17/07/2019
"L'homme qui entendait des voix", et qui est, lui, une voix qui compte...

23:53 Publié dans CITATIONS litt., RECENSIONS,notes de lecture. (© MC San Juan) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Éric dubois, l’homme qui entendait des voix, laurence bouvet, jacques cauda, unicité, éditions unicité, antonin artaud, gérard de nerval, yannick noah, marion leboyer, folie, voix, psychiatrie, maladie mentale, écriture, thérapie, témoignage
30/03/2012
FAIRE FRANCE ENSEMBLE. Pétition Respect Mag-Nouvel Obs. Le texte (et ma réflexion...)
« Nous intellectuels, responsables ou citoyens musulmans, juifs, chrétiens ou non croyants, voulons manifester notre volonté de préserver l’unité de la nation autour des valeurs de la République dans l’épreuve que traverse le pays après les assassinats des enfants juifs, de leur professeur, et des militaires de Toulouse et de Montauban. L’heure est grave : dans cette période de campagne présidentielle, nous mettons en garde tous les candidats contre la tentation d’instrumentaliser ce drame à des fins partisanes et de diviser les Français sur des critères communautaires que nous récusons. »
SUITE du texte, et signature, sur le site petitions24.net : http://www.petitions24.net/faire_france_ensemble
L'Appel sur Le Nouvel Observateur : http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120327.OBS4745/faire-france-ensemble-signez-l-appel-du-nouvel-obs-et-respect-mag.html (avec le lien vers deux articles, dont la chronique de Jean Daniel)
Pendant que nous tentons de penser ce qui est si difficilement pensable, mais doit l’être….Et pendant que nous lisons des textes divers de contributeurs ayant des points de vue parfois très contradictoires sur ce que peut la raison devant la folie et le fanatisme meurtrier, pendant ce temps la présidentielle continue. Campagne coupée en deux par l’horreur des faits. Dans cette campagne c’est bien de dire aux candidats ce dont nous ne voulons pas. Ni abjecte instrumentalisation, ni récupérations douteuses. On le dit de plusieurs manières, dont les pétitions sont une part. Notre « je » pour exprimer nos refus, ne laisse que notre nom, perdu parmi d’autres. Il est très possible que, signataires, nous ne donnions pas tout à fait le même sens aux mots de ce texte. Peut-être, même, que nous pourrions être en désaccord total, sur certains points, importants pour nous, avec des « je » qui voisinent le nôtre.
Justement… Je lis et relis des articles, et laisse aussi les textes de côté, prenant le temps de la réflexion. Mais j’ai été, dans ces lectures, particulièrement intéressée par le difficile équilibre à trouver entre les deux marges extrêmes de ce que croit pouvoir l’approche rationnelle, au-delà de l’émotionnel.
D’une part, la volonté de définir les diverses causalités d’une tuerie ignoble, pour que, les appréhendant un peu mieux, on tente de voir comment notre pays peut mener la lutte contre le terrorisme (surveillance des extrémistes, lois, police, justice, société, psychiatrie, culture, éducation, idéologie, lutte contre la délinquance et le trafic d’armes, communautés, religions, spiritualité, relations internationales, politique, géopolitique, etc.). Mais, dans cette volonté, le risque d’un glissement vers une « compréhension » qui banalise (comme dans un texte « littéraire » paru dans Le Monde ce jeudi), ou, pire, excuse presque, projetant la culpabilité sur un contexte social qui ne peut certainement pas expliquer à lui seul une si grande folie criminelle (comme le fait Tariq Ramadan dans un entretien que j’ai lu sur un blog - et paru dans Le Monde des Religions : semblable à lui-même). NON! Il ne faut pas déplacer la responsabilité, la culpabilité !!! Il ne faut pas manipuler...
D’autre part, le souci, de combattre. Surtout, combattre (grilles similaires, mais pensées autrement). Avec, cette fois, le piège des projections, des simplifications outrancières. Le risque, aussi, de se rapprocher de ceux qui instrumentalisent (qui font semblant de lutter contre la terreur, mais cachent derrière cela d'autres objectifs réels, haineux : la terreur sert leur propagande, comme leur haine sert la terreur - diabolique complicité).
Le « pourquoi » de tels faits. Et le « comment » de la lutte contre ces faits. Pas de juste milieu confortable, là. Juste un nécessaire aller-retour entre les deux frontières à ne pas dépasser.
Mais, oui : FAIRE France ENSEMBLE... J'ai donc signé.
23:57 Publié dans IDEOLOGIE, SOCIETE,politique, TERRORISME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : faire france ensemble, pétitions, respect mag, nouvel obs, musulmans, juifs, chrétiens, non croyants, valeurs, instrumentalisation, communautés, communautarisme, présidentielle, candidats, politique, montauban, toulouse, folie, fanatisme, fanatiques, extrémistes, extrémisme, idéologie, amalgame, racisme, antisémitisme, fraternité, tolérance, liberté, humanisme, religions, spiritualité
20/11/2011
L’Intranquille, de Gérard Garouste. En exergue, Rabbi Nahman de Bratslav
« Ne demande jamais ton chemin à celui qui le connaît. Tu risquerais de ne pas t’égarer. »
Rabbi Nahman de Bratslav
« L’Intranquille », sous-titre : « Autoportrait d’un fils, d’un peintre, d’un fou », de Gérard Garouste, avec Judith Perrignon, éd. L’Iconoclaste, 2009, et Livre de Poche, 2011. Livre dédié à sa femme Elisabeth.
