26/12/2015
HOCINE AÏT AHMED est décédé. Hommage...
Hommage pour l'humanisme d'un indépendantiste qui incluait les Pieds-Noirs dans son rêve d'Algérie libre. Un être de grande fraternité. Il a écrit de belles choses dans ce sens. Un démocrate, qui a dû s'exiler. Son dernier choix est d'être enterré humblement, pas dans le carré des "héros", dont il pensait qu'il y avait là des assassins autant que des sacrifiés, des imposteurs autant que des esprits sincères. Dernier acte d'âme libre.
Lire :
Le Monde http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/12/23/algerie-...
Algérie-Focus : http://www.algerie-focus.com/2015/12/133041/
17:08 Publié dans ACTU/MÉMO.valeurs.idées, ALGERIE/Algériens.hist.mémo.culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hocine aït ahmed, aït ahmed, algérie, liberté, pieds-noirs, exil, humanisme, fraternité
19/12/2015
CITATIONS et... TITRES. Lecture... Lecture... Lecture... (pour soi, ou pour offrir...)
Je crois que je devine pourquoi on écrit les vrais livres. Pas pour se rendre célèbre, mais pour mieux se rendre invisible, tout en réclamant à manger le vrai noyau du monde.
Kamel Daoud, Meursault, contre-enquête
Donc, des livres écrits pour se rendre invisible (que les auteurs le sachent ou pas), des livres pour pénétrer le sens enfoui du réel… (le sachant). Des livres sur mon chemin, en phase avec ce chemin…
01:53 Publié dans LIVRES, bibliographes, anthologies | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, humanisme, humanité, valeurs, liberté, droits humains, solidarité, citations, culture, livres, liberté de conscience, kamel daoud, abdellatif laâbi, j’atteste, à l’index, fawzia zouari, eux c’est nous, charlie hebdo, liberté d’expression, tout est pardonné
18/12/2015
POÈME POUR DIRE… "Litanie pour juillet plusieurs fois, plusieurs fois tous les temps…"
((SOMMAIRE : photographie (cristal des mots, éclair lucide…), exergues, poème))
Dédicace. Aux victimes de la terreur, quelles que soient les lieux, les moments. Refus, pour soi, pour eux. Résister c’est dire. Et particulièrement, dédicace offerte à Ahsraf Ayad, condamné en Arabie saoudite, à Mohammed Al Ajami, prisonnier au Qatar, à tous ceux qui souffrent, dans ces deux pays, de nos silences complices. Message, pour les êtres du 13-11-15 à Paris et hors de Paris, les morts et les vivants. Offert, ce poème, écrit d’abord dans la pensée d’autres drames, et repris encore et encore, à chaque blessure rappelée, en écho questionnant. Que faire des plaies du monde? Que faire des noirceurs qui nous tendent ce miroir effrayant de notre humanité?
16/12/2015
Ashraf FAYAD, POÈTE condamné en Arabie saoudite…
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« Le vent est un être invisible
même quand il danse
avec les arbres » (Logique)
« La terre
cet enfer apprêté pour… les réfugiés » (Amnistie)
« La perte de l'âme exige un temps qui ne suffira pas
Pour consoler tes yeux effrayés de ce qu’ils ont coulé comme pétrole » (Du mérite du pétrole sur le sang)
« Dieu sur son trône
Et tu essaies maintenant
de réparer tes ailes » (Corbeau volant sur deux bâtons)
Ahsraf Fayad / Instructions à l'intérieur (recueil, 2007, éd. Dar al Farabi, Beyrouth/Liban). Poèmes traduits par Abdellatif Laâbi (Plusieurs poèmes sont sur le site du Marché de la Poésie, ou sur celui du Printemps des poètes http://www.printempsdespoetes.com ).
23:24 Publié dans AUTEURS,blogueurs,journalistes.réprimés/menacés | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ashraf fayad, poète palestinien, arabie saoudite, abdellatif laâbi, citations, instructions à l’intérieur, poésie, dissidence
14/12/2015
SOLIDARITÉ. ASHRAF FAYAD, poète palestinien condamné à mort en Arabie saoudite./ Peine commuée (prison,fouet), voir la mise à jour.
18:58 Publié dans AUTEURS,blogueurs,journalistes.réprimés/menacés | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ashraf fayad, poète palestinien, arabie saoudite, apostasie, instructions à l’intérieur, poésie, dissidence
04/12/2015
"Frères et soeurs d'infortune"... en rencontre profonde d'humanité essentielle
Jai lu ce texte d’abord dans Marianne du 4 décembre, rubrique Journal des lecteurs. Je le retrouve en ligne sur un blog. (Je l'introduis, avec, en exergue, cette photographie qui interroge nos chaînes, nos ombres, le refus des chaînes... Mais la capacité de voir l'ombre, et donc la lumière...).
Danielle Michel-Chich, née en Algérie, qui a perdu une jambe à cinq ans en 1956 lors de l’attentat du Milk Bar, écrit aux blessés du 13 novembre. Car, si on a pensé beaucoup aux morts, absence irréversible, douleur infinie des proches, demeurent les blessés, si nombreux, dont certains le sont très gravement, et on peut se douter que des corps seront irrémédiablement atteints. Danielle Michel-Chich sait, pour le vivre, qu’on ne peut pas oublier cette atteinte, toujours présente pour rappeler le fracas terrifiant de cet instant. Terrorisme alors, terrorisme encore. Terreur telle qu’elle sidère quelque chose en soi et dans l’entourage, proche ou moins proche : communauté, concitoyens, compatriotes, et tout simplement humains, qui, même très loin, ressentent l’effet du choc, partagent.
23:50 Publié dans ACTU/MÉMO.valeurs.idées, Photographies/textes © MC SanJuan | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : danielle michel-chich, fraternité, humanisme, humanité, valeurs, à mes jeunes frères et sœurs d'infortune, terrorisme