Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/05/2017

« La malédiction », POÈME de Hassan Yassin…

La malédiction, POÈME de Hassan Yassin

J’ai lu ce poème sur un post qui reprenait la réflexion de Tieri Briet, suivie de sa copie du bouleversant poème de Hassan Yassin. Je ne reprends qu’une partie du texte introductif de Tieri Briet : l’essentiel, qui situe. 

« Qui sont ces hommes qu'on chasse de rue en rue, de ville en ville ? Ne sont-ils plus rien d'autre qu'une malédiction ? C'est ce que dit Hassan Yassin, arrivé du Soudan. L'autre soir, il a lu son poème en arabe, sur la petite scène du Local où un atelier théâtre destiné aux migrants nous avait invités. Une comédienne traduisait ses paroles en français. Et puis en prononçant les derniers mots, Hassan a fondu en larmes. La tragédie du poème continuait sous nos yeux. » (…) « Je recopie le poème de Hassan Yassin. Je voudrais qu'il soit lu, entendu, diffusé sur les murs. Et que nos regards changent eux aussi. » 

Tieri Briet 

Lire la suite

26/05/2017

"Et n'oubliez pas de peindre"...

IMAGINE.gif

  Et n'oubliez pas de peindre

  tous ceux qui ont vécu leur vie

  comme porteurs de lumière 

 Instructions aux Peintres et aux Poètes

 Lawrence Ferlinghetti 

 

Lu sur ce SITE de poésie en langues... https://immaginepoesia.jimdo.com  

04/04/2017

"La poésie comme vivre...", Aédàn...

poésie,spiritualité,sagesse,corps,yoga,chi qong,un jardin derrière le portique,spiritualité sauvage,spiritualité non-duelle,poésie de l’éveil et sagesses du corps,étoiles,la résidence de la solitude et de la lumière,méditations pyrénéennes,méditations,le visage du vent d’est,citations,livres,poètes,mallarmé,kenneth white,aédàn,ananda La poésie comme vivre qui inclut l'idée plutôt que de lui obéir. La poésie comme rappel à ce qui est vivant en soi, à ce qui toujours échappe : comme cet instant. Être-devenir dans un mouvement qui en même temps se saisit et en même temps relâche, qui embrasse et qui se défait. La poésie, essence de vitalité qui brûle les lèvres, éveille les sens et parfois déchire, parfois nous adoucit le cœur.

Ananda (Aédàn)

Texte en accueil d’un site entre poésie et mystique (ou sagesse), Un jardin derrière le portique, Ananda. / Sous-titre, Poésie de l’ éveil et Sagesses du Corps. Site d’Ananda…  (MISE à JOUR. L'auteur a supprimé le site. On le retrouve sur sa page Facebook, Spiritualité sauvage, et avec le nom Aédàn. Lien ci-dessous...).

Je mets en illustration la couverture d'un livre de Kenneth White dont le titre peut représenter la démarche d'Ananda/Aédàn et dire le "lieu" de son écriture...

Lire la suite

28/03/2017

Quelle poésie perd son chant ? Sur un fragment d'éditorial...

poésie à l’oubli,jean-marie corbusier,le journal des poètes,recours au poème,poésie,poèmes,prose,poètes,écritureTitré « Poésie à l’oubli » le début de l'éditorial de Jean-Marie Corbusier, donne envie de lire intégralement le texte, pour voir où cela aboutit (ce que je ferai, dans la revue belge Le Journal des Poètes). Recours au poème en a fait un post sur sa page Facebook, en annonçant la parution, et c’est ainsi que je l’ai découvert et commenté…

 

J'y reconnais certains de mes agacements, et questionnements. Il est vrai que pas mal de publications sont décevantes, sans l'exigence d'une écoute intérieure laissant émerger de l'intense rare : voix évidente, musique ET regard. Voix et sens, car si le chant n'est que chant il tombera des mains du lecteur (autant que le texte qui peut se confondre avec un article du journal quotidien...).

