Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/07/2019

"Spiritualité sauvage". Et le livre d'Aédàn... Célébrations & Crépuscules.

 
Aédàn.jpgC’est une parole qui vient de loin. Celle d'Aédàn. De l'autre côté d'un océan, de l'autre côté de certaines frontières en nous. Mais parole qui vient de près, et parle au plus près. On a pu la lire sur sa page Facebook, régulièrement. On la retrouve dans un livre qui reprend certaines notes posées de jour(s) en jour(s). 
Livre publié (début juillet 2019) aux éditions Aluna, dont le nom vient des Kogis, peuple premier qui désigne ainsi le monde de l’esprit. Une édition dédiée à la spiritualité, à des témoignages sur des expériences spirituelles qui modifient la conscience de soi et le regard sur le monde. En relation avec la philosophie dite non-duelle.
 
Ceci n’est pas une recension (je viens de commander le livre sur le site de l'édition…!).
Ce n'est pas une recension, mais quand même un peu... (Je classe la note dans cette catégorie).
Car ce que je vais y trouver je le pressens déjà en grande partie, lisant ses notes régulièrement (des posts Facebook sont repris pour cette publication). Et je sais comment il se distingue, dans cet univers de transmission où on peut voir des témoins d’un vécu humainement paradoxal (au sens des codes sociaux, intellectuels, spirituels) parler un langage contraire. Certains considérant qu’il n’y a rien à dire (mais ils disent), d’autres qu’il y a tout à dire et codifier, pour baliser les règles sur un chemin de devenir. Certains parlant d’un vécu qui semble être une joie permanente, celle du sage que rien n’atteint (et nous, alors, pauvres humains…). D’autres exposant les dures étapes qu’il faut absolument traverser pour se transformer. Les uns ont suivi des maîtres indiens (par exemple), d’autres des mystiques chrétiens (ou d’autres religions). Mais la spiritualité la plus authentique, quel que soit le chemin et le langage, est a-religieuse. Cependant ce qui distingue Aédàn de bien des êtres de cet univers (même s’il n’est pas le seul, heureusement, à être dans cette vérité de son parcours et de son présent), ce n’est pas le fait de ne pas parler de religion ou de voie tracée par des certitudes ou des évidences dont il ferait le récit. Non, ce qui le distingue est dans sa manière de se situer dans une vie « habitée » totalement, avec des forces et des faiblesses, malgré ce jaillissement d'autre chose qui échappe au sens commun. Et finalement sa méthode, si méthode il y a, serait une sorte de contagion de l’écoute en soi de cette part de mystère que la rationalité ordinaire dénie à l’humain, quand il sait y voir un centre lumineux qui défie les limites de l’intelligible.

Lire la suite

02/07/2019

"Comme des marbres issus d'une carrière"... "La Porte", recueil de Pierre Perrin-Chassagne

poésie,la porte,pierre perrin,citations,christine perrin,photographie,la vie crépusculaire,des jours de pleine terre,le cri retenu,rené char,ramuz,jean-paul de dadelsen,ronsard,claude michel cluny,la bruyère,jean-françois mathé,annie salager,jacques réda,george steinerNous vivons tous comme des marbres issus d’une carrière, taillés, ventés.
    Pierre Perrin-Chassagne, La Porte
(Recueil, avec deux photographies de Christine Perrin)
 
tout le trajet à refaire depuis le premier je
comme si l’on devait contempler cette porte à jamais
comme s’il n’y avait pas de porte
(jamais n’atteindre la mère…)
Roger Giroux, Je / pas encore 
Orange Export Ltd (anthologie), Flammarion, 1986 (Relisant les pages de Roger Giroux dans cette anthologie, alors que ma recension était achevée, j'ai été frappée par les éléments qui rejoignaient la thématique de ce recueil). 
 
Poèmes en prose, inscrits dans la lignée des poètes prosateurs. Avec des fulgurances intérieures qui auraient pu offrir des vers pour l’Anthologie du vers unique de Georges Schehadé
Dans ce recueil de Pierre Perrin, La Porte, deux parties. D’abord douze poèmes d’un recueil épuisé depuis longtemps, La Vie crépusculaire (Cheyne éditeur, 1996). Puis choix de textes d’un recueil en chantier, Des jours de pleine terre. Alternance de fragments narratifs et de « morceaux » méditatifs. 

