Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/01/2015

MÊME PAS PEUR !!! 11 JANVIER 2015, MARCHE HISTORIQUE...

même pas peur,peur,marche,manifestation,11 janvier 2015,11-01-2015,je suis charlie,je suis juif,jesuis flic,charlie hebdo,charlie,peuple,debout,valeurs,république,terrorisme,islamisme,idéologie,presse,liberté,liberté d’expression,parisRevue de presse...

Quelques traces en images, titres, articles... d’un fait immense...  

Des citations...  

Lire la suite

10/01/2015

Jours sombres. Résister...

LIBE RESISTER.jpg

 

La mort, encore. Assassinats. Encore la haine... Résister... Résister à la peur, à la haine, aux divisions...

 

 

 

 

Attentat antisémite porte de Vincennes, Libération, 09-01-15. « Quatre otages sont morts » : http://www.liberation.fr/societe/2015/01/09/prise-d-otages-dans-une-epicerie-casher-a-la-sortie-de-paris_1176953

Communiqué de la LICRA, 09-01-15 : Hommage rendu à toutes les victimes : "Les premiers ont été exécutés parce qu'ils étaient libres, les seconds parce qu'ils étaient juifs, les troisièmes parce qu'ils étaient les symboles de la République, mais c'est le même fanatisme qui les a frappés." 

09/01/2015

Charlie Hebdo. Hommage de la presse...

charlie hebdo,liberté,satire,dérision,humour,expression,critique,pensée,dessin,dessinateurs,presse,attentat,terrorismeONDE de CHOC.  

Charlie en UNE, partout..

Solidarité.

Quelques exemples...

Lire la suite

07/01/2015

Terrorisme. « Il n’y a rien à négocier avec les fascistes », Charb, 2012

terrorisme,obscurantisme,fascisme,terreur,assassins,barbarie,charlie hebdo,journalistes,dessinateurs,policiers,ibn arabi,je suis charliePeins un Mahomet glorieux, tu meurs. / Dessine un Mahomet rigolo, tu meurs. / Gribouille un Mahomet ignoble, tu meurs. / Réalise un film de merde sur Mahomet, tu meurs. / Tu résistes à la terreur religieuse, tu meurs. / Tu lèches le cul aux intégristes, tu meurs. / Prends un obscurantiste pour un abruti, tu meurs. / Essaie de débattre avec un obscurantiste, tu meurs. / Il n’y a rien à négocier avec les fascistes.

Charb, 2012

Non, rien à négocier... Mais toujours tout à dire, et, toujours, totalement affirmer le refus. Sans confusion, sans amalgame.

Lire la suite

11/12/2013

Mandela, « leçons d’une vie » (Le Monde), « héros de notre temps » (Courrier international)

Courrier International.jpg

Lectures…

Dossiers, numéros hors-séries :

« Nelson Mandela l’universel », présentation du hors-série, Le Monde, 09-12-13 : http://bit.ly/1cnAdVt   (« Il suffit de relire le discours que Nelson Mandela prononça en 2006, lorsqu’il reçut le titre d’ambassadeur de conscience d’Amnesty  International, sept années après s’être retiré de la vie publique, pour mesurer l’envergure universelle de cet homme d’exception, mort à 95 ans, jeudi 5 décembre. Ce discours, retranscrit, parmi d’autres, dans le hors-série que Le Monde publie, était intitulé « Je continue ma lutte ». ‘’Tant que l’injustice et l’inégalité perdureront, nul ne pourra prendre de repos ‘’, disait-il. » (…) « Il laisse aussi dans son sillage un espoir terriblement humain, celui qui fait qu’un homme seul, pourvu qu’il soit doté des qualités nécessaires, peut éviter une guerre et changer le sort d’une nation. (…) « Ce hors-série dresse l’inventaire d’une vie »)

Courrier international. Hors-série de mai 2010. « Mandela, un héros de notre temps » : http://bit.ly/1dnGKlh

COURRIER int.jpgHORS SERIE MONDE.jpg

10/12/2013

LIRE NELSON MANDELA…

MANDELA autobio.jpg

MANDELA  CONVERSATIONS.gifRendre hommage à un tel être, c’est d’abord le lire ou relire, le faire lire (offrir…). Pour s’imprégner du sens profond de cet itinéraire, du message porté, des valeurs en référence et en  projet à construire. Prendre conscience des failles dans nos repères ici même, voir dans l’œuvre (vie et textes laissés) un fil tressé dans la trame du monde, encore pleine de trous… de fils manquants…

...... ARTICLE« Mandela, une vie loin du mythe »Le JDD, 12-10-10 : http://bit.ly/IDSkiJ 

..........................

......LIVRES....

« Un long chemin vers la liberté », autobiographie de Nelson Mandela

Éd. Fayard, présentation : http://www.fayard.fr/un-long-chemin-vers-la-liberte-97822... 

Livre de Poche, résumé : http://www.livredepoche.com/un-long-chemin-vers-la-libert...

Fiche Decitre : http://bit.ly/19AcG2N

……………… 

« Conversations avec moi-même » (lettres, entretiens, carnets, préface de Barack Obama)

Eds de La Marinière : http://www.editionsdelamartiniere.fr/ouvrage/conversation... 

Poche, coll. Pointshttp://www.lecerclepoints.com/page-nelson-mandela-convers...

Fiche Decitre : http://bit.ly/19AcVuR

.......................

