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10/04/2024

Revue À L'Index n° 47. Poésie...

Index.jpgDans son éditorial, Jean-Claude Tardif définit la poésie comme « état d’esprit qui induit un état d’être ; un humanisme, qui passe par l’échange et le partage des mots, des textes, des langues, pour, finalement, trouver l’autre, mieux l’entendre et l’écouter, puisque les mots et la poésie qu’ils façonnent, entrent en chacun de nous à un moment ou à un autre, d’une façon ou de l’autre. »

Dans la revue, de lui, une nouvelle, aussi. Histoire de mer, titre qui nous introduit dans un univers étrange, celui d’une île un peu mystérieuse. Un monde de rumeurs qui hantent les mémoires. Une transmission qui se nie elle-même, un lieu à quitter. Les êtres qu’on y voit sont imprégnés des brumes de ce monde d’eau. « Ce matin, le silence seul habite les rochers. Pour peu on pourrait penser que la mer, elle-même, n’existe plus. ». Le lieu frôle ou produit la perte, de lui-même (terre et mer) et du narrateur, qui croit sentir que son corps « se dissolvait dans l’air saturé de sel ».

D’autres nouvelles suivent, alternant avec des poèmes (plus nombreux). Dont celle de Jean Bensimon (pp. 51-61), L’Homme bleu. Son personnage découvre que sa peau est devenue bleue, et on lui fait comprendre que c’est sa peur qui se rend ainsi visible. Le récit devient alors une quête assez poétique pour aller chercher dans la profondeur de l’inconscient les anciennes terreurs. C’est un voyage dans le passé et dans des lieux qui peuvent représenter les mirages intérieurs. Car « la peur lui collait à la peau, suintant par tous les pores avec son odeur aigre, acide, elle imprégnait ses gestes, ses propos ». Voyage dans « le fleuve du Temps », parcours de « la forêt interdite », entrée dans la « demeure » qui cache les souvenirs sous la poussière de l’oubli ou du refoulement. Pour une prise de conscience libératrice…

À lire, dans ce numéro, des poèmes, dont des traductions…  Et des recensions. Plus un hommage à Michel Cosem. Dossier, la poésie castillane (traduite par Roberto San Geroteo), et importante contribution sur la littérature ukrainienne (poésie et romans), réalisée par Vladimir Claude Fisera.

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17/06/2022

Leo Zelada, Transpoétique. Anthologie poétique et inédits, éds Unicité

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esprit de la nuit

conduis-moi sur le chemin du feu

qui dévore et purifie tout

Machu Picchu, Transpoétique, p.20

Maître, comment atteindre la sagesse ?

Brûle le papier, la plume et le bâton

Koan de l’illumination, Transpoétique, p.34

Le monde regorge de signes pour qui veut voir. Mais c’est un brouillard si épais ce soir…

Dark Poetry, Transpoétique, p.59

Leo Zelada, Transpoétique. Anthologie poétique et inédits, éds. Unicité, 2022. Trad. Laura Magro Peralta et Maggy de Coster

 

Transpoétique, de Leo Zelada . Intéressant, ce titre de l’anthologie (qui reprend celui d’un des recueils de l’auteur), car suggérant étymologiquement une traversée de l’œuvre au-delà du poétique, et vers le poétique authentique, il dit aussi autre chose de la démarche du poète, dont l’écriture est une incessante traversée, en aller-retour intérieur, d’un continent à l’autre. Parcours intime de l’identité ancrée dans une mémoire et nostalgique d’une langue effacée, d’une culture trahie.

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30/06/2020

Javier Vicedo Alós, Insinuations sur fond de pluie, anthologie bilingue

1 Insinuations JVAlós.jpgEchamos fuego al agua…
 
Nous mettons le feu à l’eau
et éteignons la transparence.
C’est ainsi que l’homme brûle la clarté du monde
et l’embrase de silence.
Le tremblement humain du feu,
fracas d’une voix qui s’ouvre,
fait taire toute parole.
Le feu, il lui suffit de brûler.
          Javier Vicedo Alós, Insinuations sur fond de pluie, anthologie bilingue, Fondencre, 2015
          trad. Édouard Pons
          (Début d’un poème dédié à Roberto Juarroz, Hommage vertical).
 
 Ce recueil regroupe des textes provenant de trois des ouvrages publiés en Espagne. (Avec des créations graphiques de Monique Tello). 
 
