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24/03/2016

POÉSIE…« Cet envers du temps… ». Des SITES...

Des rencontres, lectures, qu’on a suivies ou ratées (mais certaines dépassent la date du 20 mars…). Des noms et des vers sous les yeux, notes de titres sur des cahiers (ou fichiers…) pour des lectures ou relectures à venir. Lire, c’est premier. Pages infinies. On aime, ou pas, en général tout de suite. La poésie est diverse, l’expérience et l’exigence de ceux qui publient, aussi. Je mets ici l’accent sur quelques repères, seulement quelques repères…

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En exergue sur le site (2016) : "J'appelle poésie cet envers du temps, ces ténèbres aux yeux grands ouverts" Louis Aragon.

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11/05/2015

Edouard Glissant. Retour sur une œuvre majeure...

édouard glissant,poésie,poète,livres,citations,éthique,nomadisme,identité,créolisation,métissage,tout-monde,interférences,recours au poème,remue.net,papalagiL’écrivain est l’ethnologue de soi-même.  

Edouard Glissant, cité par René de Ceccaty, Le Monde(papier), 4-2-11

Au soir tardif du 10 mai, je relis une de mes notes de 2011, sur cet auteur, un hommage juste après sa mort. Quand on se souvient des drames que les pièges identitaires (forcément inégalitaires et vouant les êtres au racisme) ont causé dans l’histoire, relire un penseur-poète qui nous propose une éthique du nomadisme, une dynamique des interférences, ne peut que nous aider à traverser ces pièges. De ma note (très longue, par les très nombreux liens) je ne reprends ici qu’un fragment, nécessaire, et des citations.  Ci-dessous...

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18/07/2013

« Elle murmure des signes à ses doigts »

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« Elle murmure des signes à ses doigts »

 « Rêves, aspirations à la présence ! Et il marche

 Voué à l’éveil, à la nuit qui n’est pas la mort »

  « Chaque arbre est introspection »

 Les SONNETS

Ted Berrigan

Traduit de l’anglais (USA), par Martin Richet

Voilà… pause dans les signes. Retomber sur les nuages, ou tendre la main vers les nuages. Non ceux de l’irréalité illusoire pour se promener dans un monde imaginaire sans racisme et sans haine (petites fleurs et sentiments doucereux…), mais ceux de l’énergie ascensionnelle, de la présence, du sens, du retour sur soi . Pour ne pas s’engoncer dans l’émotion de la colère. La dire, la vivre, mais lâcher l’emprise des émotions. Ainsi, agir, corps libre des miasmes. Hier, ma colère était causée par l'ostracisme, rencontre répétitive : les gens, souvent, s'enferment dans des refuges de haine, érigent des murs de clichés et vous les renvoient avec l'arrogance de l'ignorance (quelle que soit l'identité ainsi heurtée). On tombe, alors, sur des conversations captées, des phrases de trop dans des articles, une remarque choquante à la radio. Impossible, après, d'accepter de se nourrir de textes fades.

Mais vient la rencontre heureuse d'un vers magique, qui semble émerger d'une profonde contemplation, du seul regard qui sache. 

« Elle murmure des signes à ses doigts ». Tant de sens pour ce vers répété par Ted Berrigan… Regard d’un homme sur la danse des doigts d’une femme retirée en elle-même ? Elle, ou je, quand on écrit. Et quand on lit. Sens offert dans la communication, signes donnés. Murmure, pour soi, du corps à lui-même, murmure de la conscience intérieure. Détour par le silence, même si, ensuite, il faut crier pour dire l’injuste, quand on reviendra au monde, nourri de densité. Réconcilié...

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Sur Ted Berrigan :

Page éditeur (éds. joca seria): http://bit.ly/12zwcte   (sur le site on peut feuilleter les premières pages…)

Page de Florence Trocmé, sur Dezibao, 08-04-2013 (avec des liens) : http://bit.ly/10Ke7Ip

Sur Remue.net, un petit dossier, et plusieurs poèmes, offerts au site par le traducteur de Ted Berrigan, Martin Richet : http://bit.ly/195KfxZ