BIBLIOGRAPHIE. Ecrits DE Nelson Mandela, et ouvrages SUR Nelson Mandela, culturebox.francetvinfo.fr http://bit.ly/1eUMunu

05/12/2013

Mort de Nelson MANDELA, et lecture d'un itinéraire particulier en marge de cette voix magnifique

« L'essence de l'être humain dans tout ce que ce mot devrait, pourrait signifier" Nadine Gordimer, sur Nelson Mandela

Article du Courrier international, 05-12-13, 23h 17. Copie de citations : « Nelson Mandela, icône mondiale de la réconciliation », titre reprenant l'expression de Desmond Tutu : (« "Le pardon libère l'âme, il fait disparaître la peur. C'est pourquoi le pardon est une arme si puissante": Nelson Mandela, mort jeudi à Johannesburg, avait résumé, en une phrase devenue mythique, la vision du monde et de l'humanité qui a fait de lui le dirigeant le plus populaire du XXe siècle. /// De son vivant déjà, le prix Nobel de la paix 1993 était vénéré bien au-delà des frontières de l'Afrique. Pour avoir arraché son pays au régime raciste de l'apartheid, et renoncé à toute vengeance contre la minorité blanche, qui l'avait emprisonné durant vingt-sept longues années. /// Qualifié un jour d'"icône mondiale de la réconciliation" par Desmond Tutu, l'une des hautes figures de la lutte anti-apartheid, l'ancien président sud-africain incarnait des valeurs d'autant plus universelles qu'il n'a jamais prôné ni religion ni idéologie. Juste un humanisme à l'africaine, profondément nourri de la culture de son peuple, les Xhosas. /// Ni Lénine, ni Gandhi, celui que ses compatriotes appelaient affectueusement "Madiba", de son nom de clan, ne s'est jamais enfermé non plus dans une ascèse révolutionnaire. (…) « Après le semi-échec de campagnes de mobilisation non violentes, inspirées des méthodes du Mahatma Gandhi, l'ANC est interdit en 1960. Mandela, arrêté à plusieurs reprises, passe à la clandestinité, et décide d'engager le mouvement sur la voie de la lutte armée. Capturé, il est emprisonné en 1962. Et bientôt envoyé au bagne terrible de Robben Island, au large du Cap. » (...) '' Je savais parfaitement", note-t-il, "que l'oppresseur doit être libéré tout comme l'opprimé. Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de sa haine, il est enfermé derrière les barreaux de ses préjugés (...) Quand j'ai franchi les portes de la prison, telle était ma mission: libérer à la fois l'opprimé et l'oppresseur". »

Je relève, ci-dessous,  des extraits de l'article du JDD, qui a fait plus que m’intriguer il y a près d’un mois, et dont la relecture s’est imposée ce soir, en apprenant la mort de Nelson Mandela, homme admirable qui transcende notre humanité, et qui faisait du regard sur l’autre, pourtant si autre, une composante d’une éthique de la rencontre inconditionnelle, hors du temps ressassé, hors de l’emprise du passé, fascinant et mortifère... L'histoire de Jean-Yves Ollivier fait le lien entre des pans de l'Histoire contemporaine et peut nous aider à penser le présent, à la lumière de l'œuvre de Mandela. Lien entre l'histoire de l'indépendance algérienne et celle de la fin de l'apartheid d'Afrique du sud. le lien est cet homme, né en Algérie, Pied-Noir à l'itinéraire complexe, qui a milité passionnément pour la liberté en Afrique du Sud, et pour Mandela...

 « Jean-Yves Ollivier. Le mystérieux médiateur », JDD, 10-11-2013. Par François Clémenceau. Lien en bas de page. CITATIONS : «… L’histoire du chantier de la paix en Afrique australe du milieu des années 1980 jusqu’à la fin de l’apartheid et la libération de Mandela. Au coeur de cette aventure, un Français au destin exceptionnel. » /// « ‘’Mandela ne sait rien de moi, rien de mon histoire secrète qui se mélange à la sienne.’’ L’homme qui évoque ainsi l’euphorie qui s’empare de lui lors du retour triomphal de Nelson Mandela auprès des siens, le 13 février 1990, se trouvait cet après-midi-là au milieu de la foule, dans le stade géant de Soccer City à Soweto. » (…) « Jean-Yves Ollivier était venu vivre dans l’anonymat le plus total cette journée historique, la récompense pour lui et ses complices de plusieurs années de tractations secrètes et de diplomatie parallèle. C’est vrai, Mandela n’apprendra l’existence de Jean-Yves Ollivier que bien plus tard, une fois qu’il aura compris les motivations de cet homme d’affaires qui a su conjuguer idéal de liberté, sens commercial et courage politique. » (…) « Mais la décoration dont il est le plus fier, l’Ordre de Bonne-Espérance, la plus haute distinction d’Afrique du Sud pour les dignitaires étrangers, il est le seul Français, avec François Mitterrand et Jacques Chirac, à se l’être vu décerner. Mieux, il a été fait officier par le patron de la diplomatie du régime de l’apartheid, Pik Botha, dès 1987, puis grand officier par le président Nelson Mandela en personne huit ans plus tard. / Son exploit? Avoir passé des années à tisser des liens avec chacun des leaders qui comptent, dans cette région à feu et à sang. Avec d’un côté, les Sud- Africains du régime de l’apartheid appuyé par la CIA et les rebelles de l’Unita de Jonas Savimbi. Et de l’autre, les marxistes au pouvoir en Angola et au Mozambique (…) » /// « Quel parcours pour ce fils d’ingénieur mécano né à Alger en 1944 et qui dévalait les pentes de la rue Michelet pour se faire offrir des Carambar par l’épicier berbère du quartier! Le petit Jean-Yves vit dans un environnement favorable à l’OAS. Et dans un climat de haine. »  (…) « De cette déchirure algérienne, il va garder ancrée en lui l’idée que l’on ne bâtit pas une nation dans la division. Gaulliste avant l’heure? Non, car Ollivier vit comme un traumatisme le rapatriement d’un million de Français, étrangers sur leur propre sol. Mais l’un des premiers collaborateurs qu’il recrute pour monter ses affaires s’appelle Charles de Gaulle, petit-fils du général! Pas rancunier donc. Encore moins avec les héritiers du gaullisme qui se regroupent au côté de Jacques Chirac. » (…) « En débarquant à Johannesburg, il avait eu le sentiment de visiter "une autre planète". "Je me suis demandé comment les Blancs pouvaient ne pas se rendre compte qu’à moins d’accepter le partage du pays, à moins de changer et de tendre la main aux Noirs, ils allaient être jetés à la mer." Comme dans l’Algérie de son enfance. / D’où ce "complot pour la paix" des plus risqués. "Quand j’y repense aujourd’hui, on était gonflés", se souvient Michel Roussin. Jacques Chirac devenu Premier ministre de la cohabitation avec François Mitterrand à l’Élysée, la fine équipe de Jean-Yves Ollivier avait carte blanche (…) » (…) « Jean-Yves Ollivier publiera ses Mémoires l’hiver prochain, comme si le film ne dévoilait qu’un seul de ses secrets parmi tant d’autres. "C’est pour laisser un testament", confie-t-il, lui qui n’a pas d’enfants et dont les photos de famille sont restées en Algérie après le départ tragique de 1962. » LECTURE INTEGRALE de L’ARTICLE : http://www.lejdd.fr/International/Afrique/Jean-Yves-Ollivier-le-mysterieux-mediateur-638271

