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16/04/2019

Notre-Dame qui brûle… Choc.

ND DRAME.jpgJ’ai d’abord traduit cela ainsi :
Sidération et bouleversement. On se rend compte, dans l'émotion, de l'importance de ces lieux dans notre univers. Et du sens du mot "patrimoine". Un lieu sacré. (Pompiers admirables, qui ont sauvé l'essentiel.)
 
ND LARMES.jpgAlors, après les images et les mots, besoin d’autres mots, réparateurs. Reprendre racine dans le sens profond, qui console de l’ignorance, de la peur de voir détruites des traces de culture et de spiritualité (murs et symboles). Notre tristesse dit l’attachement à un lieu qui fait partie de nous, et auquel nous appartenons aussi, en partage avec tant d’autres. (Exception ND CENDRES.jpgfaite de ceux qui, il y en a et il y en a eu, ont besoin de ruminer de la haine : j’ai vu cela aussi, mais ce sont des marges ND DESASTRE.pngpathologiques, des névroses identitaires qui suent des phrases malodorantes et dysorthographiques - comme ces racialistes qui traînent à l’Unef et ailleurs...). Et, signes fraternels, des messages venus de partout, officiels et anonymes. J’ai été touchée de voir sur les pages Facebook algériennes ou marocaines (par exemple) des textes disant l’essentiel, des reproductions d’oeuvres d’art figurant la cathédrale, ou des citations de Victor Hugo. Émue par le beau message de Kamel Daoud sur ce que représente Notre-Dame (lieu d'art et de mémoire), et par les phrases des commentateurs algériens de sa page, exprimant leur émotion (sauf quelques grincheux, vite remis en place par les autres).

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11/12/2013

Mandela, « leçons d’une vie » (Le Monde), « héros de notre temps » (Courrier international)

Courrier International.jpg

Lectures…

Dossiers, numéros hors-séries :

« Nelson Mandela l’universel », présentation du hors-série, Le Monde, 09-12-13 : http://bit.ly/1cnAdVt   (« Il suffit de relire le discours que Nelson Mandela prononça en 2006, lorsqu’il reçut le titre d’ambassadeur de conscience d’Amnesty  International, sept années après s’être retiré de la vie publique, pour mesurer l’envergure universelle de cet homme d’exception, mort à 95 ans, jeudi 5 décembre. Ce discours, retranscrit, parmi d’autres, dans le hors-série que Le Monde publie, était intitulé « Je continue ma lutte ». ‘’Tant que l’injustice et l’inégalité perdureront, nul ne pourra prendre de repos ‘’, disait-il. » (…) « Il laisse aussi dans son sillage un espoir terriblement humain, celui qui fait qu’un homme seul, pourvu qu’il soit doté des qualités nécessaires, peut éviter une guerre et changer le sort d’une nation. (…) « Ce hors-série dresse l’inventaire d’une vie »)

Courrier international. Hors-série de mai 2010. « Mandela, un héros de notre temps » : http://bit.ly/1dnGKlh

COURRIER int.jpgHORS SERIE MONDE.jpg

14/11/2011

Soufi mon amour, d’Elif Shafak. (En exergue, Shams de Tabriz)

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 « Quand j’étais enfant, / je voyais Dieu, / je voyais les anges ; / je regardais les mystères des mondes d’en haut et d’en bas. / Je croyais que tous les hommes voyaient la même chose. / J’ai fini par comprendre qu’ils ne voyaient pas… »

Shams  de  Tabriz

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Cette citation est mise en exergue en tête de l’ouvrage d’Elif Shafak, romancière turque, « Soufi mon amour », 2010 (éd. 10/18 2011). Traduction, de l’anglais, par Dominique Letellier.

Fille de diplomate Elif Shafak est née à Strasbourg, a vécu en Espagne, puis en Turquie, a enseigné aux Etats-Unis. Elle vit à Istanbul.