Lire la suite

26/06/2019

"Égarer la lenteur".. Incipit, excipit, titres... Parcours de livres, éds. Unicité.

Voilà une autre manière de donner à lire… 
Beaucoup de livres en lecture programmée (Marché de la Poésie…), ou lus plus ou moins récemment. Envie de noter un parcours rapide. Cette fois, je fais un tour dans un catalogue (éds. Unicité)...
INCIPIT. Premières phrases, premiers vers… Les incipit (mot invariable, mais l’usage joue avec cela…) peuvent suffire à révéler un univers, donner envie de lire plus, ou pas. 
EXCIPIT, Les excipit disent comment l’auteur a voulu la fermeture de sa parole, et cela fait sens.
Pour chaque livre… deux citations. Incipit, d’abord, excipit ensuite, puis le titre, l’auteur. S’il y a une épigraphe, je passe (cette fois…). Et pour certains livres, je reviendrai citer les exergues… Entre parenthèses je note un commentaire...
 
AIR 5 DUC.jpg    veille du solstice
dans l’ajout du brouillard
     la clarté du seigle        
///  
     désordre du monde
 dans la boue une limace
     esquisse son épure    
Hélène Duc, « Égarer la lenteur », 2015
.
.
 
 
 
 
 
 
 
.......................................

Lire la suite

24/06/2019

"Simplement... Presque blanc...". Lire la poésie de Jean-Claude Tardif

simplement presque blanc,jean-claude tardif,poésie,maurice blanchot,eugène guiilevic,jean-louis giovanonni,werner lambersy,philippe claudelJ’écris / pour oublier la parole

              Je parle 
pour écrire simplement
      plus haut dans l’air
        Jean-Claude Tardif
 Simplement… Presque blanc… (Éditinter éds. 2018). 
 
Le titre du recueil est l’affirmation d’une exigence, qu’on peut comprendre, première lecture, comme une poétique humble. 
Que signifie « simplement » ? Est-ce une manière de dire « Ce n’est que cela » ? Ou de dire « Il n’y a rien à ajouter  sur ce qui est offert ici en lecture : c’est juste posé, donné, sans volonté de complexification artificielle » ? J’y lis une éthique inverse de l’arrogance. Par un auteur qui a une très vaste culture poétique et une conscience aiguë de ce qu’est écrire.
Et « Presque » ? C’est le mot de l’intervalle entre ce qui est là et pas tout à fait là. Le mot de la marge, justement pour qualifier le « blanc », terme polysémique en poésie, mais aussi blanc des marges, quand le poème est dense, volontairement fragmentaire. « Presque » est l’adverbe du poétique, où le sens doit être évocation ouverte plus qu’affirmation fermée. Pour que le lecteur assume la part de co-création du texte.

Lire la suite

23/06/2019

"Pour un éloge de l'impossible". Miguel Casado traduit et présenté par Roberto San Geroteo

CASADO.jpgEl día escinde la percepción / al colorear la tierra.

     Le jour scinde la perception
     en coloriant la terre.
.
                     (…) este extraño
elogio de lo imposible
que acompaña al que no supo detenerse.
                     (…) cet étrange
éloge de l’impossible
qui accompagne celui qui n’a pas su s’arrêter. 
      Miguel Casado (traduit par Roberto San Geroteo)
.            
 
Ce livre, bilingue, publié en 2017 par À L’Index (Jean-Claude Tardif éditeur, Le livre à dire) dans la collection Le Tire-langue (traductions) est un choix de poèmes de Miguel Casado, allant de 1985 à 2015. Le choix des textes, la traduction, et l’introduction sont de Roberto San Geroteo, poète et traducteur (Valdès, Gamoneda… etc.).
Miguel Casado est poète, essayiste, critique, et traducteur (de Verlaine, Rimbaud, Ponge, Noël, San Geroteo… etc.). 

Lire la suite

28/05/2019

"Chaque pas est une séquence". Sur deux livres d'Éric Dubois.

