14/05/2019
JOFROI. Chanter l’humanisme pour "habiter la terre"...
22:13 Publié dans ART.chanson.musique.théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jofroi, chanson, humanisme, libertaire, écologie, planète, habiter la terre, fraternité, conscience planétaire, valeurs
16/02/2017
CAMUS, lire et relire ses « Carnets »…
Carnets, journal de pensée, journal d’écriture… Livre de chevet, comme le Journal de Kafka. De ces livres lus et relus...
Mais là je reprends (et commente) deux citations posées sur des pages Facebook dédiées à Camus, ces pages littéraires qui font relire des fragments au hasard. Parfois c’est « Albert Camus », parfois « Albert Camus, pensée du jour ». Et j’en ajoute, en feuilletant l'ouvrage…
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"Pourquoi suis-je un artiste et non un philosophe ? C'est que je pense selon les mots et non selon les idées".
01:10 Publié dans Albert CAMUS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : albert camus, carnets, citations, livres, fragments, philosophie, libertaire, valeurs
11/06/2015
André LAUDE, poète. Réédition d’une somme, son parcours d’un demi-siècle de lectures et regards...
Mon dieu / donnez-nous notre pain quotidien / mais donnez-nous aussi / tout ce qu'ils nomment inutile : / le jaune de Van Gogh / le Mystère de Vermeer de Delft / la chanson de Petrarque et Laure / la course du lièvre effrayé à minuit devant les pharesde l'auto / le sourire de la touriste juive polonaise à Liverpool / le quatuor des cigales au pied de Montségur / la figure délivrée par le crachat sur un vieux piano / la plainte d'amour de la neige / la vision du couple nu au centre exact de la clairière / en Forêt noire / le cerceau de la petite fille dans une ruelle de Barcelone / le soleil des poitrines nues de femmes et d'hommes / dont la marche commune abrège la nuit
André Laude
Libre dans le désert / Comme une blessure rapprochée du soleil
30/03/2015
"La Parole contraire". Présence contre l’absence et l’évitement... Mots autres...
On reproche à Erri De Luca une "incitation" à la violence, pour avoir utilisé le mot "saboter", en répondant à une question de journaliste au sujet de la ligne Lyon Turin que la région concernée refuse et qui présente de grands dangers environnementaux et de santé publique. Il soutient le refus et prête ses mots d’écrivain à ce refus. Reprenant une injonction biblique il dit devoir "ouvrir la bouche pour les muets", parler pour les "sans-voix", pour défendre ce droit à la parole des autres. De ce projet contestable du Val de Suse ("réaliser un lieu qui n’existe pas") il dit : "Une utopie, et des pires qui soient, est l’asservissement d’un territoire à une spéculation déclarée stratégique pour de plus grands abus." (p.19). Il rappelle que cela passe par "Le percement et la pulvérisation des gisements d’amiante" (pp. 19 et 39). Et il évoque de même les gisements de pechblende (radioactif) qui doivent aussi être percés (p.40). Mais son propos principal est la revendication de son droit de parole d’écrivain et le refus de la distorsion du sens des mots qui est à la base de l’accusation."Saboter", ce n’est pas, pour lui, faire violence, c’est "entraver", rendre impossible ce qu’on refuse, et entraver les mensonges et la désinformation. Il répond aux accusations dans son livre La parole contraire.
01:32 Publié dans Recensions.livres.poésie.citations©MC.San Juan | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : erri de luca, écriture, oxymore, libertaire, humanisme, liberté d'expression, la parole contraire, italie