Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/07/2017

COMPLEXITÉ. Le voile inquiétant... et le voile autrement.

voile,complexité,corps,femmes,religion,islam,foi,islamisme,fondamentalisme,islamisation,pudeur,mode,hipster,mipster,idéologie,liberté,laïcité,livres,je ne suis pas diam’s,fawzia zouari,valérie toranian,neslihan çevik,derrière le voile,nahida nakadLaïque inconditionnelle, oui. Exaspérée par les injonctions des intégristes qui utilisent le voile des femmes comme marqueurs, et désirant combattre leur idéologie à visée politique, oui. MAIS je tiens au regard complexe sur des faits complexes. J’ai lu avec beaucoup d’intérêt le livre important de Fawzia Zouari, Je ne suis pas Diam’s, contre le voile, qui, dans ce qu’elle en sait de vécu, d’observé, n’a été qu’un porteur de domination et d’enfermement, ravageur, mortel. Cependant je lis aussi les analyses et témoignages qui expriment une autre perception, nuancée, incertaine. Sans être dupe des manipulations des fondamentalistes.

 

Ne soyons pas naïfs, car les islamistes ne le sont pas, eux. Stratèges dangereux, autocrates menaçants, et exécuteurs quand ils ont le pouvoir. Pervers et haineux quand ils manipulent (et infiltrent) pour y accéder. Pas dupes, de plus, des jeux d’apparence, idéologiquement, de certaines associations (cf. Lallab, qui, sous prétexte de libre choix, font passer un message de banalisation, médiateur d’une instrumentalisation idéologique).

Lire la suite

18/06/2016

Super Oum. Quelque chose de l’ordre de la danse…

fatima mermouz,photographie,galerie mamia bretesché,mermouz,bretesché,art,artistes,culture,humanisme,identités,femmes,voile,masques,corps,calligraphie écritures,regard,nizar kabbani,kabbani,citations,expositions,super oumOui, quelque chose de l’ordre de la danse… Pourtant rien ne danse, dans cette exposition de Fatima Mazmouz. Sauf dans l’immobilité d’avant le geste. Visages voilés sous des couleurs et le blanc de la gaze (pas celle des fils légers, mais celle de blessures recouvertes). On « voit » le geste de l’arrachage de ces tissus qui cachent la peau et les yeux des visages. Arrachés par celles qui les portent et par celle qui les représente. Car l’excès de ce qui emmitoufle ces regards enfouis, masqués, ne peut être suivi que par un arrachement brutal, un dévoilement qui vienne répondre à l’interrogation identitaire. Qui existe sans pouvoir être vu(e)? Et quel regard paradoxal commande de masquer? 

Lire la suite

06/06/2015

Exergues, encore. Fil tissé, lentement et longtemps...

J'ai rajouté des citations... aux exergues du blog. De phrases en phrases...

Exergues, c’était le cas, en créant le blog en 2010. Citations qui font manifeste... Mais, cinq ans après, page infinie où je vois les absences, ce que je pose est toujours exergue, confirmation de la permanence d’un regard, d’une démarche, et recommencement de jour en jour des questionnements. Certitude des incertitudes. Âmes... frères, car... (frères : neutre des consciences...).

Image ? Photographie d’un voile dont on devine la trame, trace qui cache, transparence qui révèle. Exactement comme dans l’écriture. Exactement comme dans le choix de citations repères d’affinités.

Lire la suite