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08/05/2015

En ARABIE SAOUDITE... penser librement est dangereux...

Penser... croire autrement... ou ne pas croire. Un droit humain. Pas en Arabie saoudite.

Vouloir la démocratie et le dire (blogs ou journaux). Un droit humain.  Pas en Arabie saoudite.

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07/05/2015

Serge ATLAOUI, condamné en Indonésie. INFOS et ACTIONS solidaires...

serge atlaoui,peine de mort,indonésie,droits humains,solidarité,sabine atlaoui,e.c.p.m.,ensemble contre la peine de mort,abolitionLu sur El Pais, au sujet de l'assassinat de Federico Garcia Lorca (j'ajoute ceci le 09-05): "Quien mata una vida mata al universo entero." (Qui supprime une vie tue l'univers entier, l'humanité entière"). Phrase ancestrale, transmise par la tradition biblique et présente dans le Coran. Argument supplémentaire contre l'ignominie de la peine de mort...

Peut-on rester inactif ? NON. Agir pour sauver un homme - qui, en plus, clame son innocence : la naïveté éventuelle de quelqu'un qui cherchait juste à travailler et a été manipulé... cela n'est pas un crime. Mais la condamnation à mort, oui.) Lutter pour sauver UN homme, c'est lutter contre toutes les exécutions - ce que fait ECPM, en intervenant dans tous les cas... Là, il y a urgence. Et c'est, de plus, un compatriote : notre pays, son pays, est ABOLITIONNISTE. Enfin, lutter contre la peine de mort c'est aider la longue marche vers la démocratie : pas de démocratie réelle et totale dans des pays qui pratiquent cette barbarie (qu'ils soient des régimes dictatoriaux ou apparemment des systèmes démocratiques...). 

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04/04/2015

La RUE... Fin de la trêve hivernale... Regards (deux films, une exposition).

Magnificence des lumières de la ville et terrible froideur. Corps épuisés, êtres dans l’errance. Pas celle de la recherche de soi vers le projet d’autre lieu extérieur et intérieur. L’errance dans la perte et le vide. Des yeux qui appellent au secours, ou qui n’appellent plus. C’est la rue, ici, partout, en France. Nuit : quelqu’un de très âgé étend une sorte de matelas et du plastique au-dessus de lui pour se protéger de l’humidité. Jour : deux enfants sourient aux passants, assis sur une toile avec leur mère, bout de trottoir froid. Scènes de tous les jours. Quai de métro : odeurs d’alcool et de cigarettes, hommes groupés, d’un côté, homme seul, ailleurs, qui lit : il ne veut rien des aides qui le feraient cohabiter avec ces voisins si différents. L’un d’eux, pourtant, cherche à parler aux inconnus : un peu de parole et de regard. Couloir de métro : quelqu’un aborde les gens en dansant, élégant, presque, rire des yeux, c’est l’autre solitude d’un être qu’on voit partout à des heures différentes. La rue est cet espace où se croisent ceux qui n’ont qu’elle comme lieu, et ceux qui n’ont qu’elle comme rencontre.

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12/03/2015

FEMMES... Retour sur le 8 mars. Et permanence des questions : droits, création, monde...

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Je suis survivante / parfois tortue millénaire / parfois oiseau de proie

J’irai encore, de Myriam Montoya, poème intégral (bilingue) sur le site de Terres de femmes http://terresdefemmes.blogs.com/anthologie_potique/myriam...

Couverture d’une anthologie de poésie pour revenir sur une journée a-poétique... Mais c’est ainsi que s’ouvre (exergue, page titre) et se ferme, presque, cette note ( parmi les derniers liens choisis : une question sur les femmes caricaturistes, et choix – limité - de références poétiques... Car c’est aussi par l’écriture, et précisément aussi par l’écriture de poèmes, comme par la trace inscrite sur des pages dessinées, que les femmes peuvent prendre part au débat sur ce que doit être le monde, et leur place dans ce monde. Libres traits, d’encre et de mots. Ce que je propose de lire, ce sont quelques pages d’informations (l’état des lieux, des manques, des atteintes aux droits...). Et de voir, des visages (Afrique, Haïti...). Puis, encore, infos, l’histoire du 8 mars, et la poésie, Quelqu’un plus tard se souviendra de nous. Car laisser sa trace c’est aussi un droit : agir au point que cela reste en mémoire, ne serait-ce que pour une page, un poème, un dessin. Et, donc, pouvoir désirer s’inscrire ainsi dans le monde, en avoir la force, le pouvoir, la liberté... 