Gérard Garouste, peintre : http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_Garouste
Le LIVRE. Fiche decitre.fr : http://www.decitre.fr/livres/L-Intranquille.aspx/9782253156741
Olivia de Lamberterie, Elle : « L’Intranquille est un livre triste et admirable » (citée sur la 4ème de couverture)
Paris-Art.com : http://www.paris-art.com/editeur-design/l-intranquille-autoportrait-d-un-fils-d-un-peintre-d-un-fou/garouste-gerard/2510.html (« L'Intranquille est le premier récit personnel de Gérard Garouste, artiste internationalement reconnu. Ses oeuvres sont exposées dans les plus grands musées du monde. ». Avec une partie du résumé publié sur la 4ème de couverture. Début : « Je suis le fils d'un salopard qui m'aimait. »). Cette phrase, citée là, est une clé bouleversante pour entrer dans ce livre, ce témoignage, cette œuvre : complexité des êtres et de l’affectif.
Interview de Judith Perrignon (coauteur du livre), sur le site de l’éditeur, L’Iconoclaste : http://www.editions-iconoclaste.fr/spip.php?article1336
« "L'Intranquille. Autoportrait d'un fils, d'un peintre, d'un fou", de Gérard Garouste : Garouste, l'horreur des origines », par Philippe Dagen, Le Monde des Livres, 07-05-09. (Mise à jour : lien inactif). Citations : « De Gérard Garouste, on sait qu'il est un peintre français né en 1946 et que sa peinture, depuis les années 1980, va si fortement à contre-courant des tendances issues du minimalisme et du conceptuel qu'elle est tenue pour emblématique de ce que l'on nomme tantôt retour à la figuration, tantôt postmodernisme. Aujourd'hui, Garouste peint des scènes fabuleuses et énigmatiques et des portraits » (…) « Aussi la parution de L'Intranquille, sous-titré Autoportrait d'un fils, d'un peintre, d'un fou, sa première prose, surprend-elle. Qu'est-ce que Garouste peut avoir à écrire ? Des histoires d'atelier ? Non. Des réflexions sur la situation actuelle de l'art ? Très peu. La peinture et le dessin ne sont pas absents. Mais ce qui fait la force et l'intérêt exceptionnels de L'Intranquille, c'est ce que Garouste y révèle de son histoire et la clarté résolue et calme avec laquelle il le révèle - sans aucun pathos, sans masochisme non plus. »
Mohammed Aïssaoui, Le Figaro, 20-10-2011 (Rubrique Les Poches du jour) : http://www.lefigaro.fr/livres/2011/10/20/03005-20111020ARTFIG00823-gerard-garouste-autoportrait-d-un-intranquille.php (« Peu d'auteurs savent recueillir avec autant de talent et de sensibilité les confidences. Question d'écoute. Judith Perrignon a tendu l'oreille à Gérard Garouste. »)
Rubrique « Faites-vous des Poches », Le Point, par Marine de Tilly, 10-10-2011 : http://www.lepoint.fr/livre/l-intranquille-autoportrait-d-un-fils-d-un-peintre-d-un-fou-de-gerard-garouste-avec-judith-perrignon-10-10-2011-1382831_79.php (« Ce petit livre sombre, profond et d'une sincérité désarmante raconte tout cela : l'enfance, l'antisémitisme et la folie, aux trousses d'un immense artiste. »)
Blog de Vanessa Curton. Livres coups de cœur. Lecture de L’Intranquille. (Mise à jour : lien inactif...). Citation : « Regard sur ce père qui vient de mourir et son antisémitisme effréné. Gérard Garouste s'est construit en rupture, comme un cri, avec cet enfant au creux de lui et cette ferveur de "peindre jusqu'à l'épuisement". En rupture aussi avec ses contemporains. Tandis que ceux de son âge cherchaient à faire des performances, à provoquer, lui, il "cherchait le chaos des poudres" sur une toile préparée à l'ancienne, choisissait l'érudition et trouvait peu à peu son langage. »)
21:18 Publié dans ART (arts visuels,photographie, arts divers), CULTURE, LIVRES, Livres et EXERGUE(S) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : l’intranquille, gérard garouste, judith perrignon, exergues, rabbi nahman de bratslav, autoportrait, biographie, l’iconoclaste, peintre, peinture, art, littérature, livres, olivia de lamberterie, philippe dagen, mohammed aïssaoui, marine de tilly, vanessa curton, antisémitisme, idéologie, folie, amour, haine, secret, famille, père