Site officiel (en anglais), Elif Shafak : http://www.elifshafak.com/index.php

BioBibliographie, fiche wikipedia, Elif Shafak : « Féministe engagée, cosmopolite, humaniste et profondément imprégnée par le soufisme et la culture ottomane, Şhafak défie ainsi par son écriture toute forme de bigoterie et de xénophobie. » (…) « Le soufisme a toujours joué un rôle central dans l'écriture de Şhafak mais ce n'est qu'avec son dernier roman en date, « Soufi, Mon amour », qu'elle aborde pleinement le sujet. » https://fr.wikipedia.org/wiki/Elif_Shafak

Ce roman tisse des histoires croisées. D’une part, Ella, américaine de culture juive, et Aziz, européen converti à l’islam, photographe, écrivain et voyageur passionné, soufi (et qui semble avoir ainsi retrouvé là une identité d’âme bien plus ancienne…), des êtres de notre temps, qui vont s’aimer et bousculer leur vie pour être fidèles à eux-mêmes. Et, d’autre part, le grand Rûmi, érudit, mystique, et poète, et son maître Shams de Tabriz, le derviche errant, dans un temps bien plus lointain( le XIIIè siècle), et dans un monde peuplé d’êtres très divers qui seront tous marqués d’une manière ou d’une autre par la rencontre déstabilisante de Shams, l’accoucheur d’âmes. Un roman dans le roman ("Doux blasphème"), des pensées de sagesse dans le roman : c’est là un livre dont la lecture est infinie et qu’on se remet à parcourir pour y puiser du sens bien après avoir refermé à regret la dernière page. L’ouvrage met l’amour au centre de toute réalisation de soi, et le soufisme y est présenté comme une clé  possible, une voie vers ce centre intérieur . Voilà des pages qui permettent d’entrer dans la compréhension de cette haute spiritualité musulmane qu’Elif Shafak connaît si bien. Histoire, sagesse, mystique, éthique et questionnements simplement humains… voilà des pages qui donnent matière à réflexion et méditation (et qu’il faudrait donner à lire à tous les faiseurs d’amalgames). « Je crois que la visée de l’art, et en particulier de l’art du récit, est de construire des ponts. », dit l’auteur dans un entretien de qualité, publié sur son site.  (Elle y donne des références pour dire ses lectures sur le thème du soufisme).

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CITATIONS :

« Pour moi, le soufisme est une tapisserie où s’entrelacent couleurs et motifs. Dans mon roman, je ne présente pas le soufisme comme une notion abstraite ou un enseignement théorique, mais comme une énergie vitale, chaude, apaisante. Je m’intéresse à ce que le soufisme représente dans notre monde moderne. Je souhaite montrer la portée de la philosophie de Rûmi aujourd’hui, alors même que nous avons l’impression d’être à des lieues et à des siècles de celle-ci. »

« De l'ouverture du cœur dépend celle de l'esprit. Point n'est besoin de tout abandonner ni de se faire pauvre hère pour tenter d'approcher cette sagesse universelle. Elif Shafak invite chacun, croyant, agnostique ou athée, à ce travail sur lui-même : accepter de se changer pour que change sa vie. »

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Page éditeur, Phébus (BioBiblio. Cliquer sur les couvertures des livres, dont celui-ci, pour lire les présentations): http://www.editionsphebus.fr/fiche-auteur2577/elif-shafak 

Et sur 10/18 (BioBiblio): http://www.10-18.fr/site/elif_shafak_&181&28786.h... 

Critiques du livre… 

La lecture d’Hervé Bonnet : http://blogs.lexpress.fr/les-8-plumes/2012/11/01/elif-sha... 

Et celle de Sabine Mustakim : http://publikart.net/soufi-mon-amour-un-livre-de-elif-sha...

Critique (élogieuse) du livre d’Elif Shafak. Par Kate, sur wodka-over.blog : http://wodka.over-blog.com/article-elif-shafak-soufi-mon-amour-56420106.html