Insinuations, terme polysémique, et plus encore polysémique, d’évidence, à la lecture des poèmes. C’est, d’abord, un geste mental pour glisser des mots entre le silence de sa musique intérieure et le silence qu’on trouve en ‘scrutant l’infini’.

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25/06/2020

Jeu et théorie du Duende, de Federico Garcia Lorca, éd. Allia

1 Duende LORCA.jpg

Pour chercher le duende, il n’existe ni carte ni ascèse. On sait seulement qu’il brûle le sang comme une pommade d’éclats de verre, qu’il épuise, qu’il rejette toute la douce géométrie apprise, qu’il brise les styles, qu’il s’appuie sur la douleur humaine qui n’a pas de consolation.
       Federico Garcia Lorca, Jeu et théorie du Duende
     (citation posée en 4ème de couverture, choix judicieux)

Federico Garcia Lorca évoque avec humour l’ennui subi lors de conférences, pour introduire son intervention sur le duende, cette notion intraduisible en français, et peut-être même en espagnol castillan (même si le mot est bien un terme de la langue castillane, et si ce qu’il recouvre est part indéracinable de l’identité espagnole). Feu créatif du flamenco andalou, de la poésie andalouse, notion et vécu ancrés d’abord en terre andalouse. Intraduisible, et difficile à définir. Lorca rappelle que ce mot est beaucoup évoqué en Andalousie, pour parler de danse, d’art. Reconnu par "instinct". Il y a "duende", ou pas. L’artiste sait qu’il est bon, très bon (le meilleur dit un danseur) quand il "a" le duende. Un état intense, de l’ordre de la transe corps esprit. "Mystère", dit Lorca, pour la musique de Falla, en citant Manuel Torres définissant le duende par ses "sonorités noires", au sujet de Falla et de tout ce qui est fort. Après avoir cité une danseuse gitane parlant du duende de… Bach ("là il y a du duende").

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22/06/2020

Andalousie… L’Envoyé de l’esprit, de Z’ev ben Shimon Halevi. Et La Confrérie des Éveillés, de Jacques Attali.

1.Envoye-de-l-esprit.jpgDouble relecture.
 
D’abord, un livre très particulier, d’un auteur qui l’est encore plus. Une des quelques rencontres les plus inouïes que j’ai pu faire dans ma vie, jusqu’ici. Un beau caillou sur le chemin, un de ceux qui montrent la route du dehors et du dedans. L’auteur faisait des conférences-ateliers, réservées à un public invité, et disparaissait comme il était venu, peu soucieux d’être suivi par des curieux.
Le livre est L’Envoyé de l’Esprit, roman initiatique de Z’ev ben Shimon Halevi (Warren Kenton est le nom anglais, transformé, le nom originel familial complet étant  Z'ev ben Shimon ben Joshua Haham-Halevi.
C’est un kabbaliste anglais connaisseur de l’Andalousie juive et métisse (les diasporas de gens et d'idées ont leurs mystères). Sa tradition est celle dite de Toledano (lignée sépharade). Ce livre fait pénétrer comme peu le font, dans l’univers andalou, tel que perçu par les récits transmis de génération en génération. C’est un livre de mystique, dont le message est l’idéal d’une Andalousie spirituelle fraternelle, mais où cependant on enfermait ceux qui ne suivaient pas la loi du moment. 

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23/06/2019

"Pour un éloge de l'impossible". Miguel Casado traduit et présenté par Roberto San Geroteo

CASADO.jpgEl día escinde la percepción / al colorear la tierra.

     Le jour scinde la perception
     en coloriant la terre.
.
                     (…) este extraño
elogio de lo imposible
que acompaña al que no supo detenerse.
                     (…) cet étrange
éloge de l’impossible
qui accompagne celui qui n’a pas su s’arrêter. 
      Miguel Casado (traduit par Roberto San Geroteo)
.            
 
Ce livre, bilingue, publié en 2017 par À L’Index (Jean-Claude Tardif éditeur, Le livre à dire) dans la collection Le Tire-langue (traductions) est un choix de poèmes de Miguel Casado, allant de 1985 à 2015. Le choix des textes, la traduction, et l’introduction sont de Roberto San Geroteo, poète et traducteur (Valdès, Gamoneda… etc.).
Miguel Casado est poète, essayiste, critique, et traducteur (de Verlaine, Rimbaud, Ponge, Noël, San Geroteo… etc.). 