.................................................................................................................................

MISE à JOUR : ALGERIE... Nous n'avons pas eu de Nelson Mandela... Je l'ai pensé... Kamel Daoud l'a écrit : 

« Malheureusement, nous n’avons pas eu un Mandela en 62 », Kamel Daoud le 07-12-13. (publié dans Le Quotidien d’Oran, repris sur Djazairess).  Citations : « On ose alors le tabou parce que c’est un grand rêve éveillé : une Algérie qui n’aurait pas chassé les Français algériens mais qui en aurait fait la pointe de son développement, de son économie et la pépinière de sa ressource humaine. Une Algérie de la couleur de l’arc en ciel. L’Afrique du Sud de Mandela a eu son OAS, ses Pieds noirs, ses colons, ses fermiers blancs, ses radicaux noirs, ses traîtres, ses torturés et ses Aussarresses et ses Larbi Ben M’hidi. » / « Un Mandela algérien nous aurait évité le pays actuel, ses mauvaises convictions, nos mauvais jours et des molles dictatures et ses gabegies. Nous aurions perdu moins de vies et moins de temps et nous aurions été un grand pays. Car cet homme est l'un des très rares à avoir donné sens à la décolonisation. Toutes les autres épopées ont mal fini : la décolonisation glorieuse y a été menée à la dictature hideuse ou sournoise. Au massacre, aux caricatures sanguinaires et au sous-développement. C'est dire que l'on ne décolonise pas avec les armes, mais avec l'âme. Décoloniser n'est pas vaincre le colon mais le démon en soi. Adieu l'homme au sourire qui dénoue. » http://www.djazairess.com/fr/lqo/5191330 et aussi sur d’autres sites, comme celui du journal électronique de Sidi Bel-Abbès : http://bel-abbes.info/malheureusement-nous-navons-pas-eu-... 

25/10/2013

Musulmans contre islamistes… A lire...

Dossier du Courrier international daté 24-10-13. Deux articles et un éditorial sont lisibles (partie d'un dossier plus ample)... http://www.courrierinternational.com/magazine/2013/1199-musulmans-contre-islamistes  (« Violence, terrorisme et répression au nom de l’islam, fatwas délirantes, droits des femmes en régression : les musulmans en ont assez de sentir l’emprise des islamistes sur leur vie et sur leur image. » (…)  « De la Tunisie au Pakistan, des intellectuels musulmans veulent en finir avec la chape de plomb de l’obscurantisme. Des voix de femmes et d’hommes blessés que l’on n’avait pas l’habitude d’entendre. »)

Courrier int.jpg

23/07/2013

« Organes de l’État, Abus de transplantations d’organes en Chine » : un livre, des liens…

ORGANES.jpg

Chine, pays à la culture magnifique, mais soumis à un régime dictatorial. Une des horreurs est cette réalité du trafic d’organes, sur lequel on apprend de pire en pire avec le temps… Prisonniers exécutés, organes pris sur des cadavres de  condamnés à mort (exécutions extrêmement nombreuses…), organes pris sur des prisonniers vivants qui en meurent (prisonniers « disparus », adeptes du Falun gong persécutés, tués…). On peut lire en français le livre de David Matas et dr Torstein Trey. Et lire aussi toutes ces pages, liens ci-dessous  (presse, blogs, sites divers, associations) qui permettent de savoir et de réagir. Quand on soutient les dissidents de Chine (blogueurs, militants des droits de l’homme, journalistes, écrivains, artistes) on aide indirectement à la sortie de la vérité sur de tels abus scandaleux. (Voir ici la liste « Agir », marge gauche, en haut. Pour s’informer sur les droits en Chine - tous sujets – voir, en fin de note, les liens « Infos Chine »).

Sortie en France de "Organes de l’État : Abus de transplantation en Chine", 09-07-2013, BLOG 20 minutes, "Regard sur la Chine", Camps d’extermination en Chine : http://bit.ly/18Sr22J

Un nouveau livre révèle davantage les atrocités de saisie d’organes à vif, minghui.org : http://fr.minghui.org/news/1207/28/E134602_20120724_fr.html

Trafics d’organes. Agoravox : http://bit.ly/bpMCuP

Articles sur la question des prélèvements sur le site du Falun gong Europe , clearharmony.net : http://fr.clearharmony.net/cat/c206/c206.html

En France on nie le problème des prélèvements forcés, epochtimes.fr : http://www.epochtimes.fr/front/13/7/18/n3508620.htm

La Chine : organes à vendre sur demande, Perspective monde, 2012 (article suivi de liens presse) : http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMAnalyse?codeAnalyse=1404

Les condamnés à mort exécutés à coups de bistouri, Midi libre, 2012 : http://bit.ly/Uxqgey

Au cœur d’un trafic d’organes, sangha.leforum.eu, 2010. Témoignage :   http://sangha.leforum.eu/t1541-Au-coeur-d-un-trafic-d-organes.htm

Conférence de David Kilgour, en 2009, site officiel, david-kilgour.com : http://bit.ly/1bHgbcT

Trafic d’organes en Chine. Article de 2006, Sens public : http://bit.ly/19elXls

Peines de mort sur ordonnance en Chine, Libération. Article de 2005 (qui ne parle encore – 2005 - que de condamnés exécutés, pas des prélèvements sur des vivants) : http://bit.ly/15c7WAA

....................