Lire la suite

28/01/2017

Anne Perrier, poète, nomade de l’essentiel. Nomade enfuie…

    anne perrier,poésie,la voie nomade,nomade,citations,livresCe n’est pas 

    Au moment de mourir tous les cris

    Déchirants de la terre que j’emporterai

    Toutes les larmes non

    Mais ce rire d’enfant comme un chevreuil

    Qui traverse la foudre 

             Anne Perrier, La voie nomade 

Lire la suite

21/01/2017

« Ne plus rien dire que l’essentiel… », A L’Index numéro 32…

  poésie,à l’index,le livre à dire,jean-pierre chérès,jean-claude tardif,luis porquet,michaël glück,luis benitez,citations  Ne plus rien dire / que l’essentiel

   Ne plus rien faire / que l’éphémère 

              Jean-Pierre Chérès, Silex (A L’Index 32)

De nouveau, relire le texte de Jean-Pierre Chérès en quatrième de couverture. Autre fragment que j’en retire...  "Se perdre dans les gens pour se retrouver dans le sens…".

De nouveau, regarder la vignette de couverture : c’est aussi cela la poésie, cette répétition du regard sur l’essentiel du sens.

Lire la suite

17/01/2017

Jean-Louis Giovannoni, dans la revue A L'Index 31...

poésie,à l’index,le livre à dire,jean-louis giovannoni,aphorismes,jean-pierre chérès,georges cathalo,jean-claude tardif,bernard noël,james sacré,luis porquetJe reviens à ce numéro 31, en retard d’écriture puisque le numéro 32 vient de paraître… 

Encore, relire la quatrième de couverture, avec le manifeste poétique de Jean-Pierre Chérès. J’en picore un fragment. "Être poète, c’est se donner corps et esprit à la présence du monde, c’est être possédé par le monde, c’est ouvrir en permanence ses antennes sensibles à l’univers…". Manifeste de Jean-Pierre Chérès, et programme collectif pour la revue, d’écriture et d’engagement, pour le sens du poème et la présence d'autrui. 

Lire la suite

23/11/2016

Habiter poétiquement le monde, Poesis. Anthologie... / NOTE mise à jour, juin 2022

habiter poétiquement le monde,anthologie,anthologie-manifeste,poesis,hölderlin,frédéric brun,kenneth white,poésie,éthique,spiritualitéRiche en mérites, mais poétiquement toujours, / Sur terre habite l’homme

Friedrich Hölderlin, En bleu adorable, cité dans Habiter poétiquement le monde, Poesis, 2016

(Exergue de l’anthologie-manifeste réalisée par Frédéric Brun, et dont le titre s’inspire de cette pensée d’Hölderlin. Formule, non, bien plus. Fragment d’un poème, et vision-programme.)

...

Il faut, sans innocence et naïveté, certes, dépasser ses doutes pour s’offrir un chemin de résistance.  

Frédéric Brun, Avant-propos, Habiter poétiquement le monde

Lire la suite

28/06/2016

ECRITURES interférentes, qui respirent le monde, font rhizome, et disent l’oeil. PAGES TISSÉES…

Pour l’abandon

ne fais confiance à personne

il te faut te déserter toi-même. 

Francis Coffinet 

Ni le moi, ni le mot, mais le monde.

Kenneth White 

Les sites et blogs "tissés" par moi (dont je viens de vérifier la liste, « Pages tissées », et dont je pose des liens vers des pages précises, notes) sont eux-mêmes (pour la majorité) des tissages complexes qui mêlent dans leurs pages des poèmes, commentaires, regards, et… analyses. Blogs, sites, revues (suivant les cas). L’écriture (poésie, principalement) est le plus souvent l’axe (avec la lecture qui s’y greffe : car celui qui écrit lit - si vraiment il écrit). Mais le poème (ou le fragment) peut être suivi par une note-chronique, quand l’actualité impose une réflexion, quand l’urgence du réel demande une autre parole, dans l’instant. La création littéraire, étant, elle, dans le temps d’une lenteur qui nécessite une mise à distance. Donc tous sont dans un écart de tension intérieure qui obéit à une exigence éthique. Du poème à l’article ou à la note de blog, rupture de modalité. Mais l’un nourrit l’autre, et réciproquement, par cette tension de présence maintenue, en même temps, à son intériorité, et, au-dehors, à l’espace autour de soi, concret et social : d’où la conscience du lointain devenu prochain. 