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20/07/2018

Federico Garcia Lorca l'immense. Une citation, et des poèmes...

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La pierre est un dos pour porter le temps / avec arbres de larmes et rubans et planètes.

Federico Garcia Lorca (Corps gisant, « Llanto pour Ignacio Sanchez Mejias »)

En espagnol… La piedra es una espalda para llevar al tiempo / con árboles de lágrimas y cintas y planetas. (Cuerpo presente, « Llanto por Ignacio Sánchez Mejías » /sur… poemas-del-alma.com)

Dans la suite du poème "porter" semble prendre le sens d’emporter… Pierre du gisant, pierre que les pluies fuient, pierre qui avale le temps, l’emporte avec la mort et le mort. 

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21/04/2016

Miró. Saisir l’être en soi, et peindre…

joan miró,miró,peintres,peinture,espagne,poétique,lelong,taschen,catalogues,écrits,entretiens,jacques dupin,opus international,citations,estampesLe tableau doit être fécond, faire naître un monde… Plus que le tableau lui-même, ce qui compte, c’est ce qu’il jette en l’air… Des semences d’où naissent d’autres choses. 

Joan Miró

(Cité par Jean-Clarence lambert, dans Poétique de Miró, revue Opus international, parue il y a très très longtemps : articles, et poèmes associés aux peintures, comme ceux de Jacques Dupin, qui réalisa une monographie…). 

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29/02/2016

"Un trait de khôl au bord des yeux"... Livres. Ou la trace sensible de la mémoire.

Livre dont la dédicace est double, adressée à sa mère, qui est centrale dans le livre, et à ses enfants, pour le devoir de transmission de la mémoire. 

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23/07/2015

Lire José Val del Omar... Citations (espagnol-français) et liens…

val del omar,cinéma,poésie,citations,espagne,andalousieCitations…  Je reprends et regroupe ici certains des fragments de José Val del Omar, découverts lors de l’exposition de juin et sur les sites associés. J’y ajoute deux pensées trouvées sur des pages de blogs (des passionnés connaisseurs de l’auteur cinéaste et poète). Et je fais de l’ensemble une traduction personnelle, libre…

« Somos  los terminales nerviosos de la retina colectiva» (Nous sommes les terminaux nerveux de la rétine collective)

« Lo que llamamos contranos u opuestos son trozos de la Unidad. » (Ce que nous appelons présences contraires ou réalités adverses sont des fragments  de l’Un).

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16/06/2015

Découvrir José Val del Omar. Note introductive à l’exposition d’une héritière du cinéaste-poète, Sara Malinarich

val del omar,sara malinarich,cinéma,poésie,espagne,andalousie,mamia bretesché,citations,diego quemada-díez,métaphysique,olivier arezki,olivier hadouchi,maria zambrano,mystiqueNote introductive, car pour comprendre la démarche de Sara Malinarich (note qui va suivre) il faut se situer dans le sillage de José Val del Omar, cinéaste, inventeur et chercheur, poète, présent dans l’exposition que j’ai vue il y a quelques jours, et qui est toujours visible, galerie Mamia Bretesché. Doublement présent. D’abord par la continuité d’une inventivité technique (et de la réflexion qu’elle induit sur ce qu’est regarder, sur le rapport entre la vue et les autres sens, sur les interférences tant visuelles que sonores). Ensuite par ses textes, citations transférées par des tweets, eux-mêmes envoyés au logiciel inventé pour métamorphose éclatée en graphisme et couleurs. Je ne connaissais pas José Val del Omar cinéaste et inventeur, découvert grâce à cette exposition. (J’ai du mal à comprendre comment c’est possible. le Jeu de Paume avait pourtant créé un événement pour faire connaître le cinéma expérimental espagnol dont il fut - et reste après sa mort - un maître, mais, autrement, apparemment, grand silence réducteur.) On est enfoui dans une masse d’informations où surnage beaucoup de vide et on rate des clés essentielles, pour comprendre l’art, le réel, et soi.

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27/05/2015

Andalousie ? Non : Andalousies... Identité, histoire, livres.

Blas Infante.gifANDALOUSIE.jpg

 

 

 

 

 


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J’appelle à des Andalousies toujours recommencées, dont nous portons en nous à la fois les décombres amoncelés et l’inlassable espérance. 

Jacques Berque, né en Algérie, leçon de clôture prononcée au Collège de France, en juin 1981.