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09/01/2015

Charlie Hebdo. Hommage de la presse...

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Charlie en UNE, partout..

Solidarité.

Quelques exemples...

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05/12/2013

Mort de Nelson MANDELA, et lecture d'un itinéraire particulier en marge de cette voix magnifique

« L'essence de l'être humain dans tout ce que ce mot devrait, pourrait signifier" Nadine Gordimer, sur Nelson Mandela

Article du Courrier international, 05-12-13, 23h 17. Copie de citations : « Nelson Mandela, icône mondiale de la réconciliation », titre reprenant l'expression de Desmond Tutu : (« "Le pardon libère l'âme, il fait disparaître la peur. C'est pourquoi le pardon est une arme si puissante": Nelson Mandela, mort jeudi à Johannesburg, avait résumé, en une phrase devenue mythique, la vision du monde et de l'humanité qui a fait de lui le dirigeant le plus populaire du XXe siècle. /// De son vivant déjà, le prix Nobel de la paix 1993 était vénéré bien au-delà des frontières de l'Afrique. Pour avoir arraché son pays au régime raciste de l'apartheid, et renoncé à toute vengeance contre la minorité blanche, qui l'avait emprisonné durant vingt-sept longues années. /// Qualifié un jour d'"icône mondiale de la réconciliation" par Desmond Tutu, l'une des hautes figures de la lutte anti-apartheid, l'ancien président sud-africain incarnait des valeurs d'autant plus universelles qu'il n'a jamais prôné ni religion ni idéologie. Juste un humanisme à l'africaine, profondément nourri de la culture de son peuple, les Xhosas. /// Ni Lénine, ni Gandhi, celui que ses compatriotes appelaient affectueusement "Madiba", de son nom de clan, ne s'est jamais enfermé non plus dans une ascèse révolutionnaire. (…) « Après le semi-échec de campagnes de mobilisation non violentes, inspirées des méthodes du Mahatma Gandhi, l'ANC est interdit en 1960. Mandela, arrêté à plusieurs reprises, passe à la clandestinité, et décide d'engager le mouvement sur la voie de la lutte armée. Capturé, il est emprisonné en 1962. Et bientôt envoyé au bagne terrible de Robben Island, au large du Cap. » (...) '' Je savais parfaitement", note-t-il, "que l'oppresseur doit être libéré tout comme l'opprimé. Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de sa haine, il est enfermé derrière les barreaux de ses préjugés (...) Quand j'ai franchi les portes de la prison, telle était ma mission: libérer à la fois l'opprimé et l'oppresseur". »

Je relève, ci-dessous,  des extraits de l'article du JDD, qui a fait plus que m’intriguer il y a près d’un mois, et dont la relecture s’est imposée ce soir, en apprenant la mort de Nelson Mandela, homme admirable qui transcende notre humanité, et qui faisait du regard sur l’autre, pourtant si autre, une composante d’une éthique de la rencontre inconditionnelle, hors du temps ressassé, hors de l’emprise du passé, fascinant et mortifère... L'histoire de Jean-Yves Ollivier fait le lien entre des pans de l'Histoire contemporaine et peut nous aider à penser le présent, à la lumière de l'œuvre de Mandela. Lien entre l'histoire de l'indépendance algérienne et celle de la fin de l'apartheid d'Afrique du sud. le lien est cet homme, né en Algérie, Pied-Noir à l'itinéraire complexe, qui a milité passionnément pour la liberté en Afrique du Sud, et pour Mandela...

