On écrit, on lit, librement.
(Même si certains, qui hystérisent la question de l’expression pour des raisons politiciennes aiment à se dire soumis à dictature, ici...).
Pendant ce temps, comme le titrait une émission de France Culture, sur des cas de répression, "Les tyrans lisent les poètes" (lien sur ce blog, dans la liste Focus, marge gauche, haut). Les dictateurs ont peur des poètes, des auteurs de romans, des journalistes et des blogueurs. Ils les préfèrent morts ou prisonniers, réduits au silence, oubliés. On arrive à les sauver (pas toujours mais souvent, au moins du pire) en agissant. C’est ce que font des associations des droits humains, diverses (qui interviennent et parfois font appel à signer des pétitions), ce que font notamment RSF, Cyber@cteurs, Amnesty, HWRights, et ce que fait le Pen Club.
C’est important de consulter ce site, pour savoir quels sont les écrivains ou blogueurs en danger dont on n’aurait pas vu la trace ailleurs. (Ainsi qui a entendu parler du poète de 81 ans prisonnier en Inde ?).
Même un Prix Nobel peut mourir en prison. C’est arrivé deux fois. Sous Hitler et en Chine (ce qui donne des clés sur ce qu’est ce régime, se moquant, comme Hitler, de l’indignation internationale).
Dans la lettre d’information du Pen Club, de juin 2020, dix cas sont présentés et cités.
Sur le site on accède facilement aux lettres précédentes, lisibles intégralement, pdf.