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29/06/2022

Deux recueils. Obscur éclat, de Carolyne Cannella. Et À feu tenu, de Michel Cassir, éds. Unicité

obscur éclat,carolyne cannella,à feu tenu,michel cassir,saad ghosn,éditions unicité,poésie,mexiqueCe qui me fait rapprocher ces deux ouvrages c’est la proximité de la démarche, d’une part, une volonté d’aller au-delà des apparences, d’accepter le mystère. Et, d’autre part, le constat de l’influence du métier (quand il est vécu en profondeur) sur l’écriture. Carolyne Cannella est musicienne et écoute le réel autant qu’elle le regarde, et Michel Cassir est chimiste et riche de plusieurs univers culturels, ce qui fait que son savoir professionnel, devient, quand il écrit, une porte vers la surréalité où chimie est seuil d’alchimie.

Enfin il y a, dans ces deux livres, une conscience du rapport avec ce qui englobe tout, qu’on l’appelle Un ou autrement. obscur éclat,carolyne cannella,à feu tenu,michel cassir,saad ghosn,éditions unicité,poésie,mexiqueEt le thème de la mort est présenté dans ces pages avec une dédramatisation qui remplace le tragique par un accès à l’imaginaire du réel. Mais il y a aussi un lien par la musique, comme le dit un article sur Michel Cassir (agendaculturel), notant qu’il explore depuis de nombreuses années les voies de l’oralité et de la musique.

 

 

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Poésie, deux recueils. Les jours suffisent à son émerveillement, d'Anne-Lise Blanchard. Et Seule, Biskra, d'Henri Touitou, éds. Unicité

les jours suffisent à son émerveillement,anne-lise blanchard,seule biskra,henri touitou,éditions unicité,unicité,poésie,exil,nostalgie,mémoire,humanismeDeux recueils différents mais qui ont en commun le rapport avec le temps, la recherche, dans la mémoire, de la confrontation avec des souvenirs de joies, de bonheurs passés. Parfois des instants fugitifs, parfois des moments plus intenses, ou même des périodes. Voyage dans des lieux d’autrefois, retour vers des visages, des émotions. En lisant on retrouve un même trouble, car cela invite à prolonger la page avec ses propres confrontations avec ce qui fut. On part dans un ailleurs qui a du mal à être vraiment ailleurs car l’ancrage de mémoire est une identité.

les jours suffisent à son émerveillement,anne-lise blanchard,seule biskra,henri touitou,éditions unicité,unicité,poésie,exil,nostalgie,mémoire,humanismeDifférents car le regard n’est pas le même, quand il vient d’une source féminine ou d’une nostalgie masculine. Même si ce qui concerne l’enfance rejoint encore un autre espace. Le style n’est pas le même non plus, bien sûr, mais il y a une proximité des univers par ce qui est dit de certaines expériences et par une dimension éthique (qu’on peut nommer autrement, peut-être, mais c’est l’intention qui contient cela), et c’est pourquoi j’ai eu envie de les associer. Et je crois qu’ils pourraient aimer se lire…

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