Ancestrale Andalousie à l’histoire complexe, aux récits parfois contraires. Et même si la réalité est  recouverte en partie par une mythologie idéale, il reste des mémoires transmises, qui touchent à un mystère identitaire. Ce qui est passé, de génération en génération, c’est un goût musical commun à plusieurs rives, les mêmes chants, un tissage de langues, une esthétique visuelle, architecturale notamment, qui transcende les frontières. Et des visages qui se ressemblent, car les gènes, au cours des siècles, ont circulé... Emprunts biologiques nés d’amours frontières. Andalousies, dit Jacques Berque, car ce pluriel donne une direction à la fraternité que les êtres humains, malgré tout, cherchent. L’Andalousie a ceci de particulier, qu’elle reste, plus qu’une région, une patrie intérieure des exilés, longtemps après qu’ils aient raconté leurs migrations, ou leur fuite, longtemps après, chez leurs descendants. Elle se fait centre diasporique, repère. Et quand on entend chanter Marlène Samoun, pour des chants sépharades en plusieurs langues, ou qu’on entend le violon ou la voix de Rachid Brahim-Djelloul, on part dans un voyage intime, on pénètre dans les douleurs et les joies de milliers de noms (avec les nôtres peut-être), dans un passé lointain, et dans le présent si proche qu’il suffit de quelques mots en espagnol ou de quelques heures en train, pour traverser le temps... Elle est peut-être, notre Andalousie métisse, la patrie intérieure de tous les humanistes, de tous ceux qui refusent les entraves de la haine, les pièges des barrières

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18/10/2013

Andalousie… Rêve, mémoire… Illusion ? Utopie ?

Je viens de lire une réflexion de  Jean Daniel, titrée « L'illusion andalouse », et publiée le 09-10-2013 dans le Nouvel Obs… Questionnement percutant. Andalousie, plurielle…  réelle, ou fantasmée. Oui, l’ombre est présente autant que la lumière. Mais beauté du rêve, quand même, d’une sagesse possible, d’une fraternité cependant tissée, et de proximités reconstruites…

Beau texte, à lire lentement et relire. Exercice de lucidité, non pour nier la possibilité de la fraternité, mais pour insister sur les pièges de ce qui l’entrave, sur ce qui fait de la haine entre les communautés une fatalité transmise par enfermement identitaire sur soi. Ignorance et mépris de l’autre, fiction de sa supériorité comme individu d’appartenance… La rencontre, souvent, se ferait par l’art, les créations croisées… et la possibilité offerte de rejoindre l’universel.

La chronique est à lire là : http://tempsreel.nouvelobs.com/jean-daniel/20131009.OBS0285/l-illusion-andalouse.html

De ce lieu, de son histoire complexe, on peut garder, je pense, ce qui effectivement demeure en héritage, si souvent, dans la culture de ceux qui ont une ascendance issue de ce rivage (ou de ceux qui, pour une raison ou une autre, sont attirés par ce qui n’est pas qu’un mirage). Le goût du partage en création (musique andalouse qui, de l’Espagne au Maghreb, et, en écho de présences, en France - Marseille, Paris - marque des identités croisées, des consciences traversées par des appartenances frontières où l’autre est aussi l’étranger que l’on porte en soi). Goût du son des langues… Parentés philosophiques : sagesses. Mystiques en miroir.

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Dans le prolongement de cette lecture on pourra aborder (ou retrouver) deux ouvrages essentiels. 

De Jean Daniel, « La prison juive. Humeurs et méditations d’un témoin », poches, Odile Jacob (Autre regard sur le rapport à l’identité, une ouverture, le témoignage d’une sagesse vécue…).  Christian Makarian écrit ceci sur ce livre, dans L’Express du 27-11-2003 « Fort d'une puissante culture juive, en admiration devant l'édifice du christianisme, empathique envers l'islam, le directeur-fondateur du Nouvel Observateur propose sa propre clef, son passe personnel: pour échapper à la prison qu'il décrit, il n'y a que l'universalisme. ». La prison juive, humeurs et méditations d’un témoin,sur Decitre : http://www.decitre.fr/livres/la-prison-juive-978273811564... 

D’Amin Maalouf, « Les identités meurtrières », Livre de poche. « Ce qui fait que je suis moi-même et pas un autre, c'est que je suis ainsi à la lisière de deux pays de deux ou trois langues, de plusieurs traditions culturelles. C'est cela mon identité... ». Page éditeur, Grassethttp://www.grasset.fr/les-identites-meurtrieres-978224654... ... Decitre : http://www.decitre.fr/livres/les-identites-meurtrieres-97... .....Citations du livre sur evene.fr : http://www.evene.fr/livres/livre/amin-maalouf-les-identit... 