DUBOIS 1 .jpg"Chaque pas est une séquence"
 
C’est important, un titre. Cela donne une clé, est déjà un poème minimal, la trace d’une langue. Celui-ci est un message, qui parle à la fois de vie et d’écriture.
Avancer, dans les difficultés des jours, les siennes et celles du monde auquel le poète est sensible, car pas enfermé dans la contemplation de soi, tout en étant attentif au devenir de soi.
Je crois ce recueil central, par rapport à ce que j’ai pu lire d’autre d'Éric Dubois. Il est paru en 2016. On y trouve un travail sur le langage, un questionnement sur ce qui se joue dans le langage, celui du poème mais pas seulement. 
"Arpenteur du silence" est le premier vers, comme un programme d’écriture et de démarche intérieure, dans cette recherche, apparemment paradoxale, de sens là où il n’y a pas de sens dit. Où il faut peut-être même se méfier de ce qui serait trop dit.
Ce sens il commence par le trouver dans la matérialité du réel, dans les éléments et paysages du monde : l’eau, la pluie, la pierre, le soleil, le sable, le vent, les arbres.

Lire la suite

01/05/2019

"Le Maître de lumière", un voyage dans le silence "qui n’a pas de fin" et "redevient Parole primordiale"

le maître de lumière,maître,jean-luc leguay,enlumineur,enluminure,initié,initiation,illuminator,lumière,sacré,saint-augustin,géométrie sacrée,spiritualité,ascèse,main de lumière,gestes,heraclius a,silence,albin michel,dervy"Le Maître de lumière" est le récit autobiographique du long itinéraire de transformation de Jean-Luc Leguay auprès d’un maître, moine italien, qui n'a de nom que celui-ci : Maître. Danseur chorégraphe, il devient, en dix ans, enlumineur initié. La maîtrise de son art passe par une métamorphose intérieure. Pour pouvoir saisir et transmettre cette géométrie sacrée qui structure une enluminure, et en fait une porte vers une dimension plus haute du réel, dans le respect du nombre d’or (comme, dit-il, pour une cathédrale).
Sur son site, Illuminator (Enlumineur), en légende d’une enluminure de l’exposition Eleven Beatus (Rockefeller Center, New York), dédiée aux victimes du 11 septembre 2001, il est noté ceci : "La structure géométrique ouvre un espace sacré".

le maître de lumière,maître,jean-luc leguay,enlumineur,enluminure,initié,initiation,illuminator,lumière,sacré,saint-augustin,géométrie sacrée,spiritualité,ascèse,main de lumière,gestes,heraclius a,silence,albin michel,dervyEn exergue, Saint Augustin ("Quelle plus belle fin pour nous que d’arriver au royaume qui n’a pas de fin.").. Pour dire ce qui sera nommé dans les dernières pages, plus ou moins "nommé" précisément. Car comment poser des mots sur ce qui est nourri par le silence ? La fin du livre, et la fin du chemin d’apprentissage, ce sera d’arriver à "ce qui sera à la fin sans fin" (Saint Augustin, l'exergue, encore).
 
Au début, c’est la danse, le corps, son monde pendant près de vingt ans, "mon unique horizon". Cet univers, dont il dit l’avoir "cru vaste". Car quand il commence à transcrire son extraordinaire itinéraire, il sait que, malgré la beauté créée, malgré la transfiguration du geste, le danseur-chorégraphe qu’il fut (passionné, réputé) n’a pas vraiment idée, alors, de ce que "vaste" veut dire. Parce qu’il n’est pas dans sa voie.

Lire la suite

20/04/2019

"Le Maître de lumière", livre de Jean-Luc Leguay, danseur chorégraphe devenu enlumineur initié…

LEGUAY LUMIERE.jpgCe qui peut nous faire comprendre la force de notre émotion devant Notre-Dame en feu, je le trouve dans un livre de Jean-Luc Leguay, "Le Maître de lumière". (Histoire de son initiation à l’art de l’enluminure,un long itinéraire...).
 
 
Patrimoine, oui, cette cathédrale. Mais livre d’une mémoire sacrée, où ce qui est dans les pierres, visible et non visible, est la trace des signes et des savoirs que des artisans initiés ont inscrits. Nous ne le savons pas, ne le comprenons pas intellectuellement, mais nous le sentons intuitivement.
 
Parlant de l’art de l’enluminure, appris avec un maître (moine italien de haute spiritualité, le "Maître") il explique comment des éléments invisibles sont travaillés avec autant de soin que ce qui est visible. Car ils jouent un rôle dans la structure de l’oeuvre, son sens et son message. Ainsi, peignant un personnage il pose l’essentiel au-dessous de ce qui sera visible. Jean-Luc Leguay cite Paul Klee, pour montrer que la conscience artistique, si elle est authentique, tient compte de cela…

Lire la suite

18/04/2019

"Échos du silence", de François Cheng et Patrick Le Bescont

échos du silence,françois cheng,patrick le bescont,créaphis,filigranes,photographie,poésie,citations,haut langage,art,artistes,québec,l'intervalle,fabien ribery
Écrire ce qui se tait est une démarche d’alchimie.

