19/06/2019
Poésie / première, n° 69. Retour sur un numéro de 2017.
« Les mots le silence », décembre 2017.
Un thème, le silence, et un questionnement. Quelle est la place du silence dans l’écriture ? Pas de virgule : « Les mots le silence ». Dans les mots du poème il y a déjà le silence, ils naissent du silence, sont portés par lui. Dans un premier texte, Alain Duault part de la peinture, pour interroger le visible, la beauté (« pas du côté de la tranquillité »), et fait détour par la musique pour penser ensuite la poésie (« pas du côté de la maîtrise » et « pas là pour répondre »). Ces non-réponses sont déjà un premier silence, miroir de ce qui est immobile, brisure des concepts. Reliant les arts Alain Duault peut saisir ce qui fait l’espace spécifique de la poésie : « ce trouble, ce tremblement, ce battement - dans cette fracture d’un sens installé ». Yves Bonnefoy est cité deux fois, car il définit justement cela, cette « fissure ». Le titre du texte, lui, traduit « l’infini silence du désir que porte le poème ».
D’autres études (et des poèmes) prolongent cette méditation sur l’écriture et le silence.
23:12 Publié dans Recensions.REVUES.poésie.citations.©MC San Juan | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie première, alain duault, yves bonnefoy, palden sonam gangchenpa, michèle duclos, monique w. labidoire, jacques canut, joëlle gardes, gérard mottet, murmures de l’absence, laurence lépine, lydie dattas, la blonde, les icônes barbares de pierre soulages, daniel besace, jacqueline persini, ivan morane, la chute, albert camus, isabelle lelouch, la nuit spirituelle