Infos Chine (sites mis à jour, infos 2016) :

Droits de l'homme en Chine. HR Chine : http://www.hrichina.org

Amnesty International: http://www.amnesty.org/en/region/china

Infos Falun Gong: http://www.clearwisdom.net/html

RSF, rubrique Chine : http://rsf.org/fr 

IFEX, rubrique Chine : http://www.ifex.org

...........................................................................................................................................

AILLEURS qu’en Chine, c’est-à-dire partout… des questions se posent sur la marchandisation des organes et les dérives que cela peut entraîner. Voir cet article, qui présente un ouvrage d’enquête ( ). Nouvel Obs / Books, 2012 : http://bit.ly/11ayl0M  (INTRO : « Un livre d’enquête de Dick Teresi, journaliste scientifique, jette un froid outre-Atlantique.  Imprécise, la notion de «mort cérébrale» alimenterait le marché juteux de la transplantation d’organes – 20 millions de dollars chaque année. »). Si ce marché de la transplantation n’est pas mieux contrôlé… ce qui se passe en Chine sera facilité par un climat douteux… ailleurs.  

………………………………………………………………………………………………………………………………………….

NOTE antérieure sur le même sujet, 16-04-2012 (mais mise à jour, infos 2016) : Prélèvements d’organes en Chine, doc. 2003-2012 : http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2012/04/16/prelevements-d-organes-en-chine-prisonniers-executes-et-adep.html  

06/02/2013

Chine. Libération de Liu Xiaobo et Liu Xia. Infos et actions Amnesty 2013...

Informations sur le site d’Amnesty :

« Liu Xiaobo, lauréat du prix Nobel de la paix, purge actuellement une peine de 11 ans d’emprisonnement pour exiger un plus grand respect des droits humains fondamentaux en Chine, ainsi que la fin du système de parti unique. Son épouse Liu Xia est assignée à résidence, dans le plus grand isolement.
Amnesty International et 134 autres lauréats du prix Nobel ainsi que des organisations de défense des droits humains du monde entier se sont regroupés pour exiger leur libération immédiate et inconditionnelle.» 

LIRE : http://www.amnesty.fr/AI-en-action/Protegeons-les-personnes/Actualites/Chine-il-est-temps-de-liberer-Liu-Xiaobo-et-Liu-Xia-7565

...............................

MISE à JOUR après le décès de Liu Xiaobo.

...... FICHE WIKIPEDIA... LIU XIAOBOdécédé le 13 juillet 2017 en prison. Le pouvoir fit disperser ses cendres dans la mer... Sa femme Liu Xia (poète et photographe) a réussi, finalement, à quitter la Chine, après bien des épreuves. Elle est réfugiée en Allemagne...  https://fr.wikipedia.org/wiki/Liu_Xiaobo 

....... Qui était le Prix Nobel de littérature Liu Xiaobo, mort en captivité ?, FranceTVinfo...  https://www.francetvinfo.fr/monde/chine/qui-etait-liu-xia...

……. ....... "L’hommage impossible", en Chine. La Chine veut effacer sa mémoire… http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20180712-chine-mort-liu-...

15/12/2012

Liu XIAOBO prisonnier. Initiative de 134 prix Nobel, et pétition sur change.org

PETITION pour Liu Xiaobo.pngSolidarité...

 

134 prix Nobel engagés pour faire libérer Liu Xiaobo. Initiative soutenue par ECPM, ACAT, RSF, etc. : http://www.abolition.fr/fr/actualites/134-prix-nobel-sengagent-pour-liberation-de-liu-xiaobo  (« Liu Xiaobo, défenseur chinois des droits de l’homme et prix Nobel de la paix 2010, est toujours emprisonné en Chine après avoir été condamné en 2009 pour tentative de subversion de l’État. A l’initiative de Desmond Tutu (prix Nobel de la paix 1984) et de Sir Richard Roberts (prix Nobel de physiologie ou médecine 1993), le 4 Décembre 2012, 134 lauréats du prix Nobel ont exhorté, par le biais d’une pétition, le prochain chef d’État chinois Xi Jinping, à libérer Liu Xiaobo et son épouse Liu Xia. »)

Pétition à lire sur change.org, pour mémoire (mise à jour : fermée, depuis, mais toujours en ligne) : https://www.change.org/LiberezLiuXiaobo

..................................................................................................................................................

Liu Xiaobo, notes précédentes sur ce blog :

Liu Xiaobo, écrivain et dissident. Informations. Note du 10-12-2010 : http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2010/12/10/liu-xiaobo-dissident-prix-nobel-prisonnier-et-intellectuel-d.html

Les réactions du pouvoir chinois au prix Nobel. Des textes de l’écrivain… Note du 16-12-2010 : http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2010/12/16/liu-xiaobo-la-colere-du-pouvoir-les-reactions-ses-textes-dos.html

Sur Liu Xia, peintre et femme de Liu Xiaobo. Note du 06-11-2011 : http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2011/11/06/liu-xia-artiste-et-femme-de-liu-xiaobo-prix-nobel-prisonnier.html

...............................

MISE à JOUR après le décès de Liu Xiaobo.