Lire la suite

08/06/2016

MARINA...

marina,marina tsvetaïeva,tsvetaïeva,poètes,poésie,poèmes,âme,verbe,création,art,conscience,livres,citations,bibliographies,sites,poezibao,florence trocmé,esprits nomades,remue.net,dominique dussidour,terres de femmes,angèle paoli,recours au poème,terre à cielUn poète c’est quelqu’un qui a un don égal pour l’âme et pour le verbe. 

Marina Tsvetaïeva, Le poète et la critique.

 

Marina Tsvetaïeva, sa POÉSIE, d’un livre à l’autre, d’un site à l’autre (graphies différentes de son nom, parfois Tsvetaeva). Majeure, Marina. Un des auteurs pour notre île déserte. Elle, le contraire du désert. Une lumière, au-delà de tant de souffrances, mais toujours, en elle, cette fulgurance d'âme. Comptent ses poèmes, comptent ses essais. Superbe pensée. Mieux que beaucoup d'autres, elle sait dire ce que signifie créer, en regardant sa vie dans le miroir des oppressions, des exils, des morts des pertes, avec l'étoile du sens au creux de son être. Précieux volumes, édités par "Le Temps qu'il fait" : "L'Art à la lumière de la conscience", " Le Poète et le Temps", "Le Poète et la Critique"... En marge de "L'Offense lyrique", des lampes qui balisent le chemin... 

 

Lire la suite

25/05/2016

"Vent immobile", ou écrire la "soif d'autre chose", pour et par la soif d'autre sens...

vent immobile,christian le mellec,le bois d’orion,bhattacharya,daumal,duits,guez ricord,écriture,poésie,poètes,spiritualité,éveil,expérience,citations,livres,sorgue,ultreïa,fabrice midal,mystique,éthiqueDe Charles Duits, longtemps j’ai gardé l’image de l’homme qui était entré dans l’éclairement. Il se tenait debout au bord d’une haie de laurier, comme en équilibre dans la lumière verticale. Chaque pétale de fleur faisait éclore une éternité. Tout autour, un vent qui n’eût fait aucun bruit emportait tout.  

Christian Le Mellec, Vent immobile, éd. Le bois d’Orion, p. 15

Maintenant, je sais au moins nommer l’objet de mon ambition. Je sais que je cherche l’illumination. Je veux devenir ce qu’est devenu le prince Siddhartha sous l’arbre de la Bodhi. 

Charles Duits (cit. p. 38)

Lire la suite

19/05/2016

La poésie, ou "Le présent dans sa respiration". A L'Index numéro 30, revue...

à l’index,le livre à dire,poésie,poèmes,poètes,revues,littérature,frontispice,jean-claude tardif,jean-pierre chérès,jacques basse,jean-marc couvé,jean chatard,luis porquet,anna jouy,leyla al-sadi,françois teyssandier,hervé martin,cecilia meireles,anne sexton,abdellatif laâbi,javier cercas,philippe claudel,l’homme de peu,choisir l’été,visages de poésie,journalLire une revue littéraire, une revue de poésie, c’est, déjà, palper le papier, regarder le frontispice, lire la quatrième de couverture (quand elle existe - et c’est le cas pour A L’Index…), passer à l’éditorial, chercher le sommaire, les noms (qui connaît-on? ou pas?), les titres (c’est important, les titres…), et voir si, parmi les auteurs publiés cette fois, il y a des passeurs de langues, des voyageurs ou des exilés, ou simplement des poètes venus d’ailleurs, passés par l’art de la traduction (et c’est souvent le cas pour cette revue, avide d’ouverture au-delà des frontières, de connaissance des « autres », autres par la nationalité, la langue, quand ce n’est pas par le continent). Prénoms féminins et masculins sont en équilibre dans ce sommaire : les femmes ne sont pas des oubliées, pour cet éditeur (ce n’est pas comme pour les programmes du bac, ou pour la tribune de certaines rencontres poétiques : de celles qui me donnaient l’impression d’être devant les costumes gris d’un gouvernement…).