 « Jean-Yves Ollivier. Le mystérieux médiateur », JDD, 10-11-2013. Par François Clémenceau. Lien en bas de page. CITATIONS : «… L’histoire du chantier de la paix en Afrique australe du milieu des années 1980 jusqu’à la fin de l’apartheid et la libération de Mandela. Au coeur de cette aventure, un Français au destin exceptionnel. » /// « ‘’Mandela ne sait rien de moi, rien de mon histoire secrète qui se mélange à la sienne.’’ L’homme qui évoque ainsi l’euphorie qui s’empare de lui lors du retour triomphal de Nelson Mandela auprès des siens, le 13 février 1990, se trouvait cet après-midi-là au milieu de la foule, dans le stade géant de Soccer City à Soweto. » (…) « Jean-Yves Ollivier était venu vivre dans l’anonymat le plus total cette journée historique, la récompense pour lui et ses complices de plusieurs années de tractations secrètes et de diplomatie parallèle. C’est vrai, Mandela n’apprendra l’existence de Jean-Yves Ollivier que bien plus tard, une fois qu’il aura compris les motivations de cet homme d’affaires qui a su conjuguer idéal de liberté, sens commercial et courage politique. » (…) « Mais la décoration dont il est le plus fier, l’Ordre de Bonne-Espérance, la plus haute distinction d’Afrique du Sud pour les dignitaires étrangers, il est le seul Français, avec François Mitterrand et Jacques Chirac, à se l’être vu décerner. Mieux, il a été fait officier par le patron de la diplomatie du régime de l’apartheid, Pik Botha, dès 1987, puis grand officier par le président Nelson Mandela en personne huit ans plus tard. / Son exploit? Avoir passé des années à tisser des liens avec chacun des leaders qui comptent, dans cette région à feu et à sang. Avec d’un côté, les Sud- Africains du régime de l’apartheid appuyé par la CIA et les rebelles de l’Unita de Jonas Savimbi. Et de l’autre, les marxistes au pouvoir en Angola et au Mozambique (…) » /// « Quel parcours pour ce fils d’ingénieur mécano né à Alger en 1944 et qui dévalait les pentes de la rue Michelet pour se faire offrir des Carambar par l’épicier berbère du quartier! Le petit Jean-Yves vit dans un environnement favorable à l’OAS. Et dans un climat de haine. »  (…) « De cette déchirure algérienne, il va garder ancrée en lui l’idée que l’on ne bâtit pas une nation dans la division. Gaulliste avant l’heure? Non, car Ollivier vit comme un traumatisme le rapatriement d’un million de Français, étrangers sur leur propre sol. Mais l’un des premiers collaborateurs qu’il recrute pour monter ses affaires s’appelle Charles de Gaulle, petit-fils du général! Pas rancunier donc. Encore moins avec les héritiers du gaullisme qui se regroupent au côté de Jacques Chirac. » (…) « En débarquant à Johannesburg, il avait eu le sentiment de visiter "une autre planète". "Je me suis demandé comment les Blancs pouvaient ne pas se rendre compte qu’à moins d’accepter le partage du pays, à moins de changer et de tendre la main aux Noirs, ils allaient être jetés à la mer." Comme dans l’Algérie de son enfance. / D’où ce "complot pour la paix" des plus risqués. "Quand j’y repense aujourd’hui, on était gonflés", se souvient Michel Roussin. Jacques Chirac devenu Premier ministre de la cohabitation avec François Mitterrand à l’Élysée, la fine équipe de Jean-Yves Ollivier avait carte blanche (…) » (…) « Jean-Yves Ollivier publiera ses Mémoires l’hiver prochain, comme si le film ne dévoilait qu’un seul de ses secrets parmi tant d’autres. "C’est pour laisser un testament", confie-t-il, lui qui n’a pas d’enfants et dont les photos de famille sont restées en Algérie après le départ tragique de 1962. » LECTURE INTEGRALE de L’ARTICLE : http://www.lejdd.fr/International/Afrique/Jean-Yves-Ollivier-le-mysterieux-mediateur-638271

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MISE à JOUR : ALGERIE... Nous n'avons pas eu de Nelson Mandela... Je l'ai pensé... Kamel Daoud l'a écrit : 