...... FICHE WIKIPEDIA... LIU XIAOBOdécédé le 13 juillet 2017 en prison. Le pouvoir fit disperser ses cendres dans la mer... Sa femme Liu Xia (poète et photographe) a réussi, finalement, à quitter la Chine, après bien des épreuves. Elle est réfugiée en Allemagne...  https://fr.wikipedia.org/wiki/Liu_Xiaobo 

....... Qui était le Prix Nobel de littérature Liu Xiaobo, mort en captivité ?, FranceTVinfo...  https://www.francetvinfo.fr/monde/chine/qui-etait-liu-xia...

……. ....... "L’hommage impossible", en Chine. La Chine veut effacer sa mémoire… http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20180712-chine-mort-liu-...

01/12/2012

TIBET à La CIMADE...

CIMADE.pngTIBET.png

Conférence organisée par La Cimade au Centre international de Massy, pour le Tibet. C’est l’occasion de rappeler le drame de ce pays, occupé, réprimé. Drame qui revient dans l'actualité avec des images terribles d'immolations : signe du désespoir de ceux qui ne savent plus comment agir, comment faire réagir les consciences internationales. Quand des arguments économiques font se taire des gouvernants (la force du marché...) ou réduire à des remarques (alibis?) l'intervention sur la question des droits de l'homme. Quand des choix idéologiques font oublier le Tibet, oublier le mot "colonisation" (que les mêmes utilisent pourtant abondamment pour parler de la Cisjordanie). Or la solidarité ne devrait pas accepter d'aveuglements pour des raisons d'alliances partisanes, des raisons de complaisance. 

... "Que se passe-t-il au Tibet?". Pour répondre à cela le Président de l'association de la communauté tibétaine en France, Thupten GYATSO, doit intervenir. Et trois femmes tibétaines, réfugiées en France, témoigner : Kunsang GYALTSEN, Yangkey YANGEUK, et Dolma LOBSANG).

Présentation de cette conférence, par la CIMADE : "Depuis quelques temps de nouvelles vagues d’immolation ont lieu au Tibet, et dans les pays d’accueil des réfugiés tibétains, notamment en Inde. Que se passe-t-il? Quels sont les enjeux de l’occupation chinoise? Pourquoi une répression si forte, comment la situation en est-elle arrivée à ce point de non-retour? Et comment exprimer notre solidarité concrète ? D’abord en écoutant leur témoignage...
Pour mieux nous faire comprendre la lutte qu’ils mènent, les réfugiés tibétains de Massy ont choisi de nous raconter leur réalité au Tibet et les raisons de leur fuite jusqu’en Europe."

.................................................................

INFORMATIONS (Sur La Cimade, sur le Tibet)....

SITE de LA CIMADE : http://www.lacimade.org

Association France-Tibet :http://www.tibet.fr

11/11/2012

QATAR. Le POÈTE a été libéré (mise à jour avril 2016)

Voir la mise à jour ci-dessous (bas de page), infos 2016. Après les informations sur les réactions et actions de 2012... 

COMMUNIQUÉ (page en français) d'Amnesty international. « Procès secret pour un poète arrêté à la suite de la ‘’révolution  de jasmin’’ », 29-10-12  (« Un poète en détention depuis 2011 risque d’être jugé en secret. Si cet homme a été arrêté uniquement pour les critiques qu’il a émises de manière pacifique, il s’agit d’un prisonnier d’opinion et il doit être libéré immédiatement et sans condition, a déclaré Amnesty International à l’approche du premier anniversaire de son arrestation. /  Mohammed al Ajami, également connu sous le nom de Mohammed Ibn al Dheeb, a été arrêté le 16 novembre à Doha, la capitale du Qatar. Il aurait par la suite été inculpé d’« incitation au renversement du système dirigeant » et d’« outrage à l’émir »./ Le dossier de l’accusation semble reposer sur un poème que cet homme a écrit en 2010, dans lequel il critiquait l’émir du Qatar. Des militants de la région estiment cependant que la véritable raison de son arrestation est un autre poème, intitulé « Jasmine Poem » (« Poème de jasmin »), écrit en 2011 au moment des troubles au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. »)

"Le poète qatari Mohammed Ibn Al-Dhib Al-Ajami toujours en détention".  Le PEN international se mobilise », actualitte.com, le 05-11-12 :  http://www.actualitte.com/international/le-poete-qatari-mohammed-ibn-al-dheeb-al-ajami-toujours-en-detention-37955.htm  (« L'association internationale pour la défense de la littérature, PEN international, vient de rappeler sa préoccupation sur la situation du poète Qatari Mohammed Ibn al-Dheeb al-Ajami, arrêté le 16 novembre 2011 et toujours contraint à l'isolement dans la prison centrale de Doha, capitale du Qatar. Il est accusé d'incitation à la rébellion contre le système en place, potentiellement punie par la peine de mort, en vertu de l'article 130 du code pénal de ce réjouissant pays. »/ « Selon PEN international, toutes les cessions devant le tribunal ont été tenues à huit-clos, sans que le poète, sans doute maltraité et torturé, ait pu être représenté par un avocat. » / « Le poète est apparu cinq fois devant la cour criminelle de Doha, sans que son avocat, obligé de présenter une défense écrite, ait été autorisé à être présent. »

………………………………………………………………………………………………………………………………………………

ACTIONS. Courriers à l'ambassade du Qatar, et aux dirigeants. (Seront-ils sensibles à ces appels, à l’image déplorable que ce pays donne en matière de liberté d’expression ? Ou croiront-ils que l’argent peut tout acheter, même le silence des témoins solidaires ? Et que la répression est la norme à conserver… ?)

