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30/07/2022

PARCOURS rapide de quelques livres… Alain Breton, Jean-Pierre Otte, Luc-André Sagne, Myette Ronday… Et… Solidarité (Pour Ashraf Fayad, poète prisonnier, livres, infos action, liens. Plus poème dédié, de Marie-Claude San Juan)…

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Quand on court contre le temps on a toujours du retard dans ses lectures, ses écritures, et tout le reste… Mais au moins poser un parcours. Rendez-vous avec des livres…

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24/08/2020

TRADUIRE. Un ENTRETIEN avec Sana Darghmouni, universitaire et traductrice

VOILE tissé.jpgTRADUIRE. De soi au monde, une subversion...

 

Bilinguisme et métissage linguistique pour le dialogue des cultures.      Seize questions à Sana Darghmouni, universitaire, traductrice, et revuiste (avec une équipe d’intellectuels italiens de Bologne) : site de littérature du monde La macchina sognante)

 

Avant-propos

 

                            La langue qu’on écrit fréquente toutes les autres.

                                              Édouard Glissant, entretien, Le Monde, 2011

 

Interroger une traductrice, c’est passer de l’autre côté de la page traduite, et au-delà de l’acte de traduire, entrer, un peu, par des questions, dans la généalogie de ce qui fait que quelqu’un se voue à la transmission de textes d’une langue dans une autre. On accède, ainsi, aux moments qui précèdent la production, et d’abord à ceux qui précèdent même le travail. C’est-à-dire tout ce qui a prédéterminé la démarche de traduire, le contexte du rapport aux langues, les éléments personnels qui ont motivé le processus intérieur. Or la traduction étant une création elle n’appartient pas uniquement au domaine intellectuel. C’est lié à un espace intime de la pensée, à la voix, même pour rendre compte de la voix d’un autre (ou d’une autre). J’allais écrire au corps de la voix et cherchais comment soutenir cette idée d’ancrage physique qui, peut-être, peut sembler une formulation excessive. Et loin de ce texte, dans un autre temps de lecture, j’ai trouvé ce qu’en disait Jacques Ancet, immense traducteur autant que poète. Il notait ceci, dans L’amitié des voix, essai sur la traduction (publie.net) : « La traduction est un exercice d’incarnation : un corps pour un autre, une voix pour une autre ». Oui, et cela se situe aussi dans le cadre du rapport au monde, ce lieu de la rencontre de l’intime et du social.

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15/08/2020

Ashraf Fayad, POÈTE toujours prisonnier en Arabie saoudite…

ASHRAF FAYAD.jpgC’est une tragédie, comme l’Arabie saoudite en crée régulièrement, n’acceptant aucune pensée dissidente, ni même des ébauches de questionnements (pouvoir emprisonnant et exécutant aussi des adolescents et des femmes). Démocrates (hommes et femmes). Intellectuels voulant revendiquer la liberté de conscience et d'expression, ou simplement la vivre. Adolescents suivant une marche pour plus de liberté. Femmes refusant l’oppression des femmes (les réformes apparentes ne doivent pas faire illusion…). Tous sont réprimés. Jusqu’à la mort. Nombreuses exécutions…

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09/05/2020

Deux poésies sur La macchina sognante, site italien de littérature du monde...

-1070359074.jpegLa macchina sognante est un site italien, une revue en ligne de littérature du monde, dont deux coeurs actifs sont Pina Piccolo et Sana Darghmouni, avec toute une équipe (liste dans la présentation du site, "Chi siamo"). Je viens d'y être traduite, dans le numéro 18, pour deux textes, par Sana Darghmouni, universitaire et traductrice à Bologne. Un poème et des fragments accompagnés de deux autoportraits et d’une brève bio-biblio. Publication bilingue. Après avoir lu cette page ouvrir les autres, pour un grand voyage littéraire. C'est émouvant, ce partage avec l'Italie, alors qu'on vit des épreuves communes… Et c’est une expérience particulière que la lecture des textes en deux langues… 

Le poème est « Arrêtez »  (publié d’abord dans la revue À L’Index), précédé de deux exergues, citations d’Ahmed Azeggah et de René-Jean Clot. Les fragments sont le début d’un recueil de 2018, publié chez pré#carré éditeur (et épuisé), en exergue une citation de Jean-Claude Tardif.

Je note le début du poème (les exergues et le texte entier sont sur le site), et je reprends un des fragments de l’ensemble « 36 traversées d’aubes crépusculaires », le 6. Exergue et autres fragments sur le site. 

En italien et français. 

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26/01/2019

Gérard Dubois, "regard artistique sur la peine de mort"

e.c.p.m,ensemble contre la peine de mort,abolition,peine de mort,congrès mondial contre la peine de mort,gérard dubois,asia bibi,pakistan,mohamed mkhaïtir,mauritanie,serge atlaoui,indonésie,ashraf fayad,arabie saouditeLe titre peut surprendre quand on sait de quoi on parle. D'horreur, de terreur, de haine, de barbarie. 
La peine de mort.
Mais justement, cette persistance archaïque des modalités de traitement des crimes, concerne par son horreur même les artistes, et eux en premier lieu.
Car comment pouvoir créer de la beauté par les mots, la musique, ou les images, si on reste indifférent au sort d'humains qui, pendant qu'on écrit, pendant qu'on crée, souffrent la torture dans un couloir de la mort ? Car cette attente de la mort ou de la grâce est une torture, un martyre. 
Aucun crime ne justifie que nous devenions collectivement nous aussi, par délégation, criminels. Car si on accepte cela on partage la condamnation et la mise à mort. 

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14/01/2016

SOLIDARITÉ avec AHSRAF FAYAD, poète palestinien condamné en Arabie saoudite pour apostasie supposée (et écrits d’une pensée libre)

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MISE à JOUR 
Arrêté pour ses poèmes en 2014 Ashraf FAYAD avait été condamné à mort en 2015 par la justice d’Arabie saoudite. Le soutien international a fait plier la dictature, et la peine de mort a été commuée en 2016 en prison (huit ans) et fouet (800 coups !!!).. Ou torture, car c’en est une. La publication de son recueil en plusieurs langues en 2015 avait été un soutien important, et celle d’un 2ème recueil, aussi. Le poète est toujours en prison, il faut donc continuer à informer et agir  (voir la pétition, liste de liens à son nom, marge gauche).

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