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31/05/2022

Mon AGENDA en poésie... Juin 2022, Marché de la Poésie, Place St-Sulpice, après Quartier du livre, Paris 5ème

Logo_VivreLIRE.jpgProgramme chargé. 

On commence le 31, Mairie du 5ème, pour fêter le soir le lancement du Quartier du livre (1er au 8 juin), avant l'ouverture du lendemain, pour cette "librairie éphémère" qui réunit plusieurs éditions...

1.OMBRES - copie.jpgDont Unicité... (Mes Ombres géométriques frôlées par le vent, ce livre créé à deux, avec Roland Chopard, et qui a l'importance, pour moi, d'une mise en mots de ce qu'est ma démarche photographique - donc une écriture sur le regard, surtout, posée en avant-propos (que je titrais La photographie, expérience initiatique...). Le livre suivant je le mentionne plus bas, car il devrait sortir de l'atelier de l'imprimeur pour le Marché de la poésie - j'ai le volume du bon à tirer et je pose ci-dessous copie de la couverture : il sera inscrit sur le site de l'édition avec un petit décalage...). Il y a donc Unicité (François Mocaër éditeur) et plusieurs éditions...  Dont L'Atelier de l'agneau de Françoise Favretto, avec ses livres et sa revue, L'Intranquille (trace ici, recensions, livres et revue, dont celle sur les animaux, avec mon poème Je me souviens du mystère. Tags). Livres Unicité, tags aussi, pour des recensions. 

Quartier du livre, Festival Vivre-Lire de Paris 5ème. Voir, haut de la marge droite du blog, liste Agenda, le lien, en 1. Informations précises...

Ombres géométriques frôlées par le vent, en marge gauche du blog, deux liens, tout en haut. Un lien vers l'édition Unicité (une vignette qui s'ouvre vers des informations en cliquant sur image ou légende-titre). Un lien vers une note de présentation que j'avais faite pour dire la genèse du livre...

Et, marge droite du blog, 3ème liste, Pages données au vent, lien 1, la superbe recension de Michel Diaz, qui a perçu totalement ce qui était en jeu. Bienfaitrice page de poète magicien, posée sur son site.

(D'autres lectures reçues ou publiées ne sont pas lisibles en ligne. Coup de cœur de Silvaine Arabo dans Saraswati, note de Jean-Claude Bourdet dans À L'Index, lettres en affinité de certains auteurs, dont la belle rencontre - par le hasard de lectures croisées, de Claire Légat, poète belge...). Les livres sont des lettres - bouteilles à la mer - et qu'elles soient reçues, c'est un cadeau pluriel.

Je serai présente au Quartier du livre, table Unicité le vendredi 3 juin (17h-18h). Et je passerai à divers autres moments... 

Ombres... Je vais me citer, pour un paragraphe de la quatrième de couverture, approche du regard. Une clé... "Ainsi est dit le mystère de l'ombre, ce tableau d'immédiateté, cette éphémère sculpture de surface. Traduction du fugace passage d'un sens capté dans l'instant, fugace et léger comme le vent. Mais aussi correspondance précise avec le geste mental de la création, où se forge dans la conscience un espace vide de concepts, une présence de regard intense qui voit mais ne pense pas. Seul le corps énergétique sait. Concentration extrême et retrait mental : la meilleure métaphore de cet état intérieur serait le vent qui frôle. La photographie est une métaphysique sans mots. Photographier ainsi est une expérience aporétique : totalement là, et pas du tout. Saisie ontologique du réel, du Tout, mais à travers le "presque rien"." (Le "presque rien" renvoyait à une citation de Gilbert Lascault, posée en exergue). En relisant ce passage je prends conscience, encore plus que je ne croyais, du lien entre ce premier livre et le suivant. Prolongement de la réflexion-méditation sur ce qu'est regarder, et créer. Questionnement du rapport au réel. Et je remarque que le mot "métaphysique", présent là, est revenu s'imposer dans le vers d'un poème que j'ai voulu pour titre... (Le réel est un poème métaphysique). Sur le site, ce livre est classé dans Actualité, juin 2022, et à mon nom, rubrique Auteurs. 

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30/05/2022

Progressions, de Roland Chopard, Bruno Guattari Éditeur, 2021

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pour la traduire – tout en la trahissant –, la portée rétive de la langue, afin que les rémanences succèdent peu à peu aux mutismes originels.

Roland Chopard, Progressions (p. 13)

(…) tant d’efforts pour détruire toutes les contradictions entre vice et vertu, tendresse ou violence, pour qu’in fine rien de ces émotions ne perce, car l’essentiel est ailleurs.

