26/05/2016
KOBANÉ... Cri, chant, plainte et mort.
Plainte pour le peuple kurde, ce chant écouté il y a plusieurs jours, reste dans ma mémoire. Solidarité minimale que cette écoute, ce partage…
Lamentation pour KOBANÊ (sous-titres en français). Viyan Peyman (barde et combattante) est décédée depuis… Et sa voix demeure, cri tragique... https://www.youtube.com/watch?v=V2TLtyiwRoI&feature=p...
KOBANÉ, ville frontière (Turquie-Syrie) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Kobané
Comme elle, de nombreuses femmes sont engagées pour la survie de leur peuple... http://television.telerama.fr/television/kurdistan-la-gue...
23:48 Publié dans ACTU/MÉMO.valeurs.idées, pays.monde.identités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kurdes, chant, lamentation, viyan peyman, kobané, raqqa, femmes, mémoire, histoire, livres, van, vigilance arménienne contre le négationnisme, collectifvan.org, syrie, turquie
25/05/2016
"Vent immobile", ou écrire la "soif d'autre chose", pour et par la soif d'autre sens...
De Charles Duits, longtemps j’ai gardé l’image de l’homme qui était entré dans l’éclairement. Il se tenait debout au bord d’une haie de laurier, comme en équilibre dans la lumière verticale. Chaque pétale de fleur faisait éclore une éternité. Tout autour, un vent qui n’eût fait aucun bruit emportait tout.
Christian Le Mellec, Vent immobile, éd. Le bois d’Orion, p. 15
Maintenant, je sais au moins nommer l’objet de mon ambition. Je sais que je cherche l’illumination. Je veux devenir ce qu’est devenu le prince Siddhartha sous l’arbre de la Bodhi.
Charles Duits (cit. p. 38)
23:50 Publié dans Recensions.livres.poésie.citations©MC.San Juan, SPIRITUALITÉ.sagesses.mystique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vent immobile, christian le mellec, le bois d’orion, bhattacharya, daumal, duits, guez ricord, écriture, poésie, spiritualité, éveil, citations, livres, mystique
19/05/2016
La poésie, ou "Le présent dans sa respiration". A L'Index numéro 30, revue...
Lire une revue littéraire, une revue de poésie, c’est, déjà, palper le papier, regarder le frontispice, lire la quatrième de couverture (quand elle existe - et c’est le cas pour A L’Index…), passer à l’éditorial, chercher le sommaire, les noms (qui connaît-on? ou pas?), les titres (c’est important, les titres…), et voir si, parmi les auteurs publiés cette fois, il y a des passeurs de langues, des voyageurs ou des exilés, ou simplement des poètes venus d’ailleurs, passés par l’art de la traduction (et c’est souvent le cas pour cette revue, avide d’ouverture au-delà des frontières, de connaissance des « autres », autres par la nationalité, la langue, quand ce n’est pas par le continent). Prénoms féminins et masculins sont en équilibre dans ce sommaire : les femmes ne sont pas des oubliées, pour cet éditeur (ce n’est pas comme pour les programmes du bac, ou pour la tribune de certaines rencontres poétiques : de celles qui me donnaient l’impression d’être devant les costumes gris d’un gouvernement…).
01:35 Publié dans Recensions.REVUES.poésie.citations.©MC San Juan | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : à l’index, le livre à dire, poésie, jean-claude tardif, jean-pierre chérès, luis porquet, anne sexton, abdellatif laâbi, javier cercas, philippe claudel, l’homme de peu, jacques basse, jean chatard
03/05/2016
Jean-Claude Xuereb. Répondre aux questions graves...
Aux questions les plus graves, nous répondons, en fin de compte, par notre existence entière. Ce que l’on dit entre temps n’a aucune valeur, car lorsque tout est achevé, on répond avec l’ensemble de sa vie aux questions que le monde vous a posées.
Sándor Márai, Les Braises
En exergue à son ouvrage, Le jour ni l’heure, Jean-Claude Xuereb a choisi de poser cette pensée profonde d’un écrivain hongrois au destin douloureux, dans les secousses de l’Histoire, Sándor Márai. Antifasciste qui doit fuir son pays, puis homme inquiet et déçu quand le régime communiste s’installe en Hongrie. Longtemps méconnu, puis enfin révélé. Solitude et deuils, et permanence d’une cohérence, d’une fidélité à ses valeurs.
00:26 Publié dans Recensions.livres.poésie.citations©MC.San Juan | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean-claude xuereb, le jour ni l’heure, pouvoir des clés, rené rougerie, rougerie, poésie, citations, livres, sándor márai, albert camus, camus, augustin, saint augustin, ravin de la femme sauvage, algérie, alger, thagaste, jean rousselot, léon tolstoï, abdelmadjid kaouah, joha, jacques basse