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01/08/2021

Michel Cosem, Encres vives (Rocamadour, lieu... et Œuvres récentes). Ou "Écrire sous l'écorce"...

Cosem.jpgDeux volumes d’’Encres vives. 
Œuvres récentes, n° 480, 2018 
et La pierre à ciel ouvert (Rocamadour), 391ème lieu, 2020
.
Œuvres récentes
ou
"Écrire sous l’écorce" 
 
C’est un vers que j’ai lu dans un de ses poèmes, page 4. Mais il m’a semblé correspondre à l’ensemble, révéler quelque chose, pouvoir être en quelque sorte le titre de cette recension. 
 
 
"Écrire sous l’écorce
 L’histoire et l’imaginaire
 Les voyages dans les hautes dunes d’or
 Et les crépuscules du cœur"

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31/07/2021

Claude Cailleau, Un parcours littéraire atypique, Encres vives

Cailleau.jpgClaude Cailleau, Un parcours littéraire atypique, 451ème Encres vives, 2016
 
J’ai lu en même temps le numéro d’Encres vives et les recueils, allant du dossier aux livres, découvrant tout en même temps. Le dossier cite beaucoup aussi. 
Relisant, des mots surgissent, qui auraient la prétention de résumer le parcours sans le réduire. Ils s’imposent, car c’est l’univers qu’on traverse dans ces pages. 
Temps, mémoire, souvenir, passé, futur, mort, mots, poésie, livre (au singulier, au sens de ce que l’on construit, l’architecture faite objet à regarder, espace mis en pages…).
 
 
Et silence. 

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Silvaine Arabo, dossier de lectures (489 ème Encres vives,  2019)

Arabo.pngLa poésie laisse Être
Silvaine Arabo, Palimpsestes de la mémoire, Encres vives 297  (S.A. citée par Michel Host)
 
Le poème dit toujours plus. Il déborde son objet.
Silvaine Arabo, Sang d’âme, Editinter, 1999 (S.A. citée par Laurence Chaudouet)
 
Seigneur de la plus haute branche
Seigneur du sel et de la mer(e)
Seigneur du plus grand songe
que hante l’essentiel
Redis-leur la musique juste
Silvaine Arabo, Le dit des elfes, sylphes, ondins, et autres créatures… Encres vives, 2011 (S.A. citée par Claude Luezior, qui introduit ici un univers qu’il définit comme "monde onirique et sacré").

 
C’est un bouquet de lectures, qui, toutes, expriment une profonde admiration pour l’œuvre. Mais on sent que cet élan d’estime concerne plus que l’œuvre, la personne entière. Parcours qui, à travers les pages lues, poèmes de plusieurs recueils, mesure une amplitude qui n’est pas que d’écriture mais trace un portrait. Comme si ceux qui commentent captaient la réalité incontournable d’un itinéraire vital autant que scriptural et graphique. 
Les mots d’un poète viennent d’un centre charnel et immatériel. Avec des phrases différentes les auteurs des textes se rejoignent pour comprendre et faire comprendre une force terrienne, présente dans la conscience des instants démultipliés plutôt que dans une vaine fiction temporelle. 

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Claire Légat, Nous nous sommes trompés de monde, Encres vives

Claire Légat,   Encres vives .jpgClaire Légat, 492ème Encres vives, 2019
 
Nous nous sommes trompés de monde, extraits d’outre moi-même (recueil en cours d’écriture), et un inédit (murmuration du vide).
Claire Légat, je l’ai découverte grâce à la belle recension de ce numéro d’Encres vives qu’Arnaud Forgeron avait publiée dans la revue À L’Index 41 (j’en parlais dans ma recension). Séduite par la qualité ainsi révélée et par ce qui était mentionné par Laurence Amaury (il citait sa note de lecture, dont j’ai retrouvé un paragraphe en 4ème de couverture d’Encres vives). "Après des décennies de retrait et de silence, Claire Légat nous revient avec un long poème." Arnaud Forgeron, lui, ajoutait une réflexion plus générale, dont je partage complètement le constat (ayant souvent dit regretter ce goût pour l’immédiateté des publications). "Cela a son importance, surtout dans l’engorgement du trafic qui semble sévir en poésie et dans nos sociétés de l’immédiateté." Et il concluait en parlant de cette "voix" et "voie"... "travaillée par le silence". 
Pour moi, immédiate estime. Quelqu’un capable d’attendre, de ne pas publier sans cesse, de choisir le retrait en silence. Et que l’écriture vienne, comme le dit Laurence Amaury (poète aussi), "comme un coup de tonnerre secouant nos accoutumances, notre passivité, notre aveuglement".

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Michel Lamart, Carnet d'Eire, Encres vives

Lamart.jpgJe commence, avec ce volume, une série de recensions d’Encres vives…  Poésie.
 
Michel Lamart, Carnet d'Eire, 371ème lieu : Irlande, Encres vives, 2018
 
Eire, Irlande… Ou lecture d’un "vert écrin", ses routes 
"Comme autant de possibles
  Inexplorés"
Lisant, avec l’impression de pénétrer dans un univers que je ressens comme exotique, si étranger à mes lieux… 
Et de page en page je découvre deux recueils en surimpression. Il y a d’abord  le voyage dans ce territoire dont je ne sais rien, la description des lieux de ce… lieu (comme indiqué pour cette série de lieux d’Encres vives). 
Monde d’eau.