« Malheureusement, nous n’avons pas eu un Mandela en 62 », Kamel Daoud le 07-12-13. (publié dans Le Quotidien d’Oran, repris sur Djazairess).  Citations : « On ose alors le tabou parce que c’est un grand rêve éveillé : une Algérie qui n’aurait pas chassé les Français algériens mais qui en aurait fait la pointe de son développement, de son économie et la pépinière de sa ressource humaine. Une Algérie de la couleur de l’arc en ciel. L’Afrique du Sud de Mandela a eu son OAS, ses Pieds noirs, ses colons, ses fermiers blancs, ses radicaux noirs, ses traîtres, ses torturés et ses Aussarresses et ses Larbi Ben M’hidi. » / « Un Mandela algérien nous aurait évité le pays actuel, ses mauvaises convictions, nos mauvais jours et des molles dictatures et ses gabegies. Nous aurions perdu moins de vies et moins de temps et nous aurions été un grand pays. Car cet homme est l'un des très rares à avoir donné sens à la décolonisation. Toutes les autres épopées ont mal fini : la décolonisation glorieuse y a été menée à la dictature hideuse ou sournoise. Au massacre, aux caricatures sanguinaires et au sous-développement. C'est dire que l'on ne décolonise pas avec les armes, mais avec l'âme. Décoloniser n'est pas vaincre le colon mais le démon en soi. Adieu l'homme au sourire qui dénoue. » http://www.djazairess.com/fr/lqo/5191330 et aussi sur d’autres sites, comme celui du journal électronique de Sidi Bel-Abbès : http://bel-abbes.info/malheureusement-nous-navons-pas-eu-... 

21/03/2013

Jean-Michel Beaujon, itinéraire solidaire d’un natif d’Alger : l’art des sports extrêmes, le courage pour aider autrui…

Jean-Michel Beaujon, natif d'Algérie, association Les Intrépides. Actions solidaires financées par le courage physique comme art extrême. Un bel itinéraire... accompagné par une association de Pieds-Noirs de sa région.

Lu sur le blog de Claude Rivière (en 2008, lien inactif maintenant), page sur JM Beaujon (itinéraire, action), lien 2008 :  (« Jean-Michel Beaujon défend depuis 30 ans la cause de l'enfance handicapée, via son association Les Intrépides. Pour attirer l'attention du monde sur ce problème, il a conçu le projet Espoir Himalaya consistant à escalader le toit du monde pour y planter le drapeau de l'enfance inadaptée. » (…) « Jean-Michel Beaujon devant rééditer son exploit (de 2001) en 2009, Racine pieds-noirs se mobilise à nouveau à ses côtés : "Cette soirée est pour nous une belle occasion de l'aider à nouveau en nous associant à sa démarche humanitaire. Il fera flotter le drapeau de l'association aux côtés de celui de l'enfance inadaptée. Jean-Michel Beaujon est une personnalité hors-normes, une sorte de Jean Valjean d'aujourd'hui. Comme lui, il a connu des débuts chaotiques… »)

2013 : http://claude2k6.jeblog.fr/cassis-avec-jean-michel-beaujon-les-intrepides-hissent-les-voiles-a45837782
Article de La Montagne, 26-06-2013 (itinéraire, rencontre, évolution...)  http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/a...

 

01/12/2012

TIBET à La CIMADE...

CIMADE.pngTIBET.png

Conférence organisée par La Cimade au Centre international de Massy, pour le Tibet. C’est l’occasion de rappeler le drame de ce pays, occupé, réprimé. Drame qui revient dans l'actualité avec des images terribles d'immolations : signe du désespoir de ceux qui ne savent plus comment agir, comment faire réagir les consciences internationales. Quand des arguments économiques font se taire des gouvernants (la force du marché...) ou réduire à des remarques (alibis?) l'intervention sur la question des droits de l'homme. Quand des choix idéologiques font oublier le Tibet, oublier le mot "colonisation" (que les mêmes utilisent pourtant abondamment pour parler de la Cisjordanie). Or la solidarité ne devrait pas accepter d'aveuglements pour des raisons d'alliances partisanes, des raisons de complaisance. 

... "Que se passe-t-il au Tibet?". Pour répondre à cela le Président de l'association de la communauté tibétaine en France, Thupten GYATSO, doit intervenir. Et trois femmes tibétaines, réfugiées en France, témoigner : Kunsang GYALTSEN, Yangkey YANGEUK, et Dolma LOBSANG).

Présentation de cette conférence, par la CIMADE : "Depuis quelques temps de nouvelles vagues d’immolation ont lieu au Tibet, et dans les pays d’accueil des réfugiés tibétains, notamment en Inde. Que se passe-t-il? Quels sont les enjeux de l’occupation chinoise? Pourquoi une répression si forte, comment la situation en est-elle arrivée à ce point de non-retour? Et comment exprimer notre solidarité concrète ? D’abord en écoutant leur témoignage...
Pour mieux nous faire comprendre la lutte qu’ils mènent, les réfugiés tibétains de Massy ont choisi de nous raconter leur réalité au Tibet et les raisons de leur fuite jusqu’en Europe."

