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27/11/2022

Voilà comme j’étais. Sade par Marie-Paule Farina

marie-paule farina,voilà comme j'étais,éditions des instants,biographie,sade,nathalie de courson,jean-françois mézil,livres,citationsCette opiniâtreté qui fait l’écrivain, cet « envers et contre tout », cette énergie, cette bonne humeur persistante sont aussi ceux de l’autrice dès le sous-titre en forme de « nonsense » : « Autobiographie posthume »

Nathalie de Courson, recension (blog Patte-de-mouette) du livre de Marie-Paule Farina

Quel roman que sa vie, dites-vous ! Roman vraiment ? Pas pour lui : "Et que l'on ne me dise pas que mes romans sont terrifiants, ce sont des romans, et dans les romans comme dans les baraques foraines, on ne tire qu'à blanc !"

Jean-François Mézil, recension, La Cause littéraire

Avec cette autobiographie fictive, vivante et documentée, Marie-Paule Farina offre, "de l'intérieur", des perspectives originales sur la vie, la pensée et l'écriture de Sade. (4ème de couverture, extrait).

J'ai lu attentivement la recension de Nathalie De Courson, puis celle de Jean-François Mézil, après avoir achevé la lecture du livre de Marie Paule Farina. Recensions de qualité pour un livre de qualité (belle écriture), dont l'auteur (je garde, moi, le masculin au neutre implicite...) écrit avec une telle maîtrise de son sujet qu'elle semble l'intime du personnage réel. J'ai surtout lu par curiosité et intérêt pour celle qui écrit, car les pages du Sade hors de ce livre me tombent des mains (en matière de sexualité ou érotisme je préfère lire Henry Miller, de loin, avec la fougue de sa passion vitale). Marie-Paule Farina a une écriture fluide, qui semble venir facilement, comme s'il n'y avait pas eu, avant, tout un travail de lecture et d'étude, commencé d'ailleurs dans ses ouvrages précédents. 

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20/11/2011

L’Intranquille, de Gérard Garouste. En exergue, Rabbi Nahman de Bratslav

INTRANQUILLE.jpg

« Ne demande jamais ton chemin à celui qui le connaît. Tu risquerais de ne pas t’égarer. »

Rabbi Nahman de Bratslav

« L’Intranquille », sous-titre : « Autoportrait d’un fils, d’un peintre, d’un fou », de Gérard Garouste, avec Judith Perrignon, éd. L’Iconoclaste, 2009, et Livre de Poche, 2011. Livre dédié à sa femme Elisabeth. 

Gérard Garouste, peintre : http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_Garouste 

Le LIVRE. Fiche decitre.fr : http://www.decitre.fr/livres/L-Intranquille.aspx/9782253156741  

Olivia de Lamberterie, Elle : « L’Intranquille est un livre triste et admirable » (citée sur la 4ème de couverture)                                      

Paris-Art.com : http://www.paris-art.com/editeur-design/l-intranquille-autoportrait-d-un-fils-d-un-peintre-d-un-fou/garouste-gerard/2510.html  (« L'Intranquille est le premier récit personnel de Gérard Garouste, artiste internationalement reconnu. Ses oeuvres sont exposées dans les plus grands musées du monde. ». Avec une partie du résumé publié sur la 4ème de couverture. Début : « Je suis le fils d'un salopard qui m'aimait. »). Cette phrase, citée là, est une clé bouleversante pour entrer dans ce livre, ce témoignage, cette œuvre : complexité des êtres et de l’affectif. 

Interview de Judith Perrignon (coauteur du livre), sur le site de l’éditeur, L’Iconoclaste : http://www.editions-iconoclaste.fr/spip.php?article1336  

« "L'Intranquille. Autoportrait d'un fils, d'un peintre, d'un fou", de Gérard Garouste : Garouste, l'horreur des origines », par Philippe Dagen, Le Monde des Livres, 07-05-09. (Mise à jour : lien inactif). Citations : « De Gérard Garouste, on sait qu'il est un peintre français né en 1946 et que sa peinture, depuis les années 1980, va si fortement à contre-courant des tendances issues du minimalisme et du conceptuel qu'elle est tenue pour emblématique de ce que l'on nomme tantôt retour à la figuration, tantôt postmodernisme. Aujourd'hui, Garouste peint des scènes fabuleuses et énigmatiques et des portraits » (…) « Aussi la parution de L'Intranquille, sous-titré Autoportrait d'un fils, d'un peintre, d'un fou, sa première prose, surprend-elle. Qu'est-ce que Garouste peut avoir à écrire ? Des histoires d'atelier ? Non. Des réflexions sur la situation actuelle de l'art ? Très peu. La peinture et le dessin ne sont pas absents. Mais ce qui fait la force et l'intérêt exceptionnels de L'Intranquille, c'est ce que Garouste y révèle de son histoire et la clarté résolue et calme avec laquelle il le révèle - sans aucun pathos, sans masochisme non plus. » 

Mohammed Aïssaoui, Le Figaro, 20-10-2011 (Rubrique Les Poches du jour) : http://www.lefigaro.fr/livres/2011/10/20/03005-20111020ARTFIG00823-gerard-garouste-autoportrait-d-un-intranquille.php  (« Peu d'auteurs savent recueillir avec autant de talent et de sensibilité les confidences. Question d'écoute. Judith Perrignon a tendu l'oreille à Gérard Garouste. ») 

Rubrique « Faites-vous des Poches », Le Point, par Marine de Tilly, 10-10-2011 :  http://www.lepoint.fr/livre/l-intranquille-autoportrait-d-un-fils-d-un-peintre-d-un-fou-de-gerard-garouste-avec-judith-perrignon-10-10-2011-1382831_79.php (« Ce petit livre sombre, profond et d'une sincérité désarmante raconte tout cela : l'enfance, l'antisémitisme et la folie, aux trousses d'un immense artiste. ») 

Blog de Vanessa Curton. Livres coups de cœur. Lecture de L’Intranquille. (Mise à jour : lien inactif...). Citation : « Regard sur ce père qui vient de mourir et son antisémitisme effréné. Gérard Garouste s'est construit en rupture, comme un cri, avec cet enfant au creux de lui et cette ferveur de "peindre jusqu'à l'épuisement". En rupture aussi avec ses contemporains. Tandis que ceux de son âge cherchaient à faire des performances, à provoquer, lui, il "cherchait le chaos des poudres" sur une toile préparée à l'ancienne, choisissait l'érudition et trouvait peu à peu son langage. »)