05/04/2022
Ukraine, regards russes... Entre propagande, complaisance complice, et refus engagés (Russes contre la guerre)...
19:39 Publié dans ACTU/MÉMO.valeurs.idées, Ukraine, actualité et culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : russes contre la guerre, russie, expression, artistes, georges nivat, oxxxymiron, oulitskaïa, baryshnikov, loznitsa, boutcha moscou, stoczkowski
18/04/2019
"Échos du silence", de François Cheng et Patrick Le Bescont
......
(La couverture du livre ne comporte pas le bandeau blanc qu'on voit sur tous les sites, ajout mis pour les librairies)
J’ai découvert, par hasard, en librairie, cet ouvrage aux dimensions d’un passeport (et c’est d’ailleurs le nom de la collection, "Format Passeport").
"Échos du silence" est le titre de ce recueil de fragments poétiques de François Cheng, posés en marge du regard de Patrick Le Bescont. C’est la trace d’un double parcours photographique hivernal au Québec, il y a une trentaine d’années. Le livre, publié en 1988 chez Filigranes, édition créée par le photographe, a été réédité par Creaphis en 2018.
Trente ans d’écart. Et même présence intemporelle de ces éclats de silence.
On voit un univers presque désertique, de glace, de gris, perdu entre ciel et fleuve, fleuve et terre glacée. C’est souvent minimaliste, un trait, l’infini d’un horizon gelé.
18:16 Publié dans ART.tous arts visuels, POÉSIE, Recensions.livres.poésie.citations©MC.San Juan | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : échos du silence, françois cheng, patrick le bescont, créaphis, filigranes, photographie, poésie, citations, haut langage, art, artistes, québec, l'intervalle, fabien ribery
26/11/2013
CAMUS, L’ART et la REVOLTE, l’hommage d’Abd Al Malik…
Spectacle « inspiré librement » de la lecture de L’Envers et l’Endroit d'Albert Camus, hommage musical d'Abd Al Malik, Théâtre du Châtelet (soirée unique à Paris, le 16-12-2013 – après des représentations en province). "L'art et la révolte"...
Présentation sur le site du Châtelet , extrait : « Le rappeur-poète Abd Al Malik part à la rencontre de l'oeuvre d’Albert Camus. De la poésie à l’état brut, de la philosophie mise en musique. / A l’image d’Albert Camus, Abd al Malik porte haut l’intelligence du texte et une pensée aigüe sur l’existence et sur la condition d’artiste. / Abd al Malik choisit de partir de nouvelles de L’Envers et l’endroit, texte de jeunesse de Camus publié à Alger en 1937, que l’écrivain considère comme la source secrète qui a alimenté toute sa pensée. »
ABD AL MALIK a présenté ce qu’il propose sur le site artemedia.fr : « Qu’y a-t- il de commun entre Albert Camus et moi-même ? Il n’y a aucune prétention dans la question que je me pose, mais plutôt une aspiration. Car j’ai toujours vu en Camus un idéal dans la manière d’être artiste, un élan dans la façon d’habiter l’écriture. J’ai surtout vu en lui, comme en moi, ce farouche besoin de représenter « son peuple », de représenter les siens et, par eux, de chercher inlassablement le moyen de se connecter à tous. C’est en ce sens que ce qui m’intéresse dans ce projet n’est pas de « parler » de son oeuvre (ou de lui-même finalement), mais de questionner les origines philosophiques de celle-ci. Je dirais même de questionner l’origine philosophique, et j’oserais presque dire spirituelle, de celle-ci. Et, de mon point de vue, comme il le dit lui-même d’ailleurs, tout s’origine (et quelque part se termine) dans cet ouvrage de jeunesse intitulé L’ Envers et l’endroit. La préface qu’il fait à la réédition de ce petit livre, vingt ans plus tard, a toujours été pour moi une sorte de feuille de route. Je dirais même une sorte de viatique dans ma quête, en tant qu’homme de mots, d’une certaine vérité artistique. »
Vidéo ("Quand Abd Al Malik rencontre Albert Camus"). Extrait. Le spectacle d’Abd Al Malik présenté dans le sud (cf. Aix en mars 2013). Charles Berling parle de cette initiative: « Le postulat de départ je le trouve formidable. Cela rencontre l’universalité formidable d’Albert Camus » : http://www.youtube.com/watch?v=4PawEAjNMIc
.......Articles sur le spectacle........