…………………………………………………………………………………………………………………

....... Infos complémentaires... QATAR. Projet de loi qui criminalise la critique des dirigeants : http://www.ifex.org/qatar/2012/10/30/draft_media_poet/fr/  (IFEX)  …..ET…… http://www.hrw.org/fr/news/2012/10/30/qatar-le-projet-de-loi-sur-la-presse-devrait-tre-r-vis-pour-permettre-de-critiquer-l  (HRW)

QATAR. Infos QATAR, PAGE "PAYS", Amnesty.org : http://www.amnesty.org/fr/region/qatar/report-2012

 ................ MISE à JOUR, 23-04-16. Le poète a été libéré (après 4 ans de prison). Voir note du 03-08-15, mise à jour (dont communiqué d'Amnesty international): http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2015/08/03/qa... 

09/11/2012

UN LIVRE, une somme. S’informer, questionner, penser l’histoire de l’Algérie de 1830 à 1962

COUV HIST ALG.png

Pourquoi noter, justement là,  ce livre paru déjà depuis plusieurs mois ? Parce que sa lecture (qui n’en exclut pas d’autres...) invite à s’éloigner des tensions passionnelles et inutiles pour aborder réellement les faits, les questions, et s’inscrire dans la pensée raisonnée et raisonnable. On peut utiliser les différentes entrées pour chercher des réponses précises sur un sujet précis, on peut relier des thèmes traités séparément en passant d’un chapitre à l’autre. J’ai choisi des pages d’articles parus en France ou en Algérie, presse ou sites autres. Les citations mettent l’accent sur la démarche, les objectifs, la méthode, les enjeux. 

« Histoire de l'Algérie à la période coloniale ». Sous la direction d’Abderrahmane Bouchène, Jean-Pierre Peyroulou, Ouanassa Siari Tengour, Sylvie Thénault. Coédition La Découverte / Barzakh. Ouvrage publié avec l’aide du Centre National du Livre (CNL). Août 2012.

Fiche éditeur, La Découverte  http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Histoire_de_l_Algerie_a_la_periode_coloniale__1830_1962-9782707173263.html  (« … Ouvrage collectif destiné à un large public...   Or, depuis les travaux pionniers de Charles-André Julien et Charles-Robert Ageron, malgré la multiplication des publications, on manquait d'une vaste fresque synthétique de cette histoire, rendant compte des travaux les plus récents. Ce livre, écrit principalement par des historiens (algériens, français et d'autres nationalités), a donc pour but de mettre à disposition des lecteurs une histoire partagée et critique de cette période historique, qui tienne compte des interrogations actuelles des sociétés sur ce passé. » 

Fiche éditeur, Barzakh : http://www.editionsbarzakh.dz/index.php?option=com_parution&view=parution&id=130&Itemid=3

« Long temps de la colonie – La fresque partagée de l’Algérie française (1830-1962) », Libération, 08-11-12, par Dominique Kalifa : http://www.liberation.fr/livres/2012/11/07/long-temps-de-la-colonie_858849  (CITATION : "Tout en mobilisant plus de 80 spécialistes (français et algériens pour l’essentiel, mais aussi nord-américains, britanniques, allemands), il offre une «vaste fresque... » (…). « Cet essai d’histoire imbriquée de deux nations dont l’une – à l’exception d’une poignée d’ ‘algérianistes’ isolés – voulut ignorer l’autre, constitue un instrument remarquable et marque une étape importante dans l’historiographie. On peut seulement regretter que la période qui suit 1962 ne fasse l’objet que d’un court épilogue. » (…) « ‘En 2012, un Français sur six a un lien direct avec l’Algérie.’’ ».) 

« Quand l’Algérie était la France. ‘’Histoire de l’Algérie à la période coloniale’’. 1830-1962 », Le Monde des livres, 30-08-12 ‘’ : http://www.lemonde.fr/livres/article/2012/08/30/histoire-quand-l-algerie-etait-la-france_1753077_3260.html   (« Pendant plus d'un siècle, selon le mot du ministre de l'intérieur en 1954, le jeune François Mitterrand, "l'Algérie, c'est la France". Avec ce que cela implique de traces et de mémoire partagée »)

Même page du Monde, note sur l’édition La Découverte. CITATIONS. « … Une difficulté : les compétences et la bonne volonté requises pour un travail de cette exigence ne sont pas légion dans les universités algériennes où, selon François Gèze, PDG des éditions La Découverte, "l'espace d'expression pour une histoire non officielle est réduit à la portion congrue. "Faute de recrue, c'est l'éditeur Abderrahmane Bouchène qui s'est associé aux trois autres chercheurs, » (…) « L'un des points forts de l'ouvrage est d'avoir mis en avant l'importance des travaux des chercheurs étrangers, notamment britanniques ou américains - autre façon de désenclaver cet épisode particulièrement douloureux de l'histoire nationale. »)

« Histoire de l’Algérie à la période coloniale : une fresque de 132 ans »,  Le Matin.dz, 13-09-12, par Kassia G-A : http://www.lematindz.net/news/9482-histoire-de-lalgerie-a-la-periode-coloniale-une-fresque-de-132-ans.html (CITATIONS. « On ne pouvait s’attendre à mieux. » (…) « A travers plusieurs séquences historiques qui ont marqué pour certaines l’histoire algérienne, les auteurs interrogent, dépouillent, expliquent et vont au fond des événements avec une lecture claire, impartiale et novatrice. » (…) » Mettre à perspective les rapports complexes de la période coloniale qu’a vécue l’Algérie pour les expliquer est sans doute l’essence de cette fresque historique. » (…)   « "Comment centre-trente deux-années d'une colonisation sans équivalent à l'époque contemporaine, dont ce livre à plusieurs voix tente de retracer l'histoire, ont-elles marqué la société algérienne et française ?" … interrogation... « dans une postface lumineuse »)