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INFORMATIONS (Sur La Cimade, sur le Tibet)....

SITE de LA CIMADE : http://www.lacimade.org

Association France-Tibet :http://www.tibet.fr

04/12/2010

Trames nomades... Orientation de ce blog, description... AXES.

TRAMES NOMADES... tramesnomades(@)gmail.com   

Pourquoi « trames » ? Et pourquoi « nomades » ?  

Trames ? Borges et Joubert le disent bien (voir les exergues, colonne de droite, haut)) : tout est trame, fils tissés, fragiles fils tissés.  Mais libres fils, de ces métaphores à réinventer pour s'ancrer autrement dans notre réalité, et dans ce rapport avec autrui, avec nous-mêmes...                                                                                                                                                                                                                            Nomades ? Mais nous le sommes tous, d'une manière ou d'une autre...  Dans un devenir de jour en jour, qui nous transforme, nous fait traverser des frontières réelles et symboliques, internes et externes. Sauf à se figer dans la peur, nous venons d'exils, de voyages, de métissages, de rencontres...  

La thématique de ce blog tient en trois mots : implications, culture, questionnements.  

PRESENTATION, le BLOG, en RESUME   : CULTURE DIALOGIQUE pour un HUMANISME fondé sur la PENSEE.

AXES : Droits humains / Frères de Rive…S / Culture / Ecriture...

REFUS du RACISME sous toutes ses formes. Celui, évident, que tout le monde peut repérer... Mais aussi... celui qui met des masques idéologiques, trouve des alibis : un certain antisémitisme militant et ses dérives complotistes (ou, autre dérive, des choix d'abord communautaires, jusqu'à l'aveuglement), celui qui se fonde sur des préjugés...  Ceux qui désignent LES Pieds-Noirs, par exemple, comme une entité politique malfaisante et malpensante, qui est censée porter sur elle les péchés de l’histoire coloniale française, la responsabilité de décisions étatiques. Quand les ancêtres de beaucoup n’étaient même pas français lors de ces décisions, mais espagnols, maltais, italiens, etc. Ou comment des immigrés devenus français sont instrumentalisés dans l’effacement de mémoires métropolitaines nationales… Et dans l'oubli des classes sociales. Racisme conforme... Ceux qui désignent LES Musulmans (même globalisation mensongère) comme co-responsables des dérives de l'islam politique : celui de courants qui ont des stratégies totalitaires, destructrices, meurtrières. Peur et ignorance de la culture d'une communauté de croyants. Erreur de regard sur des réalités plurielles, quand on qualifie de "musulmans" des gens qui peuvent très bien être des agnostiques, des athées, ou des chrétiens. (Sous prétexte d'origine culturelle censée être appartenance : alors que les êtres sont divers, échappent aux enfermements communautaires). Ceux qui, reprenant des clichés ancestraux, ou des projections faussement légitimées par l'importation du conflit israélo-palestinien, construisent leurs fantasmagories haineuses et désignent LES Juifs comme les acteurs des malheurs du monde. Indigence de la pensée, complaisance avec sa propre bêtise paresseuse... et, encore, racisme... Antisémitisme maléfique.

NON. SOLIDARITE : Roms, Tsiganes, Maghrébins, Juifs, Musulmans, Français natifs d'autres rives (Algérie, Maghreb [et exilés de 1962], Afrique, îles...), Immigrés, Etrangers... 

REFUS du COMMUNAUTARISME, qui, à l’inverse, chez les uns ou les autres de ces groupes humains présents dans ce pays, fait penser à l’intérieur d’une frontière mentale close, projetant ses douleurs en haine et diabolisation de l’autre, dans une lecture obsessionnelle, faussée, des faits sociaux, culturels, spirituels. Le souci de la laïcité, par exemple, exige de n’être ni naïf (faille pour les manipulations) ni menteur (prétexte pour le rejet). Et l’écriture des mémoires du ‘soi’ collectif ne peut être effacement de la vérité d’un ’toi’ collectif (et réciproquement). Mais... respect des communautés humaines nées de l’Histoire, de la langue, de la culture et des croyances communes : lieux de l’appartenance qui donne corps à l’identité, elles sont aussi lieux de  rencontres de l’altérité, de différences conflictuelles, d’étrangères proximités… 