Roland Chopard, Progressions (p. 62)

Progressions ? Pour comprendre la démarche de Roland Chopard, peut-être faut-il lire d’abord les deux livres qui précèdent, deux premiers volets d’un ensemble, qui correspondent à cette écriture. Car tout ce qui s’écrit là commence par une réponse à un incendie qui a détruit manuscrit et traces. Sous la cendre entamait une recherche, en fouillant dans la mémoire, pour extraire des braises des fragments qui surnagent ou sont enfouis Parmi les méandres (deuxième livre) de ce qui demeure du vu et pensé, un inconscient scriptural. (Recensions, ici, voir liens ci-dessous).

Progresser ? Aller vers. Mais sans hâte et même avec des difficultés, en contournant ou affrontant des obstacles. Lenteur et extension ne sont pas contradictoires.

Avec des jets de mots qui marquent des paliers dans une lecture intérieure à soi. Des fragments s’inscrivent sans peut-être tout inscrire de ce qu’ils contiennent déjà en germe. Progressions-germinations. Le peu contient son amplitude comme un possible virtuel. Des mots lancés ainsi que des graines. 

En quatrième de couverture quatre lignes de lui présentent l’écriture comme une activité obsessionnelle à laquelle on ne s’arrache pas. Et… fixation méthodique et minutieuse sur les pages, note-t-il.

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24/05/2022

Quelque part la lumière pleut, de MICHEL DIAZ. Poésie (Alcyone, 2022, collection Surya)

michel diaz,quelque part la lumière pleut,éditions alcyone,alcyone,collection surya,surya,silvaine arabo,albert camus,jack kerouac,jean-pierre siméon,françois chengtu savais que le temps se cachait dans le battement de tes cils, mais ne pouvais que demeurer ainsi, et enclos en toi-même, comme un arbre veillant le silence de ses blessures

Michel Diaz, Quelque part la lumière pleut, p. 13 (le titre vient d’un poème de Silvaine Arabo)

on n’écrit rien avec le rien, même en lisant dans son miroir ce vide qui s’étonne, ni rien non plus avec ce qui s’épuise à lutter contre l’ombre

Quelque part la lumière pleut, p. 25

mais surtout j’écoute le vent, j’écoute les murs, j’écoute les âmes

Quelque part la lumière pleut, p. 71

Je regarde d’abord l’encre de Silvaine Arabo qui introduit le livre (juste après un texte avant-signe). Je la regarde avec la même liberté intérieure que celle que j’ai devant les affiches déchirées que je cherche dans le métro, en capturant du regard des fragments pour recréer un autre imaginaire que peut-être personne n’aurait vu. Évidemment, là, nulle affiche déchirée, mais une création pensée, structurée, de l’art.

 

Cependant je sens que je réinvente peut-être l’œuvre (après tout c’est ce que l’œuvre veut aussi, toujours).

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20/05/2022

Capter l'indicible, de Silvaine Arabo. Poésie (Rafael de Surtis, 2021, collection Pour une Terre interdite)

Capter   S Arabo.jpgDans l’eau bleue du temps

Je reconnaîtrai les signes

Silvaine Arabo, Capter l’indicible, éd. Rafael de Surtis, 2021, page 58

(…)

Ah ! Capter l’indicible

Dans l’avancée du vent

Et les soliloques des marées !

Capter l’indicible, page 65

Capter l’indicible… Beau titre, qui dit à la fois un programme et un itinéraire, vers un savoir déjà intégré mais toujours en devenir. C’est bien plus que l’histoire d’un livre, et l’écriture (la poésie car ce ne peut être que par elle) est ici un chemin de déchiffrement et traduction. Saisir par les mots ce qui est déjà présent, affleure à la conscience, mais doit traverser un écran encore, advenir comme une subtile part du monde perçu à partager. Ce qui est su, profondément, intuitivement, il faut le poser en phrases, et ce ne peut être que poème. Comment transmettre à la fois un monde intérieur et le réel du dehors, nature-terre et cosmos (celui que dit l’oiseau), quand la dimension est celle d’une initiation à la part sacrée de soi-même ? 

Avant même de lire le recueil (mais connaissant déjà bien la démarche de Silvaine Arabo) j’ai associé ce titre à celui d’un ouvrage qui est un dense partage d’expérience, celui de Marigal, Voyage vers l’insaisissable. Car c’est bien cela qui est en jeu, dans ce livre de Silvaine Arabo, et les précédents, voyage que celui d’une vie, parcours sachant voir au-delà des apparences, trajet du regard acceptant le mystère de ce qui peut-être restera en partie esquissé, laissant au lecteur à poursuivre ce déchiffrement. Car beaucoup est déjà donné.

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14/05/2022

Poésie. Jeudi des mots. Retour sur le projet de livre solidaire...

