16/04/2019
Notre-Dame qui brûle… Choc.
J’ai d’abord traduit cela ainsi :
Sidération et bouleversement. On se rend compte, dans l'émotion, de l'importance de ces lieux dans notre univers. Et du sens du mot "patrimoine". Un lieu sacré. (Pompiers admirables, qui ont sauvé l'essentiel.)
Alors, après les images et les mots, besoin d’autres mots, réparateurs. Reprendre racine dans le sens profond, qui console de l’ignorance, de la peur de voir détruites des traces de culture et de spiritualité (murs et symboles). Notre tristesse dit l’attachement à un lieu qui fait partie de nous, et auquel nous appartenons aussi, en partage avec tant d’autres. (Exception faite de ceux qui, il y en a et il y en a eu, ont besoin de ruminer de la haine : j’ai vu cela aussi, mais ce sont des marges pathologiques, des névroses identitaires qui suent des phrases malodorantes et dysorthographiques - comme ces racialistes qui traînent à l’Unef et ailleurs...). Et, signes fraternels, des messages venus de partout, officiels et anonymes. J’ai été touchée de voir sur les pages Facebook algériennes ou marocaines (par exemple) des textes disant l’essentiel, des reproductions d’oeuvres d’art figurant la cathédrale, ou des citations de Victor Hugo. Émue par le beau message de Kamel Daoud sur ce que représente Notre-Dame (lieu d'art et de mémoire), et par les phrases des commentateurs algériens de sa page, exprimant leur émotion (sauf quelques grincheux, vite remis en place par les autres).
08:20 Publié dans ACTU/MÉMO.valeurs.idées | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : notre-dame, paris, cathédrale, incendie, spiritualité, citations, sagesse, universel, kamel daoud, victor hugo, gérard de nerval, novalis, paroles de sagesse éternelle, albin michel, alain finkielkraut, françois cheng, jean-noël kapferer