Le Parisien, Abd Al malik slame Albert Camus , 13-03-2013 http://bit.ly/10Mhanx (« Entre rap, rock et musique classique, Abd al Malik slame Albert Camus "son idéal, son grand frère des cités ». (…) «Je l'ai lu comme un grand frère de la cité qui était en train de me parler. On se rend compte avec son oeuvre que Camus, c'est un gars de chez nous. Il y parle de sa mère, le fait d'avoir été élevé seul par sa mère. Vous imaginez, toute suite ça faisait écho", explique l'artiste dont la photo de sa mère apparaît au lever de rideau.Le rappeur fait la rencontre d'Albert Camus à l'école. Il commence par L'Étranger qui le "bouleverse ". A la même époque, Régis Fayette-Mikano de son vrai nom, commence à faire du rap et "veut devenir artiste"."Camus disait en substance 'la culture m'a arrachée de ma condition'. Une phrase qui fait sens. J'ai vécu dans un milieu dur et ma passion pour la littérature a été une vraie fenêtre de sortie", raconte le slameur. »)
Le Monde, par Raphaëlle Rérolle, 07-11-2013, "Abd Al Malik : lame du rap": http://bit.ly/17UZgDL CITATIONS : « Sans Camus, il n'y aurait pas Abd al Malik. » (dit de lui-même Abd Al Malik, qui a découvert Camus avec passion, jeune, et fait un lien entre cette découverte et son chemin vers l’écriture et la création). (…) « Autant dire que le rappeur occupe une position très particulière sur la scène musicale. « Un mec dans le hip-hop qui travaille sur les textes de Camus, les mômes ont un peu de mal à comprendre », s'amuse son copain Laurent Garnier, star de la musique électro et fan depuis des années. » / « C'est la littérature qui l'a sauvé, dit-il. Camus, précisément, venu à sa rescousse quand il avait 12 ans. ‘La lecture de L'Envers et l'Endroit a été un vrai bouleversement, raconte Abd al Malik : voilà un type qui venait d'une cité, comme moi, qui avait été élevé par une mère seule. Comme moi, il avait rencontré des enseignants qui croyaient en lui’ »
Dans Télérama du 09-03-2013, Gilles Rof écrivait (extrait) : « L’art et la révolte, spectacle musical inspiré de ses textes, se veut un hommage du slameur à l’un de ses grands inspirateurs. » / A la question sur l’origine de ce spectacle, il répond : « Catherine Camus, la fille d’Albert Camus, et Dominique Bluzet, le directeur du grand théâtre de Provence à Aix, souhaitaient une création autour de l’écrivain en 2013, dans le cadre de la Capitale de la culture, mais aussi du centenaire de sa naissance. Ils m’ont contacté pour me proposer de travailler autour du Premier homme… Moi, j’avais une autre idée. / Quand j’ai lu L’envers et l’endroit, je devais avoir 13 ans. Je commençais à m’intéresser au rap et ce livre a été une sorte de révélation. Avec cette préface que Camus a écrite 20 ans après la première édition du livre. Un texte où il fait le point sur lui, sur ses origines, sur ce que c’est que représenter les siens, être un écrivain, un artiste… Immédiatement, ces quelques pages sont devenues comme un viatique pour moi. Une feuille de route, que j’ai gardée jusqu’à maintenant. Ça correspondait à ce que je devais être en tant qu’artiste. »
...... ABD AL MALIK........
SITE officiel : http://www.abdalmalik.fr/
Fiche wikipedia : http://bit.ly/fGSjoO
........ALBERT CAMUS.......le livre source et le thème du spectacle........
L’Envers et l’Endroit, note sur le site de la Société des Etudes camusiennes, par Paul Viallaneix : http://www.etudes-camusiennes.fr/wordpress/1937/03/09/lenvers-et-lendroit-1937/ (L’œuvre à laquelle se réfère Abd Al Malik – voir sa présentation – le texte originel du livre et la préface ajoutée pour une réédition : pour Camus c’est effectivement une œuvre source, un centre).
CAMUS, L’art de la révolte. Emission sur France Culture, 22-09-2013, (Raphaël Enthoven). 59 minutes, document audio. En exergue (page de la radio), la lettre de René Char à Albert Camus, après la lecture de L’Homme révolté. Il dit son enthousiasme et son respect, remercie. Extrait : « Après avoir lu – et relu – votre Homme révolté j’ai cherché qui et quelle oeuvre de cet ordre – le plus essentiel – avait pouvoir d’approcher de vous et d’elle en ce temps ? Personne et aucune oeuvre. C’est avec un enthousiasme réfléchi que je vous dis cela. Ce n’est certes pas dans le carré blanc d’une lettre que le volume, les lignes et l’extraordinaire profonde surface de votre livre peuvent être résumés et proposés à autrui. D’abord j’ai admiré à quelle hauteur familière (qui ne vous met pas hors d’atteinte, et en vous faisant solidaire, vous expose à tous les coups) vous vous êtes placé pour dévider votre fil de foudre et de bon sens. Quel généreux courage ! quelle puissante et irréfutable intelligence tout au long ! » Suite sur le site de France Culture : http://bit.ly/1eyBtLl
23:48 Publié dans Albert CAMUS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : albert camus, camus, abd al malik, charles berling, culture, art, artistes, littérature, théâtre, châtelet, pensée, révolte, philosophie, idéal, création, catherine camus, raphaël enthoven, rené char, paul viallaneix, camusiens, études camusiennes, l’envers et l’endroit, l’étranger, slam, slameur, rappeur, rap