......

(La couverture du livre ne comporte pas le bandeau blanc qu'on voit sur tous les sites, ajout mis pour les librairies)

J’ai découvert, par hasard, en librairie, cet ouvrage aux dimensions d’un passeport (et c’est d’ailleurs le nom de la collection, "Format Passeport").

"Échos du silence" est le titre de ce recueil de fragments poétiques de François Cheng, posés en marge du regard de Patrick Le Bescont. C’est la trace d’un double parcours photographique hivernal au Québec, il y a une trentaine d’années. Le livre, publié en 1988 chez Filigranes, édition créée par le photographe, a été réédité par Creaphis en 2018.

Trente ans d’écart. Et même présence intemporelle de ces éclats de silence.

On voit un univers presque désertique, de glace, de gris, perdu entre ciel et fleuve, fleuve et terre glacée. C’est souvent minimaliste, un trait, l’infini d’un horizon gelé. 

Lire la suite

22/07/2018

Si vaste d'être seul, de Tristan Cabral. Poésie. Et... La petite route (souvenirs d'enfance, fondateurs)

tristan cabral,si vaste d’être seul,cherche-midi éditeur,poésie,poète,livres,david campisi,la cause littéraire,albert cohen,franz kafka,anna akhmatova,andré laude,celan,machado,lorcaJ’ai faim d’abîmes / Et des oiseaux muets tombent / tout doucement / Sur le monde… (p. 19)

J’ai le visage d’un grand brûlé dans son habit de cendre  (p.27)

Parfois aussi / il coupait les mains des sources / et on le retrouvait  / dans l’arbre à feu (Gaspar, p. 32)

Qui ramassera les ombres ? / qui ramassera les noms ? /qui lavera la terre de tous ses bourreaux ?  (p. 39)

Sur une croix de bois  // rejetée par la mer  /// On peut lire en trois langues : / en arménien, en hébreu et en grec / "SI VASTE D’ÊTRE SEUL........ !" (P.75)

                  Fragments de poèmes, Tristan Cabral, Si vaste d’être seul

           Page éditeur... https://www.lisez.com/livre-grand-format/si-vaste-detre-s...

Lire la suite

17/07/2018

Jean-Claude Tardif cité par Philippe Claudel. Un exergue, un livre... (et un 2ème exergue, JC Pirotte)

les âmes grises,philippe claudel,l’archipel du chien,jean-claude tardif,l’homme de peu,simplement presque blanc,jean-claude pirotte,un voyage en automne,gil pressnitzer,esprits nomades,les hommes sans épaules,h.s.e.,oleg sentsov.cinéaste ukrainien,ravage,1984,barjavel,orwell,un petit mort et puis s’en va,entrevues,à l’index   Être le greffier du temps,

   quelconque assesseur que l’on voit rôder

   lorsque se mélangent l’homme et la lumière 

les âmes grises,philippe claudel,l’archipel du chien,jean-claude tardif,l’homme de peu,simplement presque blanc,jean-claude pirotte,un voyage en automne,gil pressnitzer,esprits nomades,les hommes sans épaules,h.s.e.,oleg sentsov.cinéaste ukrainien,ravage,1984,barjavel,orwell,un petit mort et puis s’en va,entrevues,à l’index   

 

 

 Jean-Claude Tardif, L’Homme de peu,

 

 

 

éd. La Dragonne. (Citation posée en exergue, par Philippe Claudel, pour son roman Les Âmes grises.

 

« Je suis là. Mon destin est d’être là. », Un voyage en automne. (Cette ligne de Jean-Claude Pirotte est l’autre exergue du roman de Philippe Claudel)

Lire la suite

18/12/2017

Gilbert Lascault. Un regard essentiel...

gilbert lascault,art,critique,regard,visible,écriture,écrits timides sur le visible,saveurs imprévues et secrètes,les chambres hantées de gilbert lascault,tarabuste,hippocampe,éditions du félin,camille paulhan,la lettre volée,enfers bouffons,fata morgana,lascault,les fables du visible et l'esthétique fictionnelle de gilbert la,la quinzaine littéraire,en attendant nadeauUn regard essentiel. Une écriture essentielle... 