Lire la suite

03/05/2016

Jean-Claude Xuereb. Répondre aux questions graves...

jean-claude xuereb,le jour ni l’heure,pouvoir des clés,rené rougerie,rougerie,poésie,citations,livres,sándor márai,albert camus,camus,sisyphe,raymond guilhem,augustin,saint augustin,ravin de la femme sauvage,algérie,alger,thagaste,jean rousselot,léon tolstoï,abdelmadjid kaouah,joha,jacques basseAux questions les plus graves, nous répondons, en fin de compte, par notre existence entière. Ce que l’on dit entre temps n’a aucune valeur, car lorsque tout est achevé, on répond avec l’ensemble de sa vie aux questions que le monde vous a posées.

Sándor Márai, Les Braises 

En exergue à son ouvrage, Le jour ni l’heure, Jean-Claude Xuereb a choisi de poser cette pensée profonde d’un écrivain hongrois au destin douloureux, dans les secousses de l’Histoire, Sándor Márai. Antifasciste qui doit fuir son pays, puis homme inquiet et déçu quand le régime communiste s’installe en Hongrie. Longtemps méconnu, puis enfin révélé. Solitude et deuils, et permanence d’une cohérence, d’une fidélité à ses valeurs. 

Lire la suite

26/04/2016

Une sage lenteur...

theognis de mégare,citations,la croix,poésie,poète,claude roy,sais-tu si nous sommes encore loin de la mer?,anthologie,sagesse,lenteur,sage lenteur,instant,arrêt,arrêter,présence,soiUne sage lenteur a raison de la hâte.  

Theognis de Mégare, poète grec VIème siècle avant J.-C. (cité par La Croix, 26-04-16) en légende d’une photographie (Marathon de Londres du 24-04 : sur le sol l’inscription « slow »…).

...

J’aime que les journaux citent des bribes de poèmes, et j’aime que les exergues tissent des parcours de lecture en marge des livres, y compris quand cela devient une anthologie de fragments à l’intérieur de l’ouvrage, comme dans un recueil de Claude Roy.

Lire la suite

24/03/2016

POÉSIE…« Cet envers du temps… ». Des SITES...

Des rencontres, lectures, qu’on a suivies ou ratées (mais certaines dépassent la date du 20 mars…). Des noms et des vers sous les yeux, notes de titres sur des cahiers (ou fichiers…) pour des lectures ou relectures à venir. Lire, c’est premier. Pages infinies. On aime, ou pas, en général tout de suite. La poésie est diverse, l’expérience et l’exigence de ceux qui publient, aussi. Je mets ici l’accent sur quelques repères, seulement quelques repères…

poésie,poètes,poésie en ligne,printemps des poètes,recours au poème,éditions,revues,sites,citations,livres,poésie-gallimard,andré velter,f.p.m.,festival permanent des mots,remue.net,josé corti éditions,aile éditions,poesis,habiter poétiquement le monde,publie.net,voix intermédiaires,ultreïa,le bois d’orion,christian le mellec,duits,daumal,arfuyenLe Printemps des poètes… Le vingtième siècle, large parcours (Printemps des Poètes 2016), et phare sur une collection, Poésie/Gallimard, qui a publié tant de recueils de ce siècle…

En exergue sur le site (2016) : "J'appelle poésie cet envers du temps, ces ténèbres aux yeux grands ouverts" Louis Aragon.

Lire la suite