Pour changer de regard il faut donc développer une éthique personnelle, faite de liberté intérieure, de refus des cadres formels rigides, de recherche de la sagesse. Cela passe par la traversée des frontières mentales et des réelles frontières culturelles. Nécessité du voyage, sous une forme ou une autre, ne serait-ce que par les livres…

Clin d’œil musical à l'éthique méditerranéenne questionnant l'identité singulière pour l'ouvrir à la pluralité, cet orchestre regroupant seize pays du pourtour méditerranéen, Mediterranean Charlie OrchestraLaurent Dussutour, JournalVentilo, résume ainsi l’orientation méditerranéenne de l’orchestre, inspiré aussi par Conrad : « Le véritable sens musical proposé par le MCO est loin du sens commun, proposant un objet jazzistique non identifié, ce qui est le propre de l’esprit du genre ! Au-delà d’un « troisième courant » du jazz qui consisterait à rapprocher classique et notes bleues, c’est plus à une odyssée méditerranéenne rompant avec le tropisme transatlantique du genre que convie ce projet. » : http://www.journalventilo.fr/mediterranean-charlie-orches... 

L’orchestre a une page Facebook : https://www.facebook.com/179835852047859/videos/596901680...

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...Jean Daniel... Fiche wikipedia  https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Daniel 

Jean Daniel, observateur du XXème siècle, sur culture-libre  http://www.culture-libre.org/wiki/Jean_Daniel_:_Observate...

Chroniques, Jean Daniel, Obs : http://tempsreel.nouvelobs.com/journaliste/16443/jean-dan... 

...Amin Maalouf... Fiche wikipedia  https://fr.wikipedia.org/wiki/Amin_Maalouf

................... MISE à JOUR...  LIVRE... Identité et violence, d’Amartya Sen, éd. Odile Jacob : http://www.odilejacob.fr/catalogue/sciences-humaines/reli...

.................. Voir aussi, Méditerranées, film d'Olivier PY, commentaires croisés (identité, Méditerranée...)... http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2013/07/24/me... 

11/03/2011

Andalousie(s). Terre plurielle, de musique. Découvrir...

Informations, pages et vidéos... Musique, liens...

La fiche wikipedia "Musique andalouse" distingue (à juste titre) la musique andalouse (celle du flamenco et de la culture gitane - qui porte une influence de la musique arabe - et la musique arabo-andalouse : elle ne doit "pas être confondue avec la musique arabo-andalouse"…
Notes sur le flamenco, le cante jondo, et le duende.
Figures majeuresFederico Garcia Lorca (poète, et théoricien du duende, Paco de Lucia (guitariste).
(Lien vers la fiche de l’un et de l’autre : cliquer sur leurs noms sous les portraits).
Bibliographie, deux livres essentiels sur le duende.
Fiches wikipedia indiquées : notions dans les articles
(flamenco, duende, cante jondo, guitare flamenca).
Celle sur le duende est essentielle (à lire avant les autres…)...  https://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_andalouse

Fiche wikipedia."Musique arabo-andalouse" (histoire, bibiographie, noms et liens) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_arabo-andalouse 

Musique andalouse, sur darnna.com : http://www.darnna.com/musique.htm 

Sur Akadem, musique judéo-andalouse, 13 vidéos (concerts) : http://www.akadem.org/sommaire/themes/culture/musique/mus... 

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08/03/2011

FEMMES, 8 mars 2011. La Journée internationale en CHANSONS, actions, informations, hommages, et solidarités… (vidéos, textes, liens).

Retour historique

Hymne MLF des femmes, vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=lIE9HtFv0fc

CITATION : « Depuis la nuit des temps, les femmes / Nous sommes le continent noir. » (…)  / « Asservies, humiliées, les femmes / Achetées, vendues, violées / Dans toutes les maisons, les femmes / Hors du monde reléguées. »

(Même s’il faut replacer ce chant dans le contexte des luttes passées, il n’y a qu’à regarder le bord de certaines routes proches de bois parisiens, et certaines rues de nos villes, pour voir que des femmes forcées de se vendre, c’est toujours d’actualité…  Et quand on voit le nombre de viols et assassinats de femmes (le plus souvent par des hommes connus)… on peut réécouter tout cet hymne, pour rêver de femmes libres, ici et ailleurs…

SITE  dédié, la journée internationale, les DROITS des femmes et l'enjeu de la laïcité : http://www.journeedelafemme.com/default.htm#Lesnews:  (Informations toute l'année, femmes du monde, pays).

