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24/06/2023

À L'Index n° 46 (1). Poésie...

20230606_180949.jpgÀ L’Index n° 46, premier compte-rendu, pour commencer… de cette revue portée par l'attention du poète et éditeur Jean-Claude Tardif.

Je reviendrai rendre compte de ma lecture des textes de ce numéro, très riche (voir les noms sur la couverture : auteurs francophones et auteurs traduits…). Pour l’instant je ne partage que ma participation dans ces pages (extraits ci-dessous), dans le sillage du Marché de la Poésie (où je serai au stand d’Unicité, n° 706, le vendredi 9 de 17h30 à 18h30 environ. J’y repasserai plus tard, le dimanche au moins). 

Je suis présente dans la revue 46 pour un poème, une réflexion-méditation et une recension.

… Poème. Regarder (en exergue Val del Omar : lui emploie le terme de Dieu, qui n’est pas dans mon vocabulaire, mais je le comprends à ma façon, un sens plus ample – et je crois que pour Val del Omar c’est ainsi qu’il faut l’interpréter).

… Réflexion-méditation, L’ample. Exergue autre, un peu détourné, mais le texte dit comment.

… Recension. Lecture d’un recueil de Michel Diaz , pas le plus récent, mais comme c’est la première fois que je présente un livre de lui dans À L’Index, ce livre essentiel s’imposait : 

Lignes de crête. Ce poète a publié de nombreux recueils et livres d’artistes, et pour moi c’est une œuvre phare.

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17/04/2021

Recension. Lignes de crête, de Michel Diaz

Diaz, Alcyone.jpgCette recension était prévue, j’apprécie de la relier à mon parcours de la revue Saraswati, où Michel Diaz est présent (note précédente).
 
En exergue au préambule, l'auteur a choisi de citer Thérèse d’Avila et Kant, pensées qui traduisent notre faim intérieure, et dans le corps du texte des lignes d’Alain Freixe (extraites de Comme des pas qui s’éloignent). 
Que dit ce préambule, qu’annonce-t-il ? Un questionnement, une recherche comme en apnée, où l’attention à "la solitude saturée de présence", que révèle la marche, est celle de "l’écoute du monde invisible où s’enracinent nos pensées les plus archaïques et dont nous recherchons toujours la clé". 
On retrouve, relisant ces pages, ce même désir de déchiffrement de l’entre-deux que révèlent les poèmes en prose des saisons : "ce cheminement sur la ligne de partage des eaux" (…) "vers des pierriers d’incertitude au pied desquels peuvent s’ouvrir des trouées de clarté comme des chaos de ténèbres". La démarche est éclairée aussi par la brève postface où l’auteur dit le rôle de la marche dans l’émergence des textes, et celui des "alchimies imprévisibles de la songerie".
Le livre est divisé en quatre méditations, offertes à Walter Benjamin, Friedrich Hölderlin, Claude Cahun,  et Alejandra Pizarnik. On comprend pourquoi le préambule parle du risque de bascule dans "des chaos de ténèbres", et pourquoi la postface mentionne la "douleur inexprimée".

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