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29/07/2015

"Retourner le champ invisible..."

Continuer inlassablement de retourner le champ invisible 

Franck André Jamme, cité par Les Souffleurs (commandos poétiques), sur leur site, et poète souvent relu par moi… 

"Retourner le champ invisible ", en photographiant. Avec des éclats du monde, volés dans un instant à peine happé : regarder, cadrer, prendre. Et si le bord invisible du sens des choses mortes et vivantes n’y est pas, ou si le cadrage n’est pas celui du regard instinctif,  ne pas corriger, jeter... On ne traverse pas les transparences du réel avec de la technique retravaillée. Mais plutôt avec l’incessante maturation du regard. C’est plus de temps, de patience. Quelque chose jaillit du hasard, qui se préparait dans un long et lent silence.

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26/07/2015

"Terre sentinelle", poésie sentinelle… livre de Fabienne Raphoz

terre sentinelle,fabienne raphoz,héros-limite,naturaliste,évolution,nature,oiseaux,animaux,abeilles,terre,poésie,citations,livres,littérature,ghérasim luca,andré du bouchet,josé angel valente,philippe beck,guillaume lecointre,ianna andréadisSi on aime les oiseaux et les arbres, les couleurs des rivières, le silence des abeilles... et la poésie, on peut aimer aussi les questions qui restent questions, et lire avec intérêt le recueil-somme Terre sentinelle, de Fabienne Raphoz, 2014. [ Présentation de l’éditeur, Héros-Limite (le nom de l’édition vient du titre d’un recueil de Ghérasim Luca) : http://www.heros-limite.com/livres/terre-sentinelle ]

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25/07/2015

Autoportraits d’ombres…

Lignes.pngarbre cercles.png

escalier.pngconversation.pngbain d'arbre.pngFascination pour l’ombre. Soi entre réel et perte, sur la surface des choses. A peine là, éphémère, visible et invisible. Trace sans langage, mais que les mots peuvent saisir, trace qui donne envie de mots tout autant que de silence. Présence qui s’efface sans effacer le sol. Autoportraits d’ombre, dialogue intérieur, voyage dans la conscience, autrement. L’ombre c’est dehors, c’est dans la lumière, la marche des rues. L’œil intense. C’est soi, mais n’importe qui. Ou peut-être pas…

Là, cinq photographies, au hasard parmi d’autres… Autoportrait aux lignes, la géométrie est une écriture du réel. Photographie à l’arbre diagonal dans sa grille aux deux cercles, instant photographique, c’est ce geste qui compte, comme si j’avais besoin de fixer cet acte du fugitif, apparemment si bref, et pourtant si longuement présent dans la maturation du regard, le fixer pour en savoir quelque chose. Capture d’autoportrait à l’escalier, ce fut d’un clic plus que rapide, en courant presque, pour ne pas perdre les angles de lumière. Conversation, quand même, hasard d’un moment, croiser les amitiés voisines mais vite retrouver le temps des yeux, un temps qui se veut solitaire. Bain d’arbre, tenir l’appareil d’une main, l’autre levée vers les branches, pour rendre hommage aux feuillages, respiration de paume. 

Texte et photographies © MC San Juan

24/07/2015

Au sud de l’Occident, livre de Laurent Doucet

au sud de l’occident,laurent doucet,poésie,livres,citations,culture,littérature,christian viguié,la passe du vent,maroc,sable,sud,voyage,parcours,regard,silence,écouteEffacement, écrit Christian Viguié en introduction, effacement pour laisser parler autre chose que soi.

Oui, dans ce livre, un silence d’écoute semble être une sorte de programmation intérieure pour un voyage particulier. Laurent Doucet l’écrit dès la première page - "voir sans être vu". Espaces entre les lignes, marge blanche qui signifie ce silence pour rendre le regard possible. Juste des notations sur des fragments de paysages, choses vues, la nature et les signes du lieu. Le végétal (peuplier / cèdre / roseau (…) coquelicot  (…) blé … palmeraies… Le minéral : sable…).

Mais les portes, le khôl, des "fils d’or", réels ou métaphoriques : l’humain, par les objets, les corps, les yeux.

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23/07/2015

Lire José Val del Omar... Citations (espagnol-français) et liens…

val del omar,cinéma,poésie,citations,espagne,andalousieCitations…  Je reprends et regroupe ici certains des fragments de José Val del Omar, découverts lors de l’exposition de juin et sur les sites associés. J’y ajoute deux pensées trouvées sur des pages de blogs (des passionnés connaisseurs de l’auteur cinéaste et poète). Et je fais de l’ensemble une traduction personnelle, libre…

« Somos  los terminales nerviosos de la retina colectiva» (Nous sommes les terminaux nerveux de la rétine collective)

« Lo que llamamos contranos u opuestos son trozos de la Unidad. » (Ce que nous appelons présences contraires ou réalités adverses sont des fragments  de l’Un).

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20/07/2015

ARBRES, un monde infini…

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(…) Personne ne tient  / la frontière / qui mène / du signe au songe

André Velter, L’Arbre-Seul, coll. Poésie/Gallimard

Ce qui m’enchante ce sont les feuilles. Multicolores comme les fleurs. 

Jacques Henri Lartigue, citation affichée, exposition de la MEP (24 juin au 24 août 2015) : http://www.mep-fr.org/evenement/lartigue/ 

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