HISTOIRE. Le 8 mars, Journée internationale, sur herodote.net : http://www.herodote.net/almanach/jour.php?ID=2481  

VIDEOS :

Marche mondiale des femmes : (différentes années, IMAGES, textes dits, CHANT) :  http://www.youtube.com/watch?v=ezxXwQ6C9nU&feature=related

Journée internationale du 8 mars, hommage. Femmes. VISAGES et CHANT (comédiennes, artistes, femmes engagées, résistantes) : http://www.youtube.com/watch?v=8xibU5rO8M4&feature=related 

« Femmes, je vous aime ». CHANSON de Julien Clerc : http://www.youtube.com/watch?v=oz_fK97ggwc&feature=related

« La femme grillagée », CHANSON de Pierre Perret :  http://www.deezer.com/fr/music/pierre-perret/la-femme-gri...

«La soeur musulmane »,  CHANSON de Matoub Lounès (assassiné le 25 juin 1998 en Kabylie) : http://matoub.rebelle.free.fr/le-rebelle/chanson3.php (le texte intégral). Citation : «Nous sommes réduites au silence, assoiffées» (...) «Viens, voile de la honte, et tourmente-moi : / De la sagesse proscris jusqu'à la langue». Vidéo : http://matoub.rebelle.free.fr/videos/page8.php

(Mais les voiles ne sont pas toujours visibles… et les carcans psychologiques et idéologiques enferment aussi dans leurs rigidités et névroses des femmes qui ne sont pas voilées, mais prisonnières de contraintes, interdits, obligations, conformismes ou anticonformismes. Il y a mille manières d’être voilées, entravées…).

«La femme est l'avenir de l'homme», CHANSON de Jean Ferrat  (et film éponyme reprenant aussi la citation d'Aragon). J.Ferrat :  http://www.youtube.com/watch?v=qbphJHiAfdU  (film : http://fr.wikipedia.org/wiki/La_femme_est_l'avenir_de_l'h... )

«Qu'elles sont jolies les filles de mon pays», CHANSON d'Enrico Macias : http://www.metacafe.com/watch/5711577/enrico_macias_les_f...  Et «Suzy» , Olympia 1995 (sa femme) : http://www.youtube.com/watch?v=LnYx3cItlN8&feature=re...  Aussi (chanson en hommage à sa femme, décédée) : http://www.youtube.com/watch?v=qCo5iLWIxaM&feature=re...

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ANTHOLOGIE (Femmes, poètes) : "Quelqu'un plus tard se souviendra de nous", coll. Poésie/Gallimard, 2010  http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Poesie-Gallim...

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Autres informations.  SITES :

NPNS, Ni Putes Ni Soumises : http://www.npns.fr 

Sisyphe, « Un regard féministe sur le monde ». Mine d’informations… http://sisyphe.org 

BLOG El Pais, Espagne. "Mujeres" (Femmes) : http://blogs.elpais.com/mujeres/  (En espagnol : articles divers, vidéos, informations internationales, et femmes des pays de la rive sud de la Méditerranée). Blog, Espagne, note en écho à l'entretien avec Nawal El Saadawi, écrivain, dans El Pais du 8 mars, où elle dit son espoir pour l'Egypte, après les épreuves, la prison, l'exil. Et, parlant du "réveil" des femmes égyptiennes, elle déclare "La femme ne peut se libérer si l'homme n'est pas libéré, et réciproquement. " et "La femme ne peut se libérer sous aucune religion, parce que les femmes sont inférieures dans toutes les religions".

Article, El PaisEspagne, 08-03-11. "Femmes révolutionnaires des pays arabes". "Han luchado codo a codo junto a sus companeros masculinos para liberar a sus paises de la opresion y ahora temen que su propria liberacion quede en el olvido" (Elles se sont battues coude à coude auprès de leurs compagnons de lutte masculins pour libérer leurs pays de l'oppression et maintenant elles craignent que leur propre libération ne demeure oubliée). http://www.elpais.com/articulo/opinion/Revolucionarias/ar...

Hommes proféministes, Europe. Site de l’association : http://www.europrofem.org/