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06/05/2021

Parcours de quelques livres... Éditions Unicité. Lire Éric Desordre, Pascal Hermouet, Pascal Mora, Mohsen Marashi Pour, Éric Dubois...

Unicité éd.jpgD’abord, l’édition, car ce sont des livres qui sont tous publiés par les éditions Unicité (picorés sur quatre années, 2018 à 2021). Cette édition, qui n’a plus à prouver sa qualité, a été créée en 2010 par François Mocaër, écrivain engagé dans un itinéraire personnel qui donne sens à ses choix d’éditeur et au nom de son édition (voir la note précédente). Cela paraît très proche, 2010, alors que les traces concrètes des productions commencent à être assez nombreuses, et que l’aura dépasse la région parisienne, notamment par les auteurs qui viennent de toutes régions et d’au-delà des frontières, pour certains, comme le jeune philosophe iranien, dont je présente ici un ouvrage. Il a su pouvoir être compris là. Puisqu’il cherche à dépasser la dualité, toute pensée de séparation, même dans un contexte difficile.

Unicité, l’exergue en accueil sur le site explique ce que cela veut signifier. Une citation d’Albert Einstein, ce chercheur maître en rationalité mais ouvert à une compréhension du réel qui lui fait ressentir émerveillement devant ce qui est, dans ces moments, écrit-il, "où l’on se sent libéré de ses propres limites et imperfections humaines". Et… "Il n’y a qu’être", ajoute Einstein. Être. Voilà un mot qui aidera à comprendre les démarches des auteurs recensés aujourd’hui. Aucun n’est dupe de ses limites ou fragilités (la sagesse commence par la connaissance de nos "imperfections humaines"…). Mais aucun ne s’arrête là. Chez tous ce désir d’échapper à ce qui sépare d’autrui et de la possibilité de l’émerveillement, si on arrive à produire en soi la capacité de vivre de tels moments d’ouverture de conscience. 

Autre chose est à noter. Certains sont photographes. Mais dans tous ces livres le regard est important. Savoir regarder le monde (le vivant, la nature, les choses), et les visages, les yeux, d’autrui. Les yeux, profondeur qui offre plus que la beauté. Le regard, comme celui d’Albert Einstein, "fixé en émerveillement sur la beauté froide et pourtant profonde et émouvante de ce qui est éternel, de ce qui est insaisissable". Lisez la citation complète en accueil sur le site.

Lien… http://www.editions-unicite.fr

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10/12/2020

POÉSIE. À L'INDEX, N° 41...

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Dans ce numéro, entre les textes, de beaux dessins de Peter Neu, très structurés, architectures sombres, rues, lieux, maisons. Et une création de Claude Jacquesson.
 
Des traductions, comme toujours, textes bilingues d’auteurs à découvrir. Poèmes traduits de l’anglais américain, du grec, de l’allemand, cette fois… Des recensions, deux, de qualité (je les mentionne largement). Je suis présente (poèmes), mais je me cite en fin de note, tout en bas.

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12/05/2020

POÉSIE. Saraswati 10, parcours de citations...

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Je commence par les citations hors textes, choix de l’édition qui dit une orientation (éthique, esthétique, philosophique, spirituelle). Ces phrases d’auteurs sont des signes posés entre les différentes parties (les onze chapitres des réponses aux questions), séparées aussi par des poèmes. C’est un peu une discrète réponse indirecte aux questions par l’éditrice, Silvaine Arabo. J’en retiens ce à quoi j’adhère plus (parfois je ne copie qu’un fragment d’une citation plus longue…).
Je remets les couvertures d’autres numéros de la revue, en lien visuel entre ces deux notes.

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10/05/2020

POÉSIE. Revue Saraswati. Lecture des numéros 10, 13 et 15...

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Gwen Garnier-Duguy, Recours au poème, 07-09-2014 (début d'une chronique sur le numéro 13 de la revue Saraswati).
J’ai choisi cette citation en exergue, car elle me semble traduire précisément la démarche de l’éditrice (et poète)... https://www.recoursaupoeme.fr/saraswati-revue-de-poesie-d...

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25/06/2019

"Autopsier un mirage". Dossier Michel Mourot, poète et photographe (À L'Index N° 38)

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photographique un en-deçà de la langue
où la nuit se sente progresser
     Michel Mourot, 'Dans le coeur de la distance', éds. de La Différence, 2005
 

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et la lumière comme on sculpterait 
le tonnerre d’une caresse
   Michel Mourot, 'Façons du feu, Façons du froid' (31 poèmes hors recueils). À L’Index 38, 2019
 
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comme d’un objet fractal.
chaque vers, la réduction
exacte du poème entier
    Michel Mourot, 'Approches du poème par le désespoir de l’air'
(Textes du tapuscrit hors recueil, À L’Index 38, 2019. Ce titre est dans le recueil 'Intimités du chaos', éds de La Différence, 2007)
                                       Michel Mourot (poète et photographe, 1948-2009)

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