Sur Algeria-Watch (site sur les droits humains en Algérie), « Pour une histoire partagée et critique de la période coloniale », août 2012 :  http://www.algeria-watch.org/fr/article/div/livres/histoire_algerie_coloniale.htm  (« À l’occasion du cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, les Éditions La Découverte (Paris) et les Éditions Barzakh (Alger) ont fait  le pari de réaliser un ouvrage collectif ambitieux, qui met à la disposition d'un très large public, dans les deux pays, un ensemble exceptionnel de connaissances sur l'Algérie à la période coloniale (1830-1962), nourri de nombreux travaux historiques peu connus produits ces dernières années. » (…) « Une histoire sans tabous, particulièrement indispensable à l'heure où la permanence des mémoires blessées et des récits biaisés, de part et d'autre de la Méditerranée, entretien toujours des tensions mutuelles qui doivent enfin pouvoir être dépassées.. »

Initiales, groupement de libraires, par Philippe, Librairie Gwalarn, à Lannion , 04-10-12 : http://www.initiales.org/Histoire-de-l-Algerie-a-la-periode.html  (« Un demi-siècle après les accords d’Evian, il est possible d’avoir connaissance de ce que fut la guerre d’Algérie. Son histoire est maintenant bien documentée grâce aux travaux des historiens. Pourtant cette guerre soulève encore de très nombreuses passions tant les traumatismes qu'elle a laissés sont importants, avec pour conséquence une assez large méconnaissance de sa réalité, et cela malgré les dizaines de livres, films, documentaires télévisuels … » (…) « Pour l’ensemble de l’histoire coloniale de l’Algérie (1830-1962), c’est encore pire, car cette histoire a été passée sous silence dans les deux pays et est donc très largement ignorée des deux populations.  Il n’existait que très peu d’ouvrages sur cette période. » (…) « Ce « gros » livre, découpé en quatre grandes périodes, regroupe de nombreux articles écrits par des dizaines d’historiens français, algériens et anglo-saxons. » (…) « Ce livre est tout simplement indispensable à qui s’intéresse à l’histoire de la France et de l’Algérie coloniale. Il n'est pas question ici de vaine repentance ou de concurrence mémorielle mais juste de dire l'histoire. »)

Le site de l’association Harkis-Dordogne http://chs.univ-paris1.fr/spip.php?article42 publie la couverture en mentionnant la publication, et renvoie aux sites de la FNAC et d’EVENE et à la fiche de Sylvie Thénault (avec une bibliographie abondante et précise de ses travaux) : http://chs.univ-paris1.fr/spip.php?article42

« Dépasser la guerre d’Algérie », sur Non Fiction, 30-09-12, par Benjamin Caraco :  http://www.nonfiction.fr/article-6113-depasser_la_guerre_dalgerie.htm  (« Abderrahmane Bouchène, Jean-Pierre Peyroulou, Ouanassa Siari Tengour et Sylvie Thénault soulignent ainsi dès l'introduction leur "volonté de dépasser les polarisations nationales" avec ce livre, "exercice de reconnaissance réciproque et de mise à distance d'un passé conflictuel", qui ne cherche pas pour autant à vainement "réconcilier les mémoires" »  (...)  «  Ce n'est que dans la postface que l'histoire en vient à éclairer le présent avec un essai sur les relations franco-algériennes.  (...) Pour les auteurs le contentieux mémoriel n'est pas encore soldé. »)

« L’ Encyclopédie indispensable »,  El Watan, 16-10-12, par Rémi Yacine :  (« Et si c’était le livre qu’on attendait sur la guerre d’indépendance ? Mieux, sur l’histoire franco-algérienne, une relation imbriquée ? » (…) « …rares sont ceux qui ont entrepris une œuvre aussi titanesque. » (…) « Objectif du livre : «mettre à disposition des lecteurs une histoire partagée et critique de cette période historique, qui tienne compte des interrogations actuelles des sociétés sur ce passé». Objectif dépassé. Un livre indispensable. »

 Sur une conférence de Sylvie Thénault , en juin 2012, à l'Institut français d'Alger. (Questionnement sur la manière de travailler sur la période coloniale, question des archives, etc.) http://www.if-algerie.com/alger/agenda-culturel/ecrire-lhistoire-de-l2019algerie-a-la-periode-coloniale.-en-france-quels-apports-quelles-limites

..................................................................................................................................................

Repères chronologiques, fiche wikipedia : Histoire de l’Algérie  Période de l’Algérie française : http://fr.wikipedia.org/wiki/Alg%C3%A9rie_fran%C3%A7aise

04/11/2012

« HAÏR C'EST ENCORE DEPENDRE ». Réflexion à partir d'un texte de Daniel Maximin citant Césaire (texte à méditer...)

Des récupérations idéologiques et politiques ont cours en ce moment, là ou ailleurs, à propos de la reconnaissance des crimes du 17 octobre 1961 (déguisée par certains - qui y sont hostiles - en « repentance » : ce qui attise les passions, remue les émotions, les colères, les rancoeurs - ce qui, aussi, autorise la mauvaise foi…). Dans ces heurts où les mémoires et souffrances s’opposent (et intimement dans les questionnements personnels identitaires que ces débats réactivent) parfois la haine affleure (ou déborde). Haine et haines d’autant plus dangereuses que, dans un contexte de crise, des groupes politiques (des mouvances, des partis) instrumentalisent mémoire et Histoire pour, dans l’actualité sociale, introduire des thématiques discriminatoires, des divisions entre les communautés qui composent le pays, provoquer la peur (de l’autre, forcément). Et quand, en plus, la commémoration en hommage aux victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie entraîne une lutte de dates qui recouvre un conflit mémoriel plus important... on ne sait plus qui va crier le plus fort.

Il est donc peut-être nécessaire de relire certains textes qui proposent de prendre recul, de faire un peu silence en soi avec ces remuements douloureux sur un passé individuel et collectif. Qu’est-ce qui libère et qu’est-ce qui entrave ? Penser dans la solitude permet de retrouver son autonomie de pensée, de réfléchir autrement, sans influence politicienne ou communautaire (ce qui ne veut pas dire reniement d’appartenances : mais il y a plusieurs manières d’appartenir – en se faisant piéger par un enfermement idéologique et passionnel univoque, ou en acceptant de constater la complexité des regards sur la réalité et la complexité des communautés humaines elles-mêmes).Ce qui ne veut pas dire non plus renoncement à l'expression, ni même aux revendications justes... 

