soutiennent

Liste des 10 idées reçues :

http://www.contreleviol.fr/viol-en-france/10-idees-recues-sur-le-viol

Spot 1/3 de la campagne contre le viol (au bureau...) :

http://www.dailymotion.com/video/xfq4xh_spot-1-3-campagne-contre-le-viol-a-faire-tourner_news 

(Un des spots me déplaît, le 2/3 : un peu trop conforme à des clichés, assez "limite"...

Dommage.).

Divers clips ( à voir...!) : http://www.contreleviol.fr/clip-contre-le-viol 

Témoignages : http://www.contreleviol.fr/viol-en-france/temoignages  

La loi : http://www.contreleviol.fr/viol-en-france/comprendre-la-loi 

Les chiffres : http://www.contreleviol.fr/viol-en-france/les-chiffres

 

Extraits du manifeste :  

 "Chaque acte sexuel forcé est un instrument de déshumanisation."

(...)

"Le viol est un crime. Les agresseurs doivent être jugés et condamnés.
Une femme sur 10 a été violée ou le sera au cours de sa vie. Dans 8 cas sur 10, l’agresseur est connu de la victime. Le viol n’est pas une fatalité. Il est le signe d’une société profondément sexiste.
Cette réalité peut changer. Cette réalité doit changer !

Nous refusons que la peur du viol imprègne notre quotidien et nos comportements. Nous voulons être pleinement libres dans l’espace privé et dans l’espace public."

 

Extraits de la pétition, deux points sur les six mentionnés ("Nous exigeons...") :

"Des campagnes d’information et de prévention des violences sexuelles en direction du grand public notamment à l’école, dès le plus jeune âge."

 "Un jugement des crimes sexuels exclusivement en cour d’assises".