Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/07/2019

Des faits... Céline ou l’abjection.

céline,louis-ferdinand céline,abjection,antisémitisme,nazisme,fascisme,extrême droiteAbjection, la sienne, évidemment. Mais abjection, celle de ceux qui peuvent écrire une défense (éloge) des Pamphlets scélérats de Céline, sous le masque d’une fausse science critique. Et cela a été fait, j'ai pu lire la prose d'une femme (écrivain, paraît-il), assumant assez l'immonde complicité pour la diffuser dans des groupes littéraires sur Facebook. Autre  abjection, celle de ceux qui applaudissent à cela, et de ceux qui passent, complaisants. Ou comment des masques tombent. Décidément la lutte contre les esprits fascistes (déguisés en auteurs de fiction ou même en poètes, sur Facebook) est toujours d'actualité. 
 
Comment peuvent-ils cautionner l’admiration pour une écriture fasciste, dans ce qu’elle utilise des émotions et des miasmes idéologiques, dans les passions qu’elle met en scène et inocule ? Passions de rancoeur et haine obsessionnelle. C’est être un bien médiocre lecteur que ne pas sentir que le fascisme du personnage Céline est présent partout, Pamphlets et Voyage… (On ne découpe pas les individus en rondelles de saucisson, toxiques là, digestes là, ou succulentes même ailleurs.) L’élan d’écriture vient de la même source. Saine ou pourrie. On a là une pathologie de l’esprit. Et c’est terrifiant de voir qu’elle est encore contagieuse. 
 
Sur une autre chronique (rendant compte d'une publication chez Tinbad (...) j’ai pu lire que Céline éprouve une ''pitié universelle'' pour tous (!!!). C’était au sujet d’un texte d’un Céline présenté comme critique du régime russe, critique faite par l’anticommuniste Céline préférant Hitler (ce Destouches qui écoutait passionnément Doriot sur ce thème). 

Lire la suite