REFUS des AMALGAMES. Et notamment celui qu'utilise abondamment l'extrême droite (et de sinistres amateurs de vin saucissonné), attisant les peurs : confusion entre islam et islamisme, précisément. Dans l'ignorance des cultures, des pratiques, des êtres... Car, même si l'islam a besoin d'une relecture critique des textes fondateurs (comme toutes les religions), il n'est pas possible d'ignorer ce qui en fait aussi partie, c'est-à-dire une culture spirituelle qui peut atteindre la beauté de la démarche soufie (celle qui est authentique, rejoignant la sagesse de voies hautes). Cependant il ne faut pas, non plus, que ce terme, "amalgame", devienne prétexte au refus de toute rationalité critique et soit un masque qui protège le pire fondamentalisme rigide et l'intégrisme. Penser dans la tension juste entre deux refus.

DEMARCHE A partir de l'actualité sociale, culturelle, spirituelle, LIRE et donner à lire, pour contribuer à déjouer les pièges idéologiques qui font se dresser les murs de l'ignorance et de la haine... ici et ailleurs. Ouvrir des portes… Littérature, poésie, aphorismes, mais aussi… presse, beaucoup, et pages de blogs et sites. Donner à voir. Goût des CITATIONS (posts, notes, et listes).  Blogs : accent mis sur des pages dans la liste "Pages tissées. Sites à... feuilleter", et, même, invitation à relire certaines de mes notes, qui ont, pour moi, une importance réactivée... pour une raison ou une autre ("Trames nomades. Relire..."). Goût des CITATIONS.     

MOTS CLES : Droits humains, lectures, spiritualités, laïcité, solidarités. Les catégories et les tags précisent ces thématiques, de manière dynamique…   

Critère : le PLURIEL. Visages, identités, cultures, spiritualités, lieux, frontières…. Voyage... et ancrage… Le pluriel qui ancre, paradoxalement.

                                                                                                                                                       Les notes posées permettent de DIRE... évidemment. (Et ce qui est du domaine d’une autre forme de l’ECRITURE, autre degré : voir « Pages données au vent… », « Identité, écriture » -colonne de droite, sous les exergues). Créer, par le regard photographique, aussi : bribes posées en relation avec des textes, des poèmes.

Mais on DIT aussi beaucoup, sur un blog, avec les LIENS.  Ceux qui sont posés dans ce blog, nombreux, finissent par constituer une sorte de PORTAIL. Liens des liens des liens… Cela aussi est TRAME, celle de la Toile...).   

Pour les ranger, des LISTES , des vignettes, des albums(dont l'ordre change de temps en temps, et qui ne sont pas toutes évoquées ici). Les vignettes en marge complètent les listes de liens (on clique, une page s’ouvre), les albums en regroupent.

Accent mis sur des textes, des blogs et sites ("PAGES TISSÉES","BLOGS", Portails), des associations ("AGIR"), des urgences ("PÉTITIONS"), des lectures diverses ("Poésie", "Aphorismes", "Photographie", "Livres"), des thèmes ("Laïcité", "Spiritualité", "Éveil", "Humour", ETC.), des identités fraternelles ("Frères de Rive...s", écho à ‘frères de terre’ du site algérien oasisfle). Listes longues : il faut fouiner…  Et certaines se créent ou changent, d'autres disparaissent...

Les catégories valent aussi un sommaire, un peu... (marge gauche, descendre un peu).

SPIRITUALITE... ? Spiritualités. Un pluriel dispersé. Lectures, titres phares, bribes de notes, liens. Démarche intérieure qui pose son énergie diversement, marque l'exigence éthique, tisse une part solitaire, cherche et trouve la beauté, et cet espoir en l'être humain qui fonde l'humanisme. Pas plus de drapeau pour cela que pour ce qui précède. Nulle appartenance dans ce domaine...  

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(Les photographies et tous les textes des notes, vignettes, albums, sont copyright Marie-Claude San Juan/tramesnomades. Poèmes MC SJuan, copyright de même, notamment le poème "Litanie pour juillet plusieurs fois" :"Pages données au vent", marge droite, au début). Citations possibles, bien sûr, en indiquant la source. Autres textes, bribes citées, lisibles en revues.

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Note du 4-12-2010 mise à jour le 04-03-16...  

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 Voir aussi à  : catégorie "EXERGUES TRAMES NOMADES" (citations qui valent.. manifeste)