Daniel Maximin, à propos de la commémoration de l’esclavage, se pose les mêmes questions. On remplace « esclavage » par guerre d’Algérie, colonisation, décolonisation, et on a de quoi méditer sur les choix possibles (quels positionnements?) à ce sujet. (« On »  renvoie à des « mondes », divers : Pieds-Noirs et Harkis, oui - personnes, communautés, et associations - mais aussi Algériens sur les deux rives, Franco-Algériens, anciens appelés, métropolitains, pouvoirs, partis, médias… Mais c’est d’abord un appel à la conscience individuelle… exigence qui interfère… (Et c'est valable pour d'autres conflits passés et actuels...).


« La commémoration a un sens si elle n'est pas déviée. Car, plus important que le devoir de mémoire, il y a le droit à l'Histoire. Il faut que toute l'Histoire soit dite: pas seulement celle des douleurs, mais surtout la plus cachée, celle des résistances. La mémoire doit autant privilégier la parole des opprimés que la condamnation du discours de l'oppresseur. Elle doit montrer que l'esclavage a perdu, qu'il n'était pas fait pour fonder des sociétés, des cultures. Donc il ne doit y avoir ni ressentiment, ni resserrement, ni posture victimaire. Césaire disait : "Attention, haïr, c'est encore dépendre." » Evidemment, d'un lecteur du texte à l'autre l'opprimé et l'oppresseur auront des visages différents. Peu importe : ce qui compte surtout c'est la mise en garde... Attention...
 

Le sens du mot  « dépendre » peut être compris diversement. Ceux qui ont dépendu de l’autorité politique des autres, subi des oppressions (colonisation, esclavage), doivent se libérer du lien qui demeurerait avec la colère et la haine, et les maintiendrait dans une sorte de paradoxale dépendance, intérieure surtout, inconsciente. Mais les situations sont parfois plus complexes, autres, l’oppression avoir des formes très diverses, camouflées, les contraintes être de l’ordre de la manipulation (manipulation d’opinion, aussi, comme le montre et le dénonce Jean Pélégri dans son livre « Ma Mère l’Algérie » : comment la métropole – avec ses pouvoirs – a construit une image collective des Pieds-Noirs, en faisant de cette communauté un bouc émissaire). Et cependant, dans tous les cas, prolonger les luttes passées, ne rien remettre en question de ses croyances antérieures, rester dans la douleur des exils, quels qu’ils soient, cela aussi crée dépendance, autrement. Collectivement il faut travailler à une résilience libératrice, en déconstruisant les manipulations passées et présentes, en refusant les injonctions qui font jouer un rôle, créent une fausse identité, piègent dans de fausses valeurs (qu’on croit siennes et qui sont étrangères profondément). Bien sûr, parler de résilience (Algériens, Pieds-Noirs, Harkis, Appelés, Métropolitains) est plus difficile quand on évoque les plus terribles traumatismes (victimes du terrorisme, enfants de disparus ou de victimes d’assassinats ciblés, survivants d’un massacre, témoins de meurtres, de tortures, nés d’un viol, victimes de viol). C’est là que les communautés peuvent avoir un rôle apaisant ou au contraire aggravant (en croyant même parfois accompagner – mais en réactivant les souffrances, les colères, en les figeant dans un éternel passé, quand le présent est déjà assez dur). Attention aux héros qu’on se crée, aux icônes qu’on fabrique : certains masques peuvent être dévastateurs… Le défi est de ne pas choisir ce qui dévaste… Quand ceux qui haïssent ne dépendent pas seulement (encore…) de ceux qui les ont opprimés ou agressés (ou, c’est pareil, rôles inversés, de ceux qu’ils ont opprimés ou méprisés), mais dépendent aussi (et c’est peut-être la pire prison) de la part la plus sombre d’eux-mêmes, de l’ombre intérieure qui les hante et qu’ils projettent sur le monde, pour une vision manichéiste… 

L'entretien complet est à lire sur le site de L’Express. « Haïr, c’est encore dépendre », Daniel Maximin, 07-05-2009 : http://www.lexpress.fr/culture/livre/daniel-maximin-hair-c-est-encore-dependre_823480.html

Autre entretien, éclairant aussi. « Il faut arrêter d’être esclave de l’esclavage », Daniel Maximin, décembre 2006, L’Internaute : http://www.linternaute.com/histoire/magazine/interview/daniel-maximin/retranscription-daniel-maximin.shtml  (CITATIONS :« La volonté d'oppression est constitutive d'une partie de chacun d'entre nous. C'est le désir de mort pour soi ou pour l'autre qui s'oppose en permanence au désir de vie ou de faire vivre. » (…) « Il reste nécessaire de pratiquer "l'auto-surveillance" dont vous parlez (il répond à une question) vis-à-vis de chacun de nous et vis-à-vis des autres. Il n'est pas utopique de penser que la mort et le mal existeront toujours mais que la Résistance à leur empire est aussi permanente dans l'histoire des hommes. »)

C’est une leçon de lucidité.  Ne risquons-nous pas, nous, tous, en effet, d’être esclaves des attachements à la condition d’exilé (par exemple), quand nous ne sommes ici que de passage? (Ce peut être aussi le contraire, avec les pièges de l'ancrage local, ou des visions ethnicistes, à la façon des Identitaires ou des Indigènes de la République...). Ne sommes-nous pas, tous, souvent, dans l’illusion de l’innocence intime, communautaire, ou nationale, quand personne n’a échappé, en réalité, aux choix les plus mortifères. Ne serait-ce que par contagion. Ne serait-ce qu’en se taisant…