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22/03/2019

"Daho par Daho". Un documentaire (de Christophe Conte), et des liens...

étienne daho,daho,chanson,oran,algérie,daho par daho,christophe conte,flammarion,documentaire,france 3Lu dans Le Monde du 21…
Ce Vendredi 22 mars, à 23h05 sur France 3, documentaire de Christophe Conte sur Étienne Daho, chanteur né à Oran. Archives sonores et éléments sur sa vie, dont des douleurs (l’abandon du père, le départ de l’Algérie, des rumeurs malveillantes, une période difficile liée aussi à la célébrité : "J’avais perdu ma trace", ce qui le décidera à faire une psychanalyse). De l’arrivée en France il dit la difficulté à ne pas se laisser être "l’étrange étranger" (ne pas être enfermé dans la perception des autres). Il préfère parler de "sale guerre" que des "événements". "On se construit avec ses manques", dit-il (citation de l’article) à propos de l’abandon du père (en pleine guerre d’Algérie). Un beau titre d’une de ses chansons : "Le Premier Jour du reste de ta vie." … Une phrase de lui, dans le film : "Il n’y a pas de hasard, seulement des rendez-vous".

Lien vers l’article du Monde...
« Sur les fonts baptismaux d’Étienne Daho », 21-03-19... https://lemde.fr/2Tr3rzs

 

Christophe Conte a écrit aussi un livre sur le chanteur,
« Daho », éd. Flammarion, 2017.

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04/04/2015

La RUE... Fin de la trêve hivernale... Regards (deux films, une exposition).

Magnificence des lumières de la ville et terrible froideur. Corps épuisés, êtres dans l’errance. Pas celle de la recherche de soi vers le projet d’autre lieu extérieur et intérieur. L’errance dans la perte et le vide. Des yeux qui appellent au secours, ou qui n’appellent plus. C’est la rue, ici, partout, en France. Nuit : quelqu’un de très âgé étend une sorte de matelas et du plastique au-dessus de lui pour se protéger de l’humidité. Jour : deux enfants sourient aux passants, assis sur une toile avec leur mère, bout de trottoir froid. Scènes de tous les jours. Quai de métro : odeurs d’alcool et de cigarettes, hommes groupés, d’un côté, homme seul, ailleurs, qui lit : il ne veut rien des aides qui le feraient cohabiter avec ces voisins si différents. L’un d’eux, pourtant, cherche à parler aux inconnus : un peu de parole et de regard. Couloir de métro : quelqu’un aborde les gens en dansant, élégant, presque, rire des yeux, c’est l’autre solitude d’un être qu’on voit partout à des heures différentes. La rue est cet espace où se croisent ceux qui n’ont qu’elle comme lieu, et ceux qui n’ont qu’elle comme rencontre.

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