En exergue à cette partie titre, un.vers de Gaston Miron...
Je suis fait des trous noirs de l"univers
On comprend, à le lire, que l'auteur se glisse dans ce Je de la citation. La métaphore est puissante. Ces gouffres que la science des astrophysiciens interroge, qui entraînent en eux tout ce qui s'en approche, sont une figure du vide, à la fois de fascinants et terrifiants mystères. Mais devenant ainsi part de soi ils représentent le non-su, l'ombre, les ombres, mais aussi l'infini cosmique. Néant et paradoxale profondeur qui reconnaît en soi un monde. Ce noir est aussi lumière.
Rien de plus qu'un écho
Le silence que les sons subtils du poème franchissent, volonté de délicatesse. Une mémoire qui cherche à affleurer ?
Noirs, aussi, les arbres du premier poème, mais habités de soleils. Même lien entre deux opposés, même thématique, la lumière.
Regarder c'est regarder en soi. On suppose un regard qui guette...
l'œil tombe tout près
de nos poussières
les plus intimes
Hésitation entre mémoire et oubli, ancrage et envol, ou descente (nos failles.... nos décombres...).
Le regard est plus que le regard.
cette galaxie (...) / sous nos paupières
Et... des yeux / dans nos yeux
Questionnements... La mort, les croyances, la vie, l'âme, les croyances et les doutes. Et du mystère, des symboles.
Démarche de dépouillement, nos écorces... tombées. Authenticité nue.
Et le dernier mot est clarté...
L'auteur, qui vit au Québec, est aussi blogueur pour le partage de ses lectures, recensions de recueils de poésie, surtout. Il a pris aussi récemment la responsabilité d'une collection de poésie, pour une édition canadienne.
Liens...
Son blog (en exergue, une citation d'Aristote (Les arbres sont des êtres qui rêvent)...
Le livre...
Recension © MC San Juan
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Merci à Christophe Condello pour son message en commentaire.
Commentaires
Merci Marie-Claude, très apprécié.
Écrit par : Christophe | 21/11/2022
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