Critique majeur que Gilbert Lascault.  Nourriture magique que ses chroniques lues régulièrement des années dans La Quinzaine littéraire (puis dans « En attendant Nadeau », en ligne). Livre essentiel que ses "Écrits timides sur le visible", de ces livres coups de foudre qu'on garde précieusement pour des relectures infinies (et qui entrent automatiquement dans la liste pour l'île déserte, réelle ou symbolique).  

Bonheur de découvrir une année (il y a deux ans ?),  au Marché de la Poésie, chez Tarabuste, un magnifique volume regroupant critiques et oeuvres commentées, méditées. Une pensée essentielle. Un art.

Lire la suite

17/12/2017

Etty Hillesum. Retour sur une oeuvre magnifique...

etty hillesum,une vie bouleversée,journal,les écrits d’etty hillesum,westerbork,auschwitz,histoire,mémoire,camps,spiritualité,âme,livres,les amis d’etty hillesum,grâce,itinéraire,témoignage,citations,rilke,lumière,seuilRetour sur une oeuvre magnifique (à lire et relire infiniment), d’une femme fascinante, à la voix, l’écriture, lumineuse (sa voix non séparable de sa voie, sublime, vécue et écrite...). 

Née en 1914, Esther (Etty) Hillesum meurt à Auschwitz le 30 novembre 1943.

Je viens de découvrir par hasard une note de blog (de juin 2015, lien ci-dessous, avec d’autres) qui m’a fait ressortir encore le livre d’Etty Hillesum, son Journal 1941-43 (journal, et rares lettres du camp de transit, puis le silence), publié au Seuil en 1985, sous le titre « Une vie bouleversée » (disponible maintenant dans la collection Points Seuil. L’édition a publié depuis l’intégralité des lettres, « Les écrits d’Etty Hillesum »).  

Lire la suite

28/07/2017

Kamel Daoud, lire et relire...

kamel daoud,mes indépendances,chroniques,chroniqueur,écrivain,livre,littérature,algérie,actes sud,droits humains,engagé,concerné,livres hebdo,prix,prix livre et droits de l’homme de la ville de nancyKamel Daoud est primé pour une reconnaissance de son oeuvre de chroniqueur engagé pour les droits humains. Lui préfère se dire « concerné », et, oui, il l’est. Oeuvre marquée par la publication d’un choix, ample, de ses textes dans « Mes indépendances », livre publié par Actes Sud. Superbe.

 

Que ses chroniques soient lues abondamment, elles qui mettent en scène, en quelque sorte, le balancement subtil entre le total "oui" à la vie et la tension du "non". "Mes indépendances". Magnifique écriture d'un grand chroniqueur (nouvelliste et romancier aussi), mais l'écrivain est complètement présent dans les pages profondes, brillantes, du journaliste.

 

Exercice de lucidité, processus de questionnement permanent.

Lire la suite

04/04/2017

"La poésie comme vivre...", Aédàn...

poésie,spiritualité,sagesse,corps,yoga,chi qong,un jardin derrière le portique,spiritualité sauvage,spiritualité non-duelle,poésie de l’éveil et sagesses du corps,étoiles,la résidence de la solitude et de la lumière,méditations pyrénéennes,méditations,le visage du vent d’est,citations,livres,poètes,mallarmé,kenneth white,aédàn,ananda La poésie comme vivre qui inclut l'idée plutôt que de lui obéir. La poésie comme rappel à ce qui est vivant en soi, à ce qui toujours échappe : comme cet instant. Être-devenir dans un mouvement qui en même temps se saisit et en même temps relâche, qui embrasse et qui se défait. La poésie, essence de vitalité qui brûle les lèvres, éveille les sens et parfois déchire, parfois nous adoucit le cœur.

Ananda (Aédàn)

Texte en accueil d’un site entre poésie et mystique (ou sagesse), Un jardin derrière le portique, Ananda. / Sous-titre, Poésie de l’ éveil et Sagesses du Corps. Site d’Ananda…  (MISE à JOUR. L'auteur a supprimé le site. On le retrouve sur sa page Facebook, Spiritualité sauvage, et avec le nom Aédàn. Lien ci-dessous...).

Je mets en illustration la couverture d'un livre de Kenneth White dont le titre peut représenter la démarche d'Ananda/Aédàn et dire le "lieu" de son écriture...

Lire la suite