Jeudi.pngJe reviens sur le projet d'anthologie en solidarité avec les Ukrainiens, ces Mots de paix et d'espérance. Cette fois pour lancer la bouteille à la mer, avec des extraits de deux poèmes, le mien, Des mots en bleu (ce n'est pas souvent que j'en pose de moi, et c'est bien de corriger ce retrait instinctif de temps en temps...) et celui que j'ai traduit, La guerra, de Consuelo Jiménez (traduction le moins possible littérale). Manière, aussi, de rappeler ce livre collectif en gestation, qui sera publié par Oxybia éditions (Carole Mesrobian). Une lecture est prévue au Marché de la Poésie, le samedi 11 juin, 15h. (Je serai la veille en fin d'après-midi au stand Unicité, avec mes livres, Le réel est un poème métaphysique sort début juin).
Hommage, aussi, cette note, à Marilyne Bertoncini qui a pris le temps de lancer cet appel international et de faire tout le travail qui s'y associe, publiant les poèmes dans l'espace de Jeudi des mots, tout en continuant à agir avec Recours au poème, la revue (co-direction avec Carole Mesrobian, éditrice pour Oxybia éditions, et publiée aussi, notamment, par Unicité), et en menant sa propre démarche de création, poésie et photographie (un livre sort justement, XXL...S, Atelier du Grand Tétras).
Recours au poème... https://www.recoursaupoeme.fr
Jeudi des mots (chercher, marge droite, la catégorie Mots de paix et d'espérance)... http://jeudidesmots.com 
Blog personnel de Marilyne Bertoncini. Minotaura (avec mention de ses dernières publications)... http://minotaura.unblog.fr

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À L’Index N°44, revue, poésie…

1182750108.jpgCe numéro est dédié par Jean-Claude Tardif à l’ami Werner Lambersy (1921-2021), décédé en octobre dernier (mais présent dans le numéro 43, cité dans ma note précédente). Il lui consacre d’abord un texte poétique sur la mort et la poésie, mort qui arrête son souffle avec celui qui part, et crée une perte (sue ou pas) pour chacun. Mais, dit-il...  « Un poète a rejoint ses poèmes jusqu’à ne faire qu’un avec eux, n’être plus que son verbe et le grandir encore. » Et il cite un fragment du poète, comme un testament murmuré…

« Quand je serai mort, je serai un poème et vous n’en saurez rien. »

Et de nouveau il parle de lui, dans le texte introductif de ce numéro. Une page sur Werner Lambersy poète. Un hommage à l’écrivain, pour son exigence. Et un éclairage qui met l’accent sur l’éthique et le rapport au monde qu’avait celui qui écrivait, comme en rend compte Jean-Claude Tardif :    "Résister par les mots, les actes ; faire de l’anarchie une bonté.". Créer des livres qui sont « des actes de résistance où la beauté le dispute au sens et à sa profondeur ». Mais, comme il a noté que les écrits de Werner Lambersy étaient pour lui « des textes d’initiation, de fortification » il aborde ensuite l’écriture telle qu’il la vit, prolongement logique de ce qui est dit de l’amitié vécue avec le  poète, un processus de rencontre. « On ne peut pas écrire sans l’autre. » C’est donc un partage qui demande un double mouvement, intérieur et d’ouverture vers autrui. 

 

Je vais suivre l’ordre des pages, cette fois. Je lis des poèmes ou essais, en lecture subjective, gardant mon axe... (toujours peu lectrice de nouvelles…).

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12/05/2022

À L’Index, revue, N°43. Poésie...

1182750108.jpgD’abord, j’ai lu l’introduction de Jean-Claude Tardif , Au doigt et à l’œil, humeur de saison sur les failles et pièges de la communication, les brutalités, même. Regard attristé. Métaphores… Les « sabliers engorgés », et, comme « verset » d’espoir, celui des oiseaux, « mélopée libre ». Mais espoir amer, car « les oiseaux disparaissent ». Conception d’une poésie de la « légèreté » (oiseaux aériens...), contre la lourdeur pesante du réel. Pour conclure sur le « besoin » de poésie… « pour renouer avec l’un des plus beaux rêves de l’homme, la Liberté dans un monde partagé. ». Et, en face de ce texte, une illustration de Léo Verle, Bouteille à ma mer. Une feuille glissée, balançant entre sable et eau. Finalement, la poésie envoie bien des bouteilles à la mer (et chacun la sienne, peut-être, car suivant les messages et les réseaux le voyage ne sera pas le même, ni les destinataires.) De Jean-Claude Tardif, un autre texte est un hommage rendu à Michel Héroult, poète et revuiste, avec lequel il partagea beaucoup d’engagements pour la poésie, pas toujours faciles ou heureux. In memoriam.

 

Je ne suis pas très lectrice de nouvelles, je vais